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Nous l'avions adopté quand il avait trois ans, dans une agence des Pays-Bas. Quand nous avions fait le dernier voyage pour le ramener à la maison, il nous avait vus depuis la fenêtre du bureau du directeur de l'orphelinat et avait couru jusqu'à la porte pour nous rencontrer. Nous étions restés là-bas deux semaines et il avait déjà commencé à appeler Sam « Daddy », ce que Sam adorait follement entendre.

Mais même si on avait enseigné à Kola le mot américain signifiant « père », ce n'était pas le sien, ce n'était pas celui qu'il avait entendu en grandissant et qu'il avait attendu d'utiliser sur quelqu'un qui lui appartiendrait. Alors il avait essayé sur moi celui qu'il connaissait.

Pa.

Un mot si simple, mais qui signifiait tant. Je l'avais entendu dans les rues lors de notre visite, ainsi que le plus formel vader, et j'avais vu des gamins courir vers leurs pères en l'utilisant. Ce n'était pas le papa que je connaissais, ni le papy dont les petits-enfants du père de Sam se servaient pour lui parler, mais simplement pa.

Quand Kola m'appelait ainsi, je répondais, et son visage, la façon dont il s'illuminait, sa joie aveuglante et absolue, était un véritable cadeau.

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Sam ricana en rompant le baiser, et nous baissâmes tous deux les yeux vers les petites personnes qui se tenaient près de nous.

— C’est dégoûtant, m’assura Kola avec un regard noir qu’un enfant de six ans n’aurait jamais dû avoir, plein de jugement et de répulsion.

— Pourquoi ? demandai-je d’un air narquois.

— Il y a des germes dans ta bouche, m’informa-t-il d’un air hautain. C’est pour ça que tu as dit à Hannah de ne pas lécher Frisquet.

— Non, je lui ai dit de ne pas lécher Frisquet parce que le chat n’aime pas qu’elle le lèche.

— Il lèche son corps.

— C’est vrai, acquiesça Hannah, notre petite fille de quatre ans. Kola a raison.

— Mais il ne veut pas que toi tu le fasses, assurai-je à ma fille en me tournant vers elle.

— Comment le sais-tu ? m’interrogea Kola.

— Ouais, répéta Hannah Banana, soutenant toujours son grand frère. Comment le sais-tu ?

Je dus réfléchir. Kola attendit, les yeux plissés. Hannah attendait également, l’un de ses sourcils noirs et parfaits légèrement relevé. Ça, c’était nouveau. Elle me regardait de la même façon que le faisait son père, comme si j’étais un idiot.

— Ne léchez pas le chat ! Personne ne lèche le chat ! ordonna Sam quand le silence s’étira trop longtemps.

Je me mis à rire ; seul mon mari était capable de créer de telles règles.

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Je tournai la tête en entendant rugir un moteur, vis l’énorme voiture de Sam et courus sur le trottoir. Il se gara à côté de moi, la portière s’ouvrit à la volée, et il en sortit et se précipita à l’avant de la voiture pour me rejoindre.

Je tendis les bras.

Il se figea.

— Viens là.

J’agitai les doigts.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

— C’est moi, qui délire de te voir.

— Pourquoi ?

— Parce que je t’aime, dis-je en lui lançant un regard noir. Maintenant viens là.

— Je t’aime aussi, gronda-t-il en bondissant sur moi.

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— Comment vous êtes-vous lancé dans une vie de crime ? lui demandai-je en essayant de le pousser à la conversation. J’ai des enfants, donc j’aimerais surveiller les signes avant-coureurs.

Après un moment, il se tourna pour me regarder.

— C’est comme ça que vous discutez ? Vous essayez de m’insulter ?

— Eh bien, je disais justement à mon meilleur ami l’autre jour que je pensais que la vie de chacun pouvait être un exemple, une leçon, vous ne pensez pas ?

— « Meilleur ami » ? Qui parle comme ça ? demanda-t-il en ouvrant la porte et me poussant à travers.

— Vous n’avez pas de meilleur ami ? demandai-je en le notant mentalement, me retournant pour le regarder par-dessus mon épaule.

— Je…

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— Franchement ? Tu penses que les US Marshals séduisent les gens avec le sexe ?

Dit comme ça, ça avait l’air vraiment idiot.

— Nous abattons les gens ! Nous les mettons en prison et nous les protégeons ! Nous n’organisons pas des opérations sophistiquées où nous couchons pour obtenir des secrets d’État. Ça, c’est la CIA !

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— C’était tellement bien, ma petite citrouille, roucoula-t-elle.

— Je suis la meilleure danseuse de ma classe.

— J’en suis sûre, dit-elle en riant, ne me voyant toujours pas.

— J’en suis sûr, ricana dans sa barbe un type que je ne connaissais pas. Avec deux papas, comment pourrait-il en être autrement ?

J’étais sur le pas de la porte, hors de vue et pas vraiment dans la pièce, mais même de là où je me trouvais, je sentis que cela jeta un froid.

— Quoi ?

La voix de Regina claqua comme un fouet quand elle se tourna vers l’homme.

— Qu’est-ce que vous venez de dire ?

— Michael.

La voix de Thomas Kage, le père de Sam, explosa dans la pièce.

— Ton ami… quel est son nom, déjà ?

— Noah.

— Oui, Noah : il ne peut pas rester dîner. Sors-le de chez moi.

Comme un chien. « Sors-le ».

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MON MARI, mon frère, ma famille et mes amis diraient que oui, Jory Harcourt est un aimant à ennuis, mais je pense que c’est plus une coïncidence qu’autre chose quand le destin décide de me jouer des tours. Surtout cette fois alors que je rentrais chez moi après avoir déposé mes enfants, un trajet que j’effectue du lundi au vendredi, normalement sans incident. Comment étais-je censé savoir que je me retrouverais dans le collimateur d’un fou ?

— Un quoi ? me demanda le policier qui prenait ma déposition à l’hôpital.

— Un aimant à ennuis, lui dis-je en soupirant profondément.

— Comment avez-vous été assommé ?

— Je suppose que la dame à qui j’ai dit de rester dans son 4x4 a ouvert la porte très vite et comme j’étais assis juste à côté de sa voiture… voilà.

Il acquiesça.

— Je vois.

— Voilà pourquoi les vans sont mieux, les portes coulissent, l’éduquai-je.

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J’étais si fier de lui et le lui disais tout aussi souvent. C’était un père extraordinaire, un mari merveilleux, un fils génial et le genre d’ami que n’importe qui aurait été heureux d’avoir. J’étais partial parce que je l’aimais, mais je voyais malgré tout la façon dont les gens le regardaient et je connaissais la vérité. Quatre ans après ses débuts à son nouveau poste en tant que Marshal, il était désormais responsable de la succursale de Chicago et supervisait cinq adjoints et trois autres employés. J’avais cru qu’en évoluant, il deviendrait shérif, mais apparemment tout ce qu’ils avaient fait, c’était ajouter le titre de « Superviseur » à son poste. Shérif, c’était un poste complètement différent. Cela n’avait aucun sens, d’un point de vue occidental. Dans tous les films que j’avais vus, l’adjoint devenait shérif. Comme toujours, Sam s’était contenté de secouer la tête.

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Extrait ajouté par MAMIKAT31 2018-08-13T17:37:15+02:00

Pa, dit Kola, qui est-ce que je vais épouser quand je serai grand ?

— Je ne sais pas, ça dépend de qui tu tombes amoureux.

— Mais est-ce que ce sera un garçon ou une fille ?

— Je n’en ai aucune idée, mon amour. Celui que tu veux.

Il réfléchit.

— Est-ce que je dois aller à l’université ? Mica a dit que son père avait dit qu’il devait aller à l’université.

— Oui, tu dois aller à l’université.

— Est-ce que Daddy est allé à l’université ?

— Non.

— Alors pourquoi est-ce que je dois y aller ?

— Si tu veux faire un travail comme votre Daddy, alors tu n’es pas obligé, mais si tu veux être vétérinaire et t’occuper des chats comme Frisquet, alors…

— Ouais, je pense que je veux faire ça.

— Alors tu dois aller à l’université.

— D’accord, alors j’irai à l’université.

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J’observai son visage et n’y vis qu’un sérieux absolu.

— Je vois bien Hannah et Kola, et ils sont bizarres, dit-il en haussant les épaules, parce que tu es bizarre, mais les miens sont pareils, exactement pour les mêmes raisons. Mes garçons seront un peu tordus, parce que Loudon et moi le sommes. Aucun moyen de l’éviter. Tu es un bon père. Je me suis toujours dit que tu le serais.

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