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« Le Mal a besoin de vaisseaux vivants pour se transporter, dit-il, et je crois bien que notre Jon est de ceux-là. Il a été choisi. »
Afficher en entierTous les enfants de toute l'Amérique avaient le croquemitaine pour se raconter des histoires qui font peur à Carson Mills, ils avaient Jon Peterson.
Afficher en entierC’est ce qui fait la différence entre un être humain et une épave, lorsqu'on n’a même plus la dignité de protester.
Afficher en entierNos vies sont ainsi constituées, n'est-ce pas ? Une accumulation de petits interrupteurs qui s'enchaînent, l'un ouvert, le suivant fermé, et on est obligé de prendre une direction différente ; ainsi nous propageons le courant de nos existences à coups de trajectoires sinusoïdales aux amplitudes plus ou moins larges, sans qu'aucun de nous sache réellement pourquoi tel ou tel interrupteur est allumé, ce sont simplement les aléas du quotidien, des rencontres, des actes manqués, des gestes, des oublis, des réussites et des échecs... Certains appellent cela le "destin", d'autres le "choix de Dieu", et quelques-uns ne se posent pas la question, ils se contentent de vivre.
Afficher en entierFinalement les fantômes ne dépendent pas des lieux, il n'y a guère que les hommes et les femmes qui sont hanté, jamais les maisons.
Afficher en entier« Quand tout le monde fixe le même point, c'est qu'il y a quelque chose à y voir. »
Afficher en entierIl faut bien avouer que si la plupart d'entre nous pénètrent dans le monde par le biais des vivants, lui ne rencontra que des morts pour l'accueillir.
Afficher en entierJarvis avait toujours considéré l'évolution ainsi : une bataille de longue haleine entre l'intelligence, fruit de milliards d'années de développement qui tirait notre espèce vers le haut, et ses racines bestiales, terreau de nos instincts les plus vils qui nous avaient permis de survivre si longuement au milieu d'un territoire pourtant hostile.
Afficher en entierUn peu comme un gamin qui voit ses camarades de classe devenir adultes au fil des ans tandis que lui ne grandit jamais. À la longue, un gosse pareil finit par se terrer dans son coin, il ne se reconnaît plus chez les autres, et il préfère vivre à son rythme puisque personne ne lui ressemble plus.
Afficher en entierLe monde entier semblait entrer dans une nouvelle ère, celle d'une apocalypse de cendres qui s'abattait inlassablement pour étouffer la civilisation.
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