Andreas Auer, Tome 2 : Qui a tué Heidi ?

Un bon deuxième tome, qui prend son temps, un peu trop parfois, mais qui se lit toujours aussi bien et est toujours aussi addictif.

Heidi est-elle la jolie petite fille des alpages de nos livres d'enfants ?

Mais l'autre question qui se pose est : pourquoi l'avoir tué ?

"Antoine se redressa. Il essuya ses larmes avec sa manche en regardant le corps inerte...

- Adieu Heidi, balbutia-t-il.

Soudain, depuis le sommet d'un nuage orageux un sillon lumineux fendit le ciel et un éclaire s'abattit sur la crête de la Dent Favre qui était faussement appelé Petit Muveran sur les cartes de la région. Quelques secondes plus tard, une canonnade assourdissante résonna en écho à la douleur d'Antoine. "

Qui a donc bien pu tuer Heidi ?

Serait-ce Litso Ice, visage de glace, toujours impassible et froid qui parcours les villes au gré de ses contrats envoyés par son commanditaire ?

Serait-ce l'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère ?

"Un jeune homme.

Un visage d'ange.

Des traits androgynes.

Moins femme que sa mère quand il revêtait ses habits.

Moins homme que son père dans sa tenue de tous les jours.

Mi-homme mi-femme, ni homme, ni femme."

L'enchaînement des événements va conduire l'inspecteur Andreas Auer a mener son enquête.

Depuis la dernière série de meurtre à Gryon, l'automne précédent, il se pose beaucoup de questions. Il sent un part d'ombre en lui, il veut comprendre, quelque chose lui échappe.

Mais voilà le destin fait que décidément Gryon n'est toujours pas un petit village paisible des Alpes Vaudoise.

Dans ce nouveau roman on retrouve avec grand plaisir Andreas Auer, Mikaël, minus ainsi qu'un nouveau petit compagnon.

Sa fine équipe policière est toujours fidèle au poste mais cependant un peu moins présente, mais toujours aussi efficace.

Les chapitres sont courts et rythmés. Chacun d'eux est consacré à des personnages différents et récurrents. Cette façon d'aborder l'intrigue donne l'impression d'avoir plusieurs histoires dans l'histoire. On se perd en imaginant toutes sortes d'hypothèses jusqu'à ce que les pièces du puzzle s'imbriquent à la fin du récit.

L'écriture est fortement imagée, détaillée, et décrit à la perfection les endroits cités. On voyage, on visite, comme dans un bon guide touristique ou gastronomique.

Maintenant vu la fin du livre on ne peut que demander à quand la suite ???

Une petite déception ce livre que j'attendais de lire depuis si longtemps. Peut-être que j'en attendais trop ou que j'aurais du lire le premier tome pour me familiariser avec les personnages. J'ai trouvé que l'histoire mettait beaucoup trop de temps à vraiment décoller, je n'ai pas aimé non plus les personnages notamment AUER qui arrive sur l'enquête tel un Messie qui connaît toutes les réponses alors que c'est son conjoint qui lui trouve toutes les informations. Sa collègue Karine n'est pas non plus attachante, elle veut être calife à la place de son soit-disant ami Auer, mais n'a visiblement pas les compétences d'ailleurs dans l'enquête elle est inexistante. Trop de personnages secondaires, notamment la pasteure, dont le rôle ne sert à rien mis à part faire un lien avec le premier tome. La fin s'améliore côté rythme mais je n'ai pas ressenti l'ambiance particulière aux thrillers, ni d'angoisse et d'empathie pour les personnages. Le lien est là pour nous donner envie de lire le tome 3, mais je ne pense pas que ça sera le cas pour moi.

Un polar qui donne les frissons, qui tient en haleine. L'auteur embrouille les pistes et maintient le suspens jusqu'au dernier paragraphe. Une fois le roman terminé, vous n'aurez qu'une envie, lire le suivant.

Malgré quelques réticences au premier abord, « Qui a tué Heidi? » de Marc Voltenauer s’est révélé être une belle surprise et une jolie découverte. Que se soit le cadre et les personnages hors normes et atypiques qui font du bien ou l’intrigue et l’histoire aux nombreuses facettes, tout m’a conquis dans ce livre. Avec des chapitres ultras courts, les fils conducteurs sont parfaitement maîtrisés pour faire croitre le suspense et l’intérêt et les pages défilent alors très rapidement. Agrémentée de quelques frissons, l’histoire finit par nous surprendre et après une telle complexité maîtrisée, on referme ce livre assez scotché et totalement satisfait!

Deuxième opus des enquêtes de l’inspecteur Auer et encore une fois j’ai pris un grand plaisir à suivre cette nouvelle enquête au cœur des alpes vaudoises.

L’intrigue est parfaitement menée les chapitres s’enchaînent à une vitesse folle et l’auteur nous mène sur des pistes mais qui ne sont pas forcément celles que l’on pensaient.

J’aime l’écriture fluide, les descriptions des magnifiques paysages suisses, et surtout j’aime les explications de l’auteur sur des sujets qu’il maîtrise. Un thriller glaçant où l’on en apprend encore plus sur l’inspecteur sur sa personnalité. Quant à la fin elle m’a surtout donné envie d’acheter le troisième opus de l’auteur « l’aigle de sang ».

Je dois dire que j'ai l'impression d'être un peu passée à côté de ce roman, soit je l'ai lu à la mauvaise période ou alors j'avais trop d'attentes par rapport aux avis que j'ai pu en lire...

J'ai mis un temps fou à rentrer dans l'histoire, et à mon sens elle ne démarre réellement qu'après 200 pages, ce qui est long... Je suis adepte des thrillers qui démarrent sur les chapeaux de roues et qui vous entraînent des les premières pages pour vous lâcher, hagard, après le dénouement.

Le plus est sans conteste les chapitres très courts qui donnent du rythme à l'histoire et m'ont permis d'en venir à bout!

On se plonge au coeur de Gryon, et bien qu'il ne s'y passe pas grand chose au départ, on découvre petit à petit ses habitants et des cadavres: vaches, humains, tout semble lié et bien trop évident de prime abord. Au fur et à mesure des pages on prend conscience de la complexité de l'affaire. Je dois avouer que le dernier tiers du roman a filé à toute allure, prise entre l'envie de découvrir le fin mot de l'histoire, et le sort réservé à chacun.

En quelques mots, ce fut une découverte mitigée, entre des thèmes interessants, bien traités et innovants dans certains aspects mais avec une histoire qui peine à démarrer...

Quel plaisir de retrouver le couple que forme Andréas et Mickaël, inspecteur et journaliste, un duo de choc. J’apprécie toujours la normalité de ce couple homosexuel si bien décrite dans leur fonctionnement. Nous retrouvons le petit village de Gryon sous les projecteurs. Andréas est suspendu et forcé à prendre quelques semaines de repos se retrouve à faire « le fermier » auprès de son ami Antoine. On découvre une bande de copains tous plus ou moins bancals affectifs, un tueur à gage venu de l’Est et des meurtres qui s’enchaînent, même les vaches sont en danger. J’ai bien accroché à ces deux enquêtes menées de mains de maître par Andréas aidé de Mickaël et celle de Karine et son équipe. On retrouve les personnages rencontré dans Le dragon du Muveran et on va ici en apprendre un peu plus sur Andréas mais pas encore assez à mon goût mais je saurai être patiente au vu du final, il y a l’espoir d’une suite. C’est toujours un plaisir de découvrir le petit nom donné au tueur ici : « celui qui s’enivrait du parfum de sa mère ». Je crois que cela va devenir comme une signature de l’auteur après « l’homme qui n’était pas un meurtrier ». J’ai aimé aussi celui de Mangiafuoco …celui qui tire les ficelles. J’ai adoré me faire avoir comme une bleue et me faire mener par le bout du nez car même si je pensais avoir cerné le coupable, j’étais à côté de la plaque, heureusement que je ne suis pas flic. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, les chapitres sont courts et rythmés et nous ballottent entre enquêteurs, tueurs et victimes sur fond de scandale immobilier et de jalousie entre éleveurs. Beaucoup de rebondissements et puis arrivé au deux tiers du livre c’est le gros coup dur, nous entrons dans une partie beaucoup plus intime et pleine d’émotions. Ici il va falloir payer de sa personne pour continuer à vivre.

Un excellent thriller suisse, véritable ethno polar qui dépayse, et booste comme jamais.

Bonne lecture.

J'ai mis un peu de temps à entrer dans le 2e tome des enquêtes d’Andreas Auer mais dès que les évènements s'accélèrent, j'ai à nouveau été happée par le récit.