Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 842
Membres
1 008 542

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Je m'assis à califourchon sur lui pour me rapprocher, pour le guider en moi, et le chevaucher, envahie par le plaisir. Le regard rivé au plafond, je sentis ses doigts s'enfoncer dans mes hanches. Il me mordilla les mains. Je me penchais pour l'embrasser encore.

_ Oh, Sinclair.

_ Elisabeth. Mon amour, ma reine, mon impitoyable reine.

_ Attends une minute. On est en train de...?

_ Je t'en supplie. Ne gâche pas ce moment avec une pensée ou un geste déplacé.

_ Mais on...

_ Oui.

_ Tu peux...?

_ Oui.

_ Je t'aime.

_ Oui. Oh oui. Juste...

_ ...là.

Afficher en entier

_Mange plutôt ça !

Je lui fis un doigt d'honneur. Je pouvais presque sentir la pression sanguine augmenter dans mes veines... alors que mon coeur ne battait plus. Je me rappelais simplement cette sensation. J'étais parfaitement consciente que j'agissais comme une gamine pourrie gâtée. Mais c'était quoi, son problème, au juste ? Pourquoi agissait-il si froidement, si... si Sinclairement ? Nous n'avions pas fait l'amour depuis... Je comptai sur mes doigts, mais abandonnai lorsque j'atteignis le jeudi précédent. Au lieu de ça, nous partagions notre sang sans baiser. C'était une première pour nous. J'avais l'impression qu'il se servait de moi comme d'un mouchoir en papier, me jetant à la poubelle après usage.

Afficher en entier

Derik me rejoignit dans l’escalier en bondissant comme un gros chiot blond.

— Ne le prends pas personnellement, dit-il gaiement tout en gravissant les milliards de marches qui nous séparaient de la nursery. On ne peut simplement pas se rendre compte si tu mens puisque tu n’as pas d’odeur. Ça rend le chef complètement dingue.

— Je veux bien le croire.

Je compatissais légèrement, très légèrement. Savoir à tout moment si quelqu’un mentait ou non, ça devait être utile. Anthonia m’avait bien dit une fois que la meute mentait rarement, puisque ça ne servait à rien.

Puis voilà qu’ils tombaient sur moi. Je pouvais affirmer que j’étais une petite brune super intelligente sans changer d’odeur puisque je n’en avais pas ! C’était sûrement extrêmement frustrant.

— Alors, on m’a chargé, puisque je suis le plus beau et le plus charmeur des loups-garous de nos terres, de…

— Je peux vomir dans l’escalier ? ou est-ce que je dois attendre de trouver une poubelle ?

— …te prendre par surprise avec mon charisme et mon esprit sans égal.

— N’oublie pas ton magnifique tee-shirt « I love Martha ».

— Eh ! Ne te moque pas de ma Martha ! Elle serait capable de botter ton cul de morte vivante avec un rond de serviette en coquillage fait main caché derrière son dos.

— Derik, il te manque vraiment une case, tu sais ?

Il ne releva pas.

— Et alors, membre de la meute sans peur que je suis, je m’emparerai de la vérité comme un corbeau qui plonge pour se saisir d’un ver.

— Tu me traites d’asticot, là ?

— Pas du tout ! répondit-il en me suivant dans la nursery. Je t’ai comparée à un ver, ça n’a rien à voir. Rien du tout !

J’éclatai de rire. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Ce gros balourd ne mentait pas quand il disait qu’il était le plus charmeur de leur meute.

— Tu es vraiment…

Je m’étais approchée du berceau pour prendre Bébé Jon. Soudain, je me rendis compte que j’étais seule. Quand je me retournai, j’aperçus Derik qui s’était réfugié – il n’y a pas d’autre mot – derrière la porte de la nursery.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je, perplexe à l’image de ce géant blond recroquevillé sous le coup de la terreur.

— J’allais te demander la même chose. Merde !

Il se força à se redresser, s’ébroua entièrement, puis croisa les bras. On aurait presque dit…

On aurait dit que le grand méchant loup essayait de se rassurer. Mais je me faisais sans doute des idées.

— Mes poils sont tellement hérissés qu’ils vont tomber. Du moins, j’en ai l’impression. Je n’ai jamais eu une telle chair de poule ! Je… Qu’est-ce que c’est ?

— Mon petit frère.

Bébé Jon ne pleurait même pas. Je l’avais placé contre ma hanche et il se contentait d’observer Derik en attendant patiemment son biberon. Quel amour ! Il était orphelin et affamé ; pourtant, il ne pleurait pas.

— Il n’est pas trop mignon ?

— Éloigne-le de moi ! m’ordonna Derik, en reculant davantage. (Visiblement, il n’aimait pas trop les bébés.) Il y a un truc pas net.

— Derik, qu’est-ce qui t’arrive ?

Je le suivis dans le couloir, sincèrement perplexe. Si Michael m’avait envoyé son « bon flic » pour me soutirer des renseignements, il avait une drôle façon de s’y prendre.

— Tu agis très bi…

— Ne fais pas ça !

Il leva les deux mains vers moi pour m’arrêter. Il essayait de se… protéger ? Non, impossible. Je n’étais simplement pas douée pour lire le langage corporel des loups-garous ou un truc dans le genre.

— Je risque de devoir te mordre, dit-il. Et pas de façon agréable, tu comprends ? Alors…

Aaaaaaaah !

Le « aaaaah », c’était parce qu’il venait de dégringoler dans l’escalier, jusqu’au bas des marches

Afficher en entier

en trois jours, j'avais quitter mon état d'angoisse et de sollitude pour me retrouver entourer de ma famille, de mes amis et de mes nouveau alliés. et jessica était guérrie!

Afficher en entier

Contrairement à ce que voudraient nous faire croire les films de karaté, les méchants n’attendent pas leur tour pour attaquer. Non, c’était l’heure de la mêlée, avec moi en dessous. Du coup, est-ce que ça faisait de moi un ballon ovale ?

J’écartai vivement la tête pour éviter un poing qui traversa le plancher à côté de moi et hurlai :

— Stop ! Arrêtez tout !

Je vis trois poings s’immobiliser en pleine course, et en profitai pour relever les jambes, enlever mes chaussures à boucles – vintage, 1956, eBay, 296,26 $ – et les jeter dans un coin.

— OK, dis-je. Allez-y.

ilovethehost.overblog.com

Afficher en entier

— Il y a trois choses qui ne vont pas avec cette carte, me dit le roi des vampires. D’une, mon amour pour toi ne ressemble pas aux « champs de blés ambrés qui ondulent sous la brise d’été ». De deux, mon amour pour toi n’a rien à voir avec des dessins de lapins mignons et duveteux. Et de trois… (il soupira), les lapins ne scintillent pas.

J’observai la carte d’un jaune brillant, décorée avec des lapins à paillettes. Parmi toutes celles que j’avais étalées sur notre lit, c’était la moins laide. Mais que pouvais-je répondre à ça ? Il tenait un bon argument. Il en avait même trois.

— Ce n’est qu’un exemple. Tu n’as pas intérêt à me faire une attaque et à mourir sous mes yeux, compris ?

— Malheureusement, marmonna-t-il, je n’en ai pas le luxe.

— Eh, je t’ai entendu ! Il y aura beaucoup de gens à la cérémonie (je ne prêtai aucune attention au frisson qui parcourut Sinclair), mais certains ne pourront pas venir. Parce qu’ils ont déjà d’autres projets ou parce qu’ils sont morts ou que sais-je encore. Du coup, il faut leur envoyer une carte pour leur annoncer notre mariage. Comme ça, ils sauront qu’on a sauté le pas. C’est la moindre des politesses.

Je me triturai les méninges pour trouver la meilleure façon d’expliquer la chose à mon fiancé peu enthousiaste et le pousser à m’aider.

— C’est ce qu’on fait quand on est… tu sais, civilisé.

— C’est une forme de racket éhonté dans le seul but de se faire offrir des cadeaux.

— Tout à fait, acquiesçai-je au bout de quelques instants.

Je savais très bien où me placer dans cette guerre de l’impudence. Pas la peine de nier, on savait tous qu’il avait raison. Toutes ces annonces de naissance, de mariage ou de réussite de diplôme ne signifiaient rien d’autre que : « Hé, toi ! Va chercher le chéquier ; il y a du nouveau dans la famille. J’accepte aussi le liquide. »

— Mais ça reste poli. Tu n’as pas fait une telle histoire pour les invitations.

— Parce qu’elles sont utiles.

— Elles sont surtout très bizarres. « Sinclair », rien d’autre, comme si tu n’avais pas de prénom. Pourquoi est-ce que tu n’as pas voulu écrire ton nom en entier ?

— Notre communauté me connaît sous le nom de Sinclair.

« Notre », mon cul ! Il parlait des vampires. Je ne résistai pas à la tentation de le taquiner davantage.

— J’ai l’impression d’épouser Cher.

— Ne commence pas.

Afficher en entier

Traversant la pièce d’un pas rapide, je décrochai le combiné à la sixième sonnerie.

— Allô ! Sinclair ? Connard ! Tu es où ? Allô !

— …peux pas… portable…

— Qui est à l’appareil ?

— …trop loin… ne peux… entendre…

La ligne grésillait tellement que je comprenais à peine ce qu’on me disait.

— Mais c’est qui, à la fin ?

— …inquiète… message… pays…

— Marc ? C’est toi ?

— …pas d’autre moyen… ne t’en… OK…

— Tina ?

— …retour… de temps…

— Papa ? Si tu m’appelles de ton cercueil, ça va barder ! menaçai-je.

ilovethehost.overblog.com

Afficher en entier

- Ton père était fermier. Alors ton attitude du genre "je suis un aristocrate, tu me dois le respect, sale gueuse" ne tient pas la route cinq minutes...

Afficher en entier

— Tu ne sors pas avec Jessica pour te rapprocher de moi, hein ? réussis-je à articuler.

J’étais sidérée par le fait qu’il ait pu dégainer son arme de service et la pointer sur moi sans que je m’en rende compte. J’étais incapable de bouger, et encore moins de repousser le revolver. Mais ce qui me choquait le plus, c’était son regard, empli d’une rage sans bornes.

— Betsy, je t’aime beaucoup. Avant ta mort déjà, je t’appréciais énormément. Mais si tu laisses Jessica mourir, je n’hésiterai pas à te faire sauter la cervelle. Je viderai mon chargeur entre tes jolis yeux verts. Je ne sais pas grand-chose à propos des vampires, mais je parie que tu auras du mal à faire repousser ton cerveau. Même s’il ne doit pas être bien gros.

Je le regardai, bouche bée. Le pistolet ne bougea pas.

— Tu… tu savais ? (Dès que Jessica serait remise de cette nouvelle séance de chimio, j’allais la tuer.) Et qu’est-ce que tu veux dire par « pas bien gros » ?

— Bien sûr que je savais ! répondit-il à bout de patience. Je suis au courant depuis la déposition de ce chauffeur de taxi, tu te souviens ? Une très belle blonde qui pourchassait un vampire et avait soulevé une voiture avec deux doigts ?

— Mais, mais, mais…

— Pourquoi est-ce que je n’ai rien dit ? Parce que vous vous donniez beaucoup de mal pour me le cacher. Si Jessica voulait que je le sache, elle m’en aurait parlé. Et j’aurais très bien pu attendre qu’elle se décide. Mais voilà que ce machin lui tombe dessus. Alors j’en ai eu marre d’attendre. Au cas où tu n’aurais pas entendu la première fois, je vais me répéter : si tu te contentes d’observer sans intervenir, je te ferai regretter le jour de notre rencontre.

— C’est déjà fait, gargouillai-je. (Il appuyait le canon de son flingue un peu trop fort.) Je lui ai déjà demandé l’autorisation de la transformer.

— Alors qu’est-ce que tu attends ? quelle vomisse jusqu’à en mourir, comme une anorexique ? quelle souffre davantage ? qu’elle s’ouvre les veines pour toi ? que la chimio détruise encore plus de cellules saines ?

— Aïe ! (Il mettait vraiment trop de force dans son arme.) Je n’attends rien du tout, Inspecteur Maboul. Elle a refusé. Je ne peux rien y faire.

— Et alors ? Tu es plus rapide et plus forte que nous tous. Tu peux nous persuader ou… effacer notre mémoire.

J’aurais dû me mettre en colère, pourtant je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la gêne.

Mon coeur eut un soubresaut. Nick avait l’air amer, très amer.

Il se pencha vers moi, pour se retrouver à quelques centimètres de mon visage. Alors que j’avais les yeux écarquillés par l’étonnement, les siens n’étaient plus que deux fentes bleues courroucées.

— J’ai cru devenir fou, tu sais ? Je n’ai pas arrêté de rêver de toi pendant des mois. Chaque nuit, tu me mordais et… j’adorais ça. J’en avais besoin.

— Je ne savais pas, soufflai-je. C’était nouveau pour moi. Ça l’est toujours, d’ailleurs. J’ignorais ce que je te faisais subir. J’aurais tout donné pour arranger les choses, mais je ne savais pas comment m’y prendre. Alors, un vampire plus âgé s’en est occupé.

— Je sais très bien qui s’en est occupé, rétorqua-t-il. Je rêve aussi de lui. De lui faire sauter la cervelle avec mon flingue pour avoir osé s’introduire dans mon esprit pour le foutre en l’air. Je rêve de le faire flamber. La plupart du temps, j’ai peur de m’endormir.

— Nick, je suis dés…

— Tu sais qui a réussi à me guérir ? Ta meilleure amie. Celle qui est en train de mourir. Alors, tu vas t’occuper d’elle comme ton connard de petit copain s’est occupé de moi, pigé ?

J’aurais pu repousser son arme. J’en étais sûrement capable. Certainement. Mais j’avais le mauvais pressentiment qu’il avait les doigts crispés sur la détente. J’avais survécu à des flèches dans la poitrine, un pieu et même une balle dans le coeur. Mais un chargeur de Sig Sauer dans la tête ? Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Et je n’avais pas l’intention d’en faire l’expérience. La semaine avait été suffisamment étrange sans qu’en plus je me fasse tirer dessus. Et puis qui s’occuperait de Bébé Jon si je perdais la moitié de ma tête ? Il faut que j’écrive un testament, pensai-je soudain. Est-ce que c’est possible, alors que je suis déjà morte ? Peut-être que Marjorie saura m’aider. Mais à qui pourrais-je confier Bébé Jon ?

— J’attends, murmura-t-il.

— Nick, tu as vraiment pété un câble, tu sais ?

— Que veux-tu ? répondit-il d’un air enjoué. Je suis amoureux !

— Je vois ça.

J’aurais pu utiliser mon charme vampirique, mais j’avais mes lunettes de soleil. Je doutais qu’il m’accorde la seconde qu’il me fallait pour les enlever.

— Écoute Nick, je te l’ai déjà dit deux fois : je ne peux pas…

Il m’interrompit en souriant.

— Est-ce qu’on s’est bien compris, Betsy, ma douce, femme fatale avec un corps à se damner, des jambes interminables et des yeux verts dans lesquels on pourrait se noyer ? On s’est bien compris ?

— J’ai entendu ce que tu m’as dit, inspecteur. Mais le choix ne m’appartient pas. C’est à elle de décider. Pas à toi. Maintenant, éloigne ce flingue avant que je ne te le fasse bouffer.

Il m’adressa un grand sourire dépourvu d’humour avant de baisser son arme et de la rengainer. Son regard était toujours impassible.

— Je suis content de t’avoir revue, Betsy, dit-il d’un air enthousiaste.

Il me tint même la porte pendant que j’attrapais Bébé Jon et me dépêchais de sortir de la pièce. Je n’arrivais pas à décider ce qui était le plus effrayant : sa colère froide ou sa fausse – il ne pouvait pas en être autrement – bonne humeur.

Qu’est-ce qui leur arrivait, à tous, putain!

Afficher en entier

— Je pense que c’est un signe de Dieu, dit Laura, ma demi-soeur, en prenant une gorgée de son thé orange pekoe.

Je réussis à réprimer un grognement. Elle était passée prendre le thé, vingt minutes après mon réveil. En tant que reine, je pouvais me réveiller vers 16 heures et sortir sans griller sur place.

Comme d’habitude, elle était d’une beauté écoeurante : à peu près ma taille, avec des cheveux blonds attachés en une queue-de-cheval bien sage. Pas de maquillage. Un pantacourt couleur fauve et un chemisier bleu délavé. Des tennis en toile bleu marine, une chaussette de la même couleur, l’autre noire. De grands yeux bleus magnifiques soulignés par des cils comme on n’en voit que sur les petits garçons.

J’avais sérieusement pensé à l’évincer de mon mariage parce que, même dans ses mauvais jours, elle serait toujours plus jolie que moi quand j’étais au top. Heureusement, j’avais vite repris mes esprits. Enfin…, ça ne m’avait pris que six ou sept jours.

— Je t’assure. Je pense que Dieu essaie de te faire passer un message, poursuivit la fille du diable. (Ai-je déjà mentionné ce détail ? Elle se rebelle contre sa mère, la reine des enfers, en étant une pratiquante fervente.) Tu devrais le voir comme un signe. J’en ai parlé dans ma prière, hier, justement.

— Laura, où est-ce que tu veux en venir, à la fin ?

Elle fronça les sourcils.

— Pas la peine de réagir comme ça. Je dis seulement que ton mariage avec le roi des vampires n’est peut-être pas censé avoir lieu. Il aurait pu choisir un tout autre moment pour te quitter. Pourquoi maintenant ?

— C’est bien le problème, Laura.

Je délaissai ma tasse de thé. J’avais tellement soif que ça me rendait dingue, mais je n’en avais rien à faire.

— Je ne pense pas qu’il m’ait quittée de son propre chef. Je pense qu’il a été enlevé.

— Mais pourquoi ? Pourquoi quelqu’un ferait une chose pareille ? Non, je crois que le mieux, c’est d’annuler ce mariage et t’estimer heureuse qu’il n’ait pas décidé de te montrer son vrai visage au bout d’une centaine d’années de vie commune. Tu aurais été bien trop impliquée émotionnellement, alors.

— Laura, il ne s’est pas enfui. Tina en est persuadée, elle aussi.

— Oh, elle ! (D’un geste désinvolte, Laura dénigra l’amie la plus loyale de Sinclair.) Une autre vampire. Qu’est-ce que tu voulais qu’elle dise ? Tu te plains toujours quelle lui obéit plus qu’à toi.

C’était la vérité. Je m’étais confiée à Laura à ce sujet. Mais je n’aurais jamais imaginé qu’elle me le renverrait en pleine figure. Je commençais à perdre mon calme.

— Elle s’inquiète pour lui. Moi aussi.

— C’est une vampire. Elle ment.

— Je suis une vampire, moi aussi, je te rappelle

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode