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Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse.
Afficher en entierTu sais, Alexandre, ce proverbe : « Qui ne se plante pas ne pousse jamais», je crains que tu n'exploites pas tous ses sens... C'est dommage. Ton jury pourrait te le reprocher.
- Comment ça ?
Certes, il faut se tromper pour grandir. Et cela vaut autant dans ton métier que dans ta vie personnelle! Mais, d'après moi, l'essentiel est ailleurs. Elle s'arrêta et donna des petits coups avec sa canne pour l'enfoncer dans le sable. Mon garçon, il faut se planter dans la terre. Comme un arbre... Étendre ses racines pour pousser.
Pourquoi tu me dis ça ?
Parce que Margaux et toi, vous me donnez parfois l'impression de pousser trop vite sans prendre le temps de vous enraciner. Comme des peupliers... À la prochaine tempête, vous risquez de tomber.
Afficher en entierla vie c'est comme une boite de chocolats; A chaque saveur, son histoire .
Afficher en entierC’est ça, elle devait être inventive. Trouver de nouvelles règles. Avec de nouveaux enjeux. Parce que la vie était un jeu. Et Nietzsche – le philosophe, pas son chien – ne disait-il pas que chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer?
Afficher en entierJacqueline avait rêvé de ce saule pleureur la nuit dernière, c'était un signe. Elle s'était empressée d'aller l'acheter en sortant de l'hôpital. L'arbrisseau prendrait place au fond de son jardin, entre son potager et les arbres fruitiers. Un de ces jours, quand le tronc serait plus vigoureux, quand ses branches se courberaient vers la terre, il la pleurerait, fouetté par le vent et les embruns. Fidèlement, silencieusement. Et cette pensée la fit sourire en poussant la chansonnette .
Afficher en entierMieux vaut ajouter de la vie aux années qu'ajouter des années à la vie .
Afficher en entierCes hommes, accoudés aux fenêtres, fatigués de ne rien faire, et ces femmes brodant derrière les barreaux, il leur donnait raison. Ce n’est pas leur vie qui tournait aux ralenti, mais la sienne qui allait trop vite. Comme un train fou lancé sur des rails. Un train qui ne savait pas où il allait et qui n’avait jamais appris à freiner .
Afficher en entierJacqueline voulait choisir le moment où on lui annoncerait la fin. Et surtout qui le ferait. Elle se sentait prête et n’avait pas peur de la mort. Sa vie avait été bien remplie. Peut-être pas au rythme des jeunes d’aujourd’hui, mais avec le tempo lent et serein des jours qui se ressemblent. Elle n’avait aucun regret. Sa seule inquiétude : partir avec ce sentiment que le monde ne tournait pas rond. Un monde craintif, pressé. Un monde qui s’empêchait de rêver. Oui, c’était cela qu’elle ne pouvait accepter. Margaux et Alexandre s’empêchaient de rêver. À eux deux, ils incarnaient son monde miniature. Sa petite famille. Comment les laisser avec le sentiment qu’ils prenaient la mauvaise direction ? Pas maintenant. Pas comme ça. Elle ressentait le besoin impérieux de se recentrer sur eux avant de partir. Les larmes coulèrent sur ses joues en même temps qu’une bouchée de praline fondait dans sa bouche. Un petit répit, docteur ? Le temps de m’assurer que tout ira bien pour eux .
Afficher en entierJe me suis dit que l’ordinaire pouvait avoir un goût d’extra,
Quand je pensais à toi.
Qu’il ne fallait pas chercher loin.
Que ce n’était pas une question d’endroit. De moment.
Que c’était toi.
Juste toi.
L’extra dans mon ordinaire.
Alors, voilà.
J’ai fermé les yeux et j’ai pleuré.
Pleuré parce qu’il était trop tard ...
Afficher en entierQuand quelqu'un disparaît on n'y pense jamais .
A quoi ?
A réparer les vivants. Ceux qui restent ..
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