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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:32:41+02:00

Beaucoup parmi nous avaient commencé à oublier Michael Sherwood, mais maintenant, avec ce bébé, son souvenir renaissait. Il faudrait du temps avant que l’on fasse son deuil à jamais.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:30:58+02:00

Pendant des mois, on avait calculé et mesuré des distances en pas : ça avait été notre façon de maîtriser le monde et de le mettre à notre portée en le réduisant à des petits chiffres rassurants.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:29:18+02:00

– Il te manque ?

– Oui.

Il s’appuya contre le mur.

– C’était un mec bien.

– Moi, si Scarlett mourait, j’ignore ce que je ferais, dis-je, sans savoir si cette réflexion était bien inspirée. Je ne crois pas que je pourrais vivre sans elle.

La réponse de Tristan me parvint, enveloppée par la nuit.

– Oui. C’est ce qu’on pense, au début.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:28:43+02:00

Maman pensait de nouveau à ma place !

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:27:13+02:00

Dans ma chambre, chez Mamie, il y avait une vieille armoire décorée de roses peintes dont le bois sentait très bon. Un soir où je m’ennuyais à crever, j’ai regardé dedans. J’ai vu des boîtes en carton, des photos, des lettres, enfin tout un bazar : des bidules que ma grand- mère, un vrai petit écureuil, n’avait jamais pu se résoudre à jeter. Il y avait des photos d’elle à mon âge, en robe de bal très chic, posant avec d’autres filles souriantes.

Les longs cheveux noirs de Mamie étaient nattés pour former une couronne où avaient été piquées de petites roses. Il y avait aussi une boîte remplie de carnets de bal. Chacun contenait les signatures de ses cavaliers, chaque danse était soigneusement numérotée.

Je découvris aussi une photo de mariage de Mamie : elle posait avec mon grand-père au moment de couper le gâteau, et tous deux tenaient le couteau. C’était captivant ! Je lus même les lettres qu’elle avait écrites à sa mère, pendant son premier voyage à l’étranger. Elle racontait, sur presque quatre pages !, sa rencontre avec un bel Indien dans un parc londonien. Elle avait rapporté leur conversation au mot près, allant jusqu’à préciser que le ciel était très bleu, ce jour-là. Quelques années plus tard, elle avait adressé à sa mère des lettres où elle confiait qu’elle aimait grand-père à la folie. Après la mort de sa mère, ces lettres lui avaient été rendues, dans leurs enveloppes d’origine, et joliment nouées par un ruban.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:26:32+02:00

Tel aurait été mon destin si Scarlett n’avait pas levé sur moi ses yeux, cachés derrière ses lunettes de soleil à monture blanche en forme de coeur, si elle ne m’avait pas fait une petite place à côté d’elle pour le restant de ma vie. C’était cadeau. Parce que la vie est moche et dégueulasse sans une meilleure amie.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:25:03+02:00

Je m’imagine souvent comme les silhouettes des albums de coloriage : avec les contours noirs et l’intérieur blanc. La base existait, d’accord, mais les couleurs et les motifs, tous les petits trucs qui me feraient devenir moi, rien que moi, n’y étaient pas encore. Les rouges et les ors vibrants de Scarlett donnaient peut- être le ton, mais j’attendais toujours de trouver mes propres coloris. De trouver qui j’étais.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:23:28+02:00

On n’a pas parlé tout de suite, mais ça ne faisait rien parce qu’on avait la vie entière devant nous. J’observais en silence ma maison et mon garage, mon père qui passait la tondeuse entre les rosiers... toutes ces choses qui habitaient mon quotidien, que je connaissais par cœur. Mais, maintenant, j’avais Scarlett. Et, à partir de ce jour-là, rien n’a plus jamais été pareil.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:20:46+02:00

- Tu n’as jamais vraiment voulu, Halley. Tu t’es foutue de ma gueule.

– Mais non. Je voulais, mais je ne le sentais pas, dans cette chambre là-bas.

– Moi si.

Le feu passa à l’orange, mais Tristan accélérait toujours. Le centre commercial défilait comme un trait de lumière.

– Pas si vite, Tristan !

Le feu passa au rouge. Mais je savais qu’il ne s’arrêterait pas.

– Tu ne comprends rien, tu es tellement..., lâcha- t-il en accélérant.

Je tournai les yeux vers lui, curieuse de savoir par quel terme je serais qualifiée, quand je vis la lueur de phares passer sur son visage, l’éclairant de plus en plus, de mieux en mieux. Alors j’ai crié. J’avais peur. Que se passait-il ?

Je me souviens juste de cette incroyable luminosité que mes épaules séparaient en deux flots et qui éblouissait le visage maintenant paniqué de Tristan : il fixait la voiture qui arrivait sur notre droite et fonça dans ma portière, pulvérisant ma vitre en mille milliers de petits diamants qui tombèrent, et moi avec, dans la première nuit de la nouvelle année.

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Extrait ajouté par Kiiwako 2013-07-21T17:17:55+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)– Tous les signaux d’alarme sont là, continua-t-elle. Ces signaux que je conseille chaque jour aux parents de guetter et de débusquer.

– Je ne fais rien de mal. L’autre soir, je suis rentrée avec vingt minutes de retard seulement.

– Ça n’est pas le problème et tu le sais.

Maman se tut au moment où le serveur revenait déposer une corbeille de pain sur notre table.

Puis elle reprit, plus bas :

– Tristan t’est néfaste.

Comme si Tristan avait été un aliment – pas un poivron vert ou une orange, mais un Bounty calorique et hautement toxique.

– Qu’est-ce que tu en sais ? Tu ne le connais même pas !

– Et pour cause : tu refuses de parler de lui.

Maman plia sa serviette et la posa sur son assiette maintenant vide.

– Je t’ai sans cesse tendu des perches pour ouvrir le dialogue, reprit-elle.

– Mais je n’ai pas envie de « dialoguer » avec toi ! coupai-je. De toute façon, tu t’es déjà fait ton idée sur lui. Tu le hais. Et puis, d’ailleurs, ça n’est pas Tristan, le problème.

– C’est ce que je sais sur lui qui me pose problème. Par exemple, son imprudence folle au volant, enchaîna maman, se penchant davantage vers moi. De plus, il n’est pas de notre quartier. Et, enfin, tu es tellement aveuglée par ce garçon que tu es prête à tout pour lui, même à nous mentir, à moi et à ton père. Ce que je ne sais pas, en revanche, c’est ce que vous faites lorsque vous êtes ensemble. Si vous êtes allés trop loin, par exemple. S’il y a une histoire de drogue là-dessous, ou Dieu sait quoi...

– Une histoire de drogue ?

J’éclatai de rire.

– C’est fou, ça, il faut toujours que tu penses à la drogue !

Mais maman ne riait pas.

– Ton père et moi, poursuivit-elle, baissant enfin la voix, nous en avons beaucoup parlé et, d’un commun accord, nous avons décidé que tu ne le verrais plus.

– Quoi ? Mais vous n’avez pas le droit !

J’en avais mal au ventre.

– Avec les derniers événements en date, je crois, hélas, que tu ne nous laisses pas le choix, Halley.

Maman se redressa, s’adossa à sa chaise, le dos bien droit, et croisa les bras. Elle semblait contrariée que je me rebiffe. Ah ça, c’est sûr, on n’était pas dans son cabinet de psy. Je n’étais pas une de ses patientes dociles à qui elle pouvait dicter sa conduite.

Mais à quoi s’était-elle donc attendue ? A ce que je la remercie ? C’est ça, oui !

– Écoute, Halley, tu ne comprends pas à quel point c’est facile de commettre une erreur qu’on regrettera ensuite toute sa vie. Un seul faux pas et...

« Nous y voilà », pensai-je en hochant la tête.

– C’est une allusion à Scarlett, hein ?

Ras le bol de me battre et d’inventer une tactique pour me défendre. Autant foncer dans le tas.

– Non, je te parle de toi, Halley. Tu as actuellement de mauvaises fréquentations. Tu pourrais subir des influences malheureuses et, de là, commettre des actes qui ne sont pas de ton âge. Auxquels on te pousserait. Tu ne sais rien de Tristan, en fin de compte.

Je détestais qu’elle prononce son prénom.

– La vie est semée d’embûches, Halley. Tu es naïve. Tu n’as aucune expérience. De plus, au contraire de moi, tu ne vois pas les gens sous leur véritable jour : tu es influençable et rêveuse.

Raide, contenant ma colère, je fixai maman, tandis qu’elle décortiquait mes pensées et mes sentiments sans aucune gêne. J’avais l’impression d’être une devinette dont elle était l’auteur et dont elle seule connaissait la réponse. Vu qu’elle ne pouvait pas me coller comme mon ombre, elle m’étiquetait comme si j’étais sa chose, me classait dans un dossier qu’elle garderait toujours sous le coude, pour me voler ma vie.

– C’est faux ! dis-je en détachant bien mes mots.

Je me levai. Je savais déjà que j’allais dire quelque chose d’affreux.

– Je ne subis pas d’influences malheureuses. Je ne suis pas naïve ou inexpérimentée Et je ne suis pas comme toi.

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