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Quintette de Los Angeles, Tome 1 : Perfidia



Description ajoutée par x-Key 2015-04-10T22:32:18+02:00

Résumé

Perfidia inaugure le second Quatuor de Los Angeles, prélude au premier, encore plus ambitieux et qui reprend ses personnages devenus célébrissimes à l'époque de leur jeunesse. « C'est mon roman le plus ample, le plus détaillé sur le plan historique, le plus accessible sur le plan stylistique, et aussi le plus intime. Plaintif, mélancolique, il plonge dans la trahison morale de l'Amérique au début de la Seconde Guerre mondiale, avec l'internement de ses citoyens d'origine japonaise. Une histoire épique et populaire de Los Angeles en décembre 1941. Ce sera du jamais-vu », promet Ellroy.

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Classement en biblio - 39 lecteurs

extrait

Dudley se masse les poignets. La douleur est lancinante dans ses mains, dans sa tête. C’est l’alcool à 80 degrés et les vers toxiques.

– Énoncez-moi les conditions de ma remise en liberté.

– Vous serez libéré lorsque toutes les conditions suivantes auront été remplies : vous veillerez à ce que votre affectation au renseignement militaire vous envoie au Mexique, et vous travaillerez avec moi à contrecarrer le sabotage entrepris par les forces de l’Axe, en dépit de nos sympathies envers l’Axe. La libération de vos hommes est subordonnée à la remise d’une importante somme d’argent.

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Commentaires récents

Diamant

Dans le lent écueil des émotions et des convoitises s'écoule le crépuscule de Los Angeles. Un sentiment glacé étreint la crête des collines peu propice aux vivants. Semblable à une danse lente, la pavane d'un rêve défunt, le livre de James Ellroy ondoie, déferlante régulière et rythmée.

L'Histoire étreint les protagonistes, les lamine, les essore, les embrasse et les rejette. le roman se déroule dans un court laps de temps juste avant et après l'attaque de Pearl Harbor. Les Etats-Unis vont entrer en guerre. Dans un frénétique dérèglement de tous les sens, les femmes et les hommes du récit, personnages principaux ou secondaires, imaginaires ou réels, abdiquent de leur âme ou du peu qu'il leur en reste. Ce sont des plantes vénéneuses qui s'entredévorent. Les plus fragiles et « innocents « auront leur part. Leur Part d'ombre. Ce n'est même plus survivre, c'est essayer de s'arracher au tourbillon infernal de la boite à Pandore. Ellroy l'a ouverte. En sort comme toujours : la terreur, la corruption, l'argent, le sexe, le pouvoir, les manipulations, les minorités, le racisme, la religion, la violence, la rédemption, l'amour et la mort.

L'écriture serrée, limpide, plus classique (certains trouveront plus banale ?) est toujours aussi brillante dans son intelligence et sa construction. Elle semble effectivement débarrassée du foisonnement, du tumulte, de l'outrance pour ne garder que la substance vitale. le rythme du livre est une course de loup. Une cadence soutenue, ample et silencieuse ; qui ne lâche rien.

Parlons, en autre, des phrases, des mots répétés ; parfois dans un même paragraphe. Outre le tempo linguistique, elles soulignent la réflexion des personnages, leur impuissance parfois, leur satisfaction aussi. Point de rabâchage. le staccato des mots égrenés. Une litanie obsessionnelle qui tourne à l'incantation. Car ils sont tous obsédés ; ils et elles. Obsédés par leurs amours, leurs haines, leur foi, leurs chimères, leur loi, leurs vices. Ils sont obsédés par L.A., ville des mirages.

Dans ce livre aucune distance entre l'action et le ressenti des personnages. C'est la même cadence, le même niveau d'écriture. L'immédiateté du récit vous met dans le rôle du double invisible. Vous êtes dans leur tête, dans leur coeur et dans leurs gestes.

On les retrouve tous dans la jeunesse et pour certains dans la genèse de leur existence littéraire. Celles et ceux qui sont dans les deux séries d'Ellroy : le Quatuor de Los Angeles et Underworld USA.

Dans Perfidia les trois pivots du récit sont :

Dudley Smith, figure emblématique du LAPD, Monstre parmi les monstres. En passe de devenir une sorte de légende urbaine. Les plus belles pages romantiques sont pour lui.

William H. Parker, son rival au sein du LAPD, soumit à ses tentations, son idéal et à sa rédemption impossible.

Katherine Lake : j'écrivais pour le Dahlia noir qu'elle se sauvait et se croyait sauvée. Dans Perfidia, elle commence cette ascension.

Et la pierre de soutènement :

Hideo Ashida : Jeune docteur en biologie et criminologie, japonais, travaillant au sein du LAPD en cette période qui va voir la spoliation, l'arrestation et l'internement dans des camps d'une majorité de la population japonaise de Los Angeles. Ashida peut être vu comme était Upshaw dans le Grand Nulle Part. le coeur révélateur, la figure emblématique, la symbolique à la fois accusatrice et expiatoire de tous les autres et de cette ville. Et comme Upshaw, Ellroy en fait un personnage attachant, un type malgré tout « bien ». Evidemment, il cherche à sauver sa peau au sens propre et figuré. Ellroy lui confère une forme de pureté originelle même dans ses doutes et ses trahisons.

Et puis il y a tous les autres : Claire de Haven, Buzz Meeks, Blanchard, Bleichert, Jack Webb, Ward J. Littell, etc… Convoqués pour le festin.

La grande force de James Ellroy, outre un talent – et beaucoup, beaucoup de travail – inné pour narrer une histoire, est d'insérer dans un déferlement de bassesses, des joyaux de douceur, de bonté et d'amour romantique idéalisé et passionné. C'est dans ces moments là que je le trouve le meilleur.

J'ajoute, bien sûr, car cela va de soi avec Ellroy, que ces quatre personnages principaux ont un sentiment de supériorité issu de leur grande intelligence et lucidité ; ce qui ne les empêche pas de faillir et parfois de chuter momentanément.

Les femmes sont magnifiques, d'une justesse troublante. Ce sont des personnages féminins forts, perdus, combatifs, avec un regard sans concession sur les hommes.

Les hommes sont des vautours, des loups et des agneaux. Tous sont assujettis à cette ville pieuvre, qu'on imagine ne pouvoir s'épanouir, grandir que dans la violence, le sang et l'ordure.

Grand travail de traduction de Jean-Paul Gratias. Tout est en subtilité, finesse dans ce dernier James Ellroy. Et j'ai failli oublier l'ironie et le grotesque saupoudré tout le long de ce volumineux roman, ce qui ajoute un parfum cocasse. Cette horlogerie bien huilée vient d'une traduction qui pour moi « coule de source ».

Perfidia, premier roman de la nouvelle tétralogie de James Ellroy. Pépite incandescente dans l'orbite des nuits blanches du roman noir.

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Lu aussi

Le coffret m'avait été conseillé par mon libraire et malheureusement je n'ai pas accroché et je dois admettre que j'ai eu du mal à le terminer.

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Bronze

Apprécier un Ellroy, ça se mérite.

Ce n'est pas un polar qu'on dévore, mais qu'on prend le temps de déguster pour n'en rater aucune saveur. C'est à lire lentement pour bien capter et mémoriser chaque détail, sous-entendu ou allusion qui ont tous leur importance dans ce tableau d'ensemble qu'est un roman d'Ellroy. On utilise souvent l'analogie du puzzle pour un polar, elle est on ne peut plus vraie ici.

Qui plus est, l'action se déroule du 6 au 27 décembre 1941, jour par jour, quasiment heure après heure, si ce n'est geste après geste de chaque personnage.

Autant dire qu'il vaut mieux le lire quand on a du temps devant soi, et avec l'assurance de ne pas être dérangé(e).

Sur le style d'écriture, je le trouvais assez "clinique", avec l'impression que l'auteur écrivait presque un rapport dès qu'il s'agit des personnages masculins principaux, tous policiers. Le style est très différent dès qu'il s'agit du personnage féminin central (Kay Lake), et alors la narratrice (car il s'agit de son journal), comme si Ellroy lui laissait galamment la place. Une écriture à deux en somme.

En fait d'écriture, il est souvent fait allusion à une certaine musicalité chez Ellroy, en particulier le jazz.

C'est effectivement le cas ici : celle d'une double écriture Ellroy-Lake, peut aussi être vue comme une partition à quatre mains, d'autant que Kay, à ses moments perdus, joue du piano (plutôt du classique, pas de jazz), et qu'il est fait régulièrement allusion dans le roman à Perfidia de Glenn Miller.

Rien n'est anodin chez Ellroy.

Ce titre du roman qui résume à lui seul l'ensemble de l'histoire est donc aussi le titre de cette musique qui fait toute l'atmosphère du roman et de cette époque.

Toujours est-il hautement appréciable de lire un auteur qui visiblement ne prend pas ses lecteurs pour des idiots.

Je pourrais encore en dire beaucoup sur l'époque (difficile de considérer les Etats-Unis comme une démocratie après ça) ; sur les personnages masculins (troubles, alcooliques et/ou accros à la drogue, obsédés par les/certaines femmes, toujours à tremper dans différentes magouilles, et leur violence) et en particulier Dudley Smith qui avec ses multiples défauts est un des personnages les plus troubles mais aussi le plus constant ; sur les personnages féminins (forcément superbes, forcément intelligentes, forcément manipulatrices, fières, hautaines, de fort caractère) dont Bette Davis, excusez du peu !

Donc beaucoup à lire, et beaucoup à dire comme toujours chez Ellroy.

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Argent

Bonne nouvelle.

Extorsion ne m'avait pas emballée. Underworld USA m'avait un peu perdue; je retrouve du Grand Beau Classique Ellroy avec Los Angeles, le mordant du grand Molosse... et un jeune flic nommé Smith. Dudley Smith.

Welcome back, Dear.

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Pas apprécié

non vraiment là je n'y suis pas arrivée (surtout que le livre fait plus de 1000 pages) j'ai du abandonné

Je n'ai vraiment pas aimé

Lent, long, compliqué, mal écrit ..... rien ne m'a branché dans cette lecture

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Diamant

Vraiment superbe, un style électrique, le meilleur livre de ellroy

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Date de sortie

Quintette de Los Angeles, Tome 1 : Perfidia

  • France : 2015-05-06 (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Perfidia - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 39
Commentaires 6
extraits 7
Evaluations 10
Note globale 7.5 / 10