Extraits

" On se sert de l'avenir pour échapper au présent "

"- Donc ce type, ai-je dit de la porte du salon, François Rabelais, le poète, a dit sur son lit de mort : " Je pars en quête d'un Grand Peut-Être. " Voilà ma raison. Je ne veux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut-Être."

" Ma peur, la voilà, j'ai perdu quelque chose d'important que je ne peux pas retrouver alors que j'en ai besoin. C'est la peur du type qui a perdu ses lunettes et à qui l'opticien annonce qu'il n'y en a plus une seule paire dans le monde entier, qu'il devra faire sans dorénavant. "

"Je pars en quête d'un Grand Peut être."

Voilà ma raison, je ne peux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut être.

Un moment où il faut retirer le sparadrap même si ça fait mal. Mais après, c'est fini et on est soulagé.

<< Les adolescent se croient invincibles >>

-CE COUP-CI, C'EST LA GUERRE! a hurlé le Colonel le lendemain matin.

Je me suis tourné pour vérifier l'heure à mon réveil: 7h52. Mon premier cours à Culver Creek, français en l'occurrence, commençait dix-huit minutes plus tard. J'ai cligné des yeux plusieurs fois avant de voir où était le Colonel. Il était debout entre le canapé et <<TABLE BASSE>>, tenant ses tennis éculées, plus grises que blanches, par les lacets. On s'est regardés un long moment. Puis, presque au ralenti, un sourire a commencé d'éclairer son visage.

-Je dois leur reconnaître ce mérite, a-t-il fini par dire. C'est très malin.

-Quoi? ai-je demandé.

-Hier soir, avant de te réveiller, ils ont pissé dans mes chaussures.

-Tu es sûr? ai-je dis en réprimant une envie de rire.

-Ça te dirait de sentir? a-t-il proposé en me tendant les chaussures.

Je me suis demandé pourquoi il ne défendait pas sa copine. Je m'en serais fichu si la mienne avait été un cyclope barbu à Jaguar. J'aurais été content d'avoir quelqu'un à qui rouler des pelles.

Il a sorti une cigarette de son paquet et il l'a jetée dans l'eau.

Spoiler(cliquez pour révéler)- Qu'est ce que tu fais? me suis-je insurgé.

-Pour elle, a-t-il répondu.

J'ai ébauché un sourire et j'ai suivi son exemple, en lançant à mon tour une cigarette dans l'eau. J'en ai donné une à Takumi et une à Lara, et ils ont fait pareil. Les cigarettes ont dansé au fil de l'eau, avant de disparaître de notre vue, emportées par le courant.

-Oui, a confirmé Takumi. Je suis au courant.

-Et donc, tu as eu les boules, mais depuis vous avez pris une douche ensemble avec le Gros, et tout baigne. Excellent. Revenons à la nuit en question..., a repris le Colonel.

"-Le plus beau jour de ma vie est le 9 janvier 1997. J'avais huit ans, et ma mère et moi, on est allées au zoo avec l'école. J'ai aimé les ours. Elle a préféré les singes."

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" -Action ou vérité, le Gros ? a dit Alaska, prenant les devant.

-Action.

-Roule-moi une pelle.

Et je l'ai fait.

Aussi rapide que ça. J'ai ri. Nerveusement. Elle s'est penchée sur moi, elle a incliné la tête et on s'est embrassés. Zéro épaisseur entre nous. Nos langues dansant dans la bouche l'un de l'autre dans un mouvement de va-et-vient emmêlées. Elle sentait la cigarette, le soda, le vin et le stick hydratant pour les lèvres. Elle a avancé la main pour suivre la ligne de ma mâchoire. Sans cesser de nous embrassés, on s'est allongés, elle sur moi, et j'ai commencé à remuer sous elle. A un moment, je me suis détaché.

-Qu'est ce qu'il se passe ?

Elle a posé un doigt sur mes lèvres et ont a recommencé à s'embrasser. Soudain, elle a pris ma main et l'a fait descendre jusqu'à son ventre. Je me suis glissé doucement sur elle et j'ai senti son dosse cambrer comme une liane.

Je mesuis écarté.

-Et Lara ? Et Jake ?

Elle m'a fait signe de me taire.

-Moins de langues, plus de lèvres, a-t-elle chuchoté.

Et je me suis exécuté du mieux que j'ai pu. De mon point de vue, tout tenait à la langue, mais c'était elle l'experte.

-Putain c'est écrié le Colonel assez fort. Ca va pas tarderà chauffer.

Maison n'y à pas prêter attention. Alaska à repris ma main et elle l'a fait remonter jusqu'à sa poitrine. Je l'ai caresser du bout des doigts, sous lecorsage, mais sur le soutient-gorge, puis j'airefermé la main sur son sein et je l'ai pressé délicatement.

-Tu te défends bien de ce côté-là, a t-elle murmuré, sans quitté mes lèvres.

Nos corps bougeait à l'unisson, je me suis glissé entre ses jambes...