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Commentaires de livres faits par quoi-de-neuf-docteur

Extraits de livres par quoi-de-neuf-docteur

Commentaires de livres appréciés par quoi-de-neuf-docteur

Extraits de livres appréciés par quoi-de-neuf-docteur

date : 20-04-2021
Mon père a arrangé mon mariage. J’aurais bientôt vingt-et-un an, et j’aurais pu continuer sur ma lancée.

Mais il y a Cass, ma petite sœur. La personne dont je suis la plus proche au monde ; la seule ayant des visions qui rivalisent avec les miennes. Nous sommes aussi proches que possible. Ou du moins nous l'étions, jusqu'à ce que mon père me bannisse. Il a compris la moitié de son secret, elle prédit l'avenir dans ses rêves. Il veut Cass pour lui tout seul, il veut exploiter ce pouvoir à ses fins.

Mais il est trop stupide pour savoir que je possède un don similaire. Elle rêve d'avenir ; je ressens les choses, tout au fond de moi.
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date : 20-04-2021
1- Bianka

J'essaie de ne pas trembler en regardant par la fenêtre du deuxième étage de l'ancienne ferme. Je me sens à l'étroit, claustrophobe, dans cette chambre minuscule. Quelque chose en moi hurle pour qu'on me laisse sortir, bien que je ne sache pas comment m'y prendre.

L'océan, lui, me comprend, au moins.

Je le contemple, vaste étendue couleur gris ardoise, impressionnant de brutalité, d'écume, de mousse et de vagues. Il reflète mon instabilité intérieure.

Je tire sur la traîne de ma longue robe blanche, je m'agite. La robe a au moins un siècle, portée par ma mère, sa mère et tant de femmes avant elle. Sa soie immaculée tend sur le crème, ultime étape avant que l'âge ne la jaunisse. Une centaine de petits boutons de nacre piquetés au dos de la robe, autant de symboles de pureté, générosité, probité et loyauté.

Je me demande combien de femmes se sont retrouvées dans ma situation, contraintes de se marier parce que le pater familias en a décidé ainsi. Je suis une bohémienne ; la parole du patriarche est d’or.
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date : 20-06-2020
-Je crois que moi aussi, je suis amoureux de toi.
Mon cœur est sur le bord de l'explosion en entendant ces
quelques mots. C'est la première fois qu'on me les
prononçaient et cela m'a fait quelque chose. Pour la première
fois de ma vie, je me suis sentie désirée et aimée. Nous
finissons ce que nous n'avions pas eu le temps de terminer
l'autre soir lorsque la frustration était à son comble.
Désormais, nous étions tous les deux apaisés.
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date : 20-06-2020
C'est fini, il ne pourra jamais plus m'atteindre, me
toucher, me faire du mal. Il n'existe plus. J'ai dû mal à réaliser
mon geste et en même temps je suis heureuse d'avoir pu en
venir à bout. C'est comme si toute ma peine et toute ma
douleur avaient plongé avec lui. J'attrape mon sac à dos où se
trouve mon arme et y met du poids à l'intérieur et le jette à
l'eau pour m'en débarrasser. Je n'en aurais plus jamais
besoin. Et je reprends la direction du port presque soulagée.
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date : 20-06-2020
J'ai vraiment l'impression d'être
dans un mauvais rêve. Ça ne s'arrête pas, jamais. Je suis
fatiguée, j'en ai plein la tête de tout ça, de Léna, de toi ! Mais
à qui je peux faire confiance maintenant ! Criais-je les larmes
aux yeux.
Je me retrouve désormais seule, trahie par tous ainsi que par
l'homme que j'aime, celui que j'avais choisi parce que je le
pensais différent. Je n'ai plus personne sur qui me reposer,
me confier et me sentir mieux. Personne sur qui compter
pour me soutenir dans ce procès.
Je suis complètement seule
comme jamais je ne me suis sentie.
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Il y a des intuitions qui ne s'expliquent pas. Il y a des pressentiments qui n'en sont pas. Les personnes trop terre à terre, celles incapables de rêver, les appellent des faits du hasard.
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Les âmes soeurs sont asexués, leur connexion se fait au-delà de la chair.
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Camille n’en revenait pas. Était-elle en train de se faire mettre dehors alors que cette grognasse la suppliait depuis des semaines de lui cracher le morceau ?
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date : 20-06-2020
Prologue
Paris, April Fool's Day
Now there was absolutrly no reason to panic. Everything was fine. Just so long as Daisy kept her eyes shut a little while longer. Chances were it was just a dream. But perhaps she should open them a tiny bit, just to be sure. Nice and slow, here we go...
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« Pour Campbell, le héros est le centre unificateur des autres mythes, car les mythes ont moins un rôle pseudo-scientifique d’explication du monde, que de formation des individus » (p. 93).
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« Enfonçant quelques touches de mon Korg philosophique, je peux activer le refrain kantien et chanter avec lui combien la recherche du beau est instructive politiquement » (p. 216).
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1 - Une simple vie...

J'ouvre un oeil... puis deux... Quelle heure est-il?
Je cherche mon smartphone perdu dans le labyrinthe créé par mes draps : Onze heures trente trois, et bien la matinée est foutue. Je sors difficilement de mon lit j'aurais bien dormi encore un peu...
Je suis rentrée à une heure du travail la veille, je travaille à l'aéroport je suis hôtesse d'accueil, alors j'avais bien mérité de dormir un peu. Enfin en week-end! enfin en repos puisqu'on est mardi...
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date : 19-06-2020
Au bout des deux premières heures, elle ne se sentait plus du tout en forme pour affronter les deux heures de maths qui allaient suivre. Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser que la vie serait bien plus belle sans cette matière. Annick trouva le prof « extra ». « Pas moi », affirma Margot. Le mieux que l’on pouvait dire à l’avantage de ce cours, c’est que le prof n’avait pas donné de devoirs.
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date : 19-06-2020
Margot partit enfin, inquiète de paraître si peu à la mode avec un cartable, terrifiée à l'idée d'avoir des profs sévères, tracassée par la crainte qu'ils se soient trompés et qu'il n'y ait pas de place pour elle en sixième.
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date : 19-06-2020
La réunion parents-professeurs allait commencer. Les profs étaient alignés comme les jurés du tribunal des affaires en faillite. Les parents, y compris le père de Margot, présentaient un front grave et sobre. L'assaut fut donné par Monsieur Gili : "Les enfants de la sixième/6 sont très effervescents, difficiles à contenir, et leur manque de concentration est certain."
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Chapter one
Swooping into an approach pattern over Treoir Island, Tristan spread his gryphon wings for descent before he ran out of power and crashed.
He'd flown two double shifts of surveillance flights in the past two days. Exhaustion pushed him to hurry up and get done, but rushing could be hazardous. He'd prefer a nice, smooth landing to slamming into the angry waves dousing boulders below the bluffs. Sunlight faded as the only sign of a day ending. A mist over the Irish Sea hid this realm from the other worlds.
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Chapter 2
When Evalle reached the platform, Khaki Guy was trying to open the doors on the parked cable car. They were probably powered by hydraulics.

No human could break those apart.

Khaki Guy held his hands back-to-back and pushed his palms out, inching the doors open. The mechanism controlling the gears cried in protest.

Just great.

Now she’d have to call in Sen, the VIPER liaison and a roaring pain in her backside, to fix that before she left. Sen could thaw out the security guard and purge the man’s memory while he was at it.

She called out, “You can’t ride without a ticket.”

Ignoring her, the guy leaned forward, growled in strain, and shoved the doors open with a bang before he turned around. He still looked just like Joe Suburbia, but then he opened his mouth.

Guttural demon voice came out. “Who are you?”

She respected any being’s strength, but she had to clue this creature in before he decided to go toe-to-toe with her. Sometimes clearing up any misconception saved getting her favorite clothes bloody. “My name’s Evalle. If you’ll come quietly with me, I won’t hurt you.”

“I don’t have to do what you say.”

“That’s where you’re wrong. She pulled off her dark sunglasses so he could experience the full effect of her glowing green Alterant eyes, a mark of being half Belador and half Medb. Don’t even get her started on that issue. The fact that she was an Alterant had played havoc with her life for as long as she could remember. “I’m with VIPER and I have authorization to take you in.”

He stared at her, or more like through her, not blinking, which was creepy on a human face. Then he asked, “We’ll go together?”

Did he think she worked on the honor system?

Sure, I’ll give you an address for the hidden VIPER headquarters in the North Georgia Mountains and you’ll turn yourself in while I go home and take a long hot bath.

If only. “Yes, we’ll go together.”

He nodded and turned back to the cable car.

“Hold it. This way, buddy,” she called over to him.

The words flew right past him as he climbed inside.

Just once she’d like a demon, or whatever he was, to cooperate. Evalle pulled out her dagger just to be prepared and walked over calmly, standing in front of the door. “Come on out and let’s go.”

The seats in the car lined the walls, wrapping around the inside. He sat on the far side near the front with his body leaning against the window.

Was he demented?

She’d dealt with a Cresyl demon once that had acted confused, but the Cresyl had been under a spell. A Medb spell come to think of it, from what Evalle had put together since then.

She considered using her kinetic power to lift him off the seat and float him out, but he was acting docile at the moment, which was way better than the alternative.
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Chapter 1
How am I supposed to find a demon among all these Santa elves and Christmas decorations?

Evalle Kincaid rubbed her gritty eyes and repositioned her sunglasses. She kept moving through throngs of locals from Atlanta’s suburbs, all enjoying the first weekend in November at Memorial Hall in Stone Mountain Park. She’d been here for four hours and it was only nine-thirty. A half hour yet until closing.

The park was decorated to celebrate the start of the holidays, and every tree was lit up. She’d never seen so many bright lights and happy freaking people.

Shoot, every surface glowed or sparkled. She wore dark sunglasses to protect her oversensitive eyes and to protect the locals from seeing those same green eyes glow.

Humans didn’t know about the strange beings that existed in their world. Like her. She was a Belador, one of an ancient line of warriors living secretly in the world today. But most Beladors looked human. Her weird eyes and deathly aversion to the sun came from her mixed blood.

Not her favorite topic to think about.

She squinted to avoid looking right into the hottest lights, because they kept messing with her vision.

If someone viewed the historic park from above, Memorial Hall would look like a glittering jewel against the dark night.

She’d be hearing Jingle Bells in her sleep tonight.

But even that would be better than the nightmares she’d had for the past week.

“Are you the Secret Service, babe?” a mouthy young guy wearing a dark pullover and dress pants asked Evalle.

“No.” She smiled and tried to pass.

“A Hell’s Angel?”

“No.” Without the smile this time.

He finally went on his way.

Okay, so she had on jeans, boots, a black jacket and dark glasses after sunset. She didn’t get the memo on wearing perky holiday colors, but that wouldn’t have changed her choice in clothes anyway, since this was her standard fare.

She caught sight of her potential demon again.

Or maybe between the lights screwing with her eyes, lack of sleep and wanting to go home, her brain was trying to help by convincing her that some poor schmuck might be a demon in glamour.
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Chapter 1
Evaller Muttered, "it's been thirty minutes and I don't see anything to kill". She hugged her leather motorcycle jacket tighter against the chilly night air and glanced over at Reece "Casper" Jordan.
"It's only been twenty minutes. Patience, Sunshine," Casper murmured.
"It's too cold for patience. And don't call me Sunshine". She had zero appreciation for January in Atlanta. The sun had set over five hours ago and the temperature hab to be in the low thirties by now.
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date : 18-06-2020
Il était près de vingt-trois heures lorsqu’une vieille camionnette blanche s’engagea sur le chemin boisé qui menait à une plage peu fréquentée. Après avoir roulé à vive allure pendant une dizaine de minutes, le véhicule stoppa sa course puis se gara le long des barrières.
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date : 18-06-2020
L'année précédant son départ pour le Brésil, le professeur recueillit sous son toit sa filleule Pénélope, qui venait de perdre ses parents alors qu'elle n'avait que dix-huit ans. Fort jolie, vive, et de caractère assez hardi, elle sema le trouble chez les jeunes gens des environs, et il lui arrivait souvent de rentrer à des heures indues.
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date : 18-06-2020
Chapitre 1 - Le message
6 août 1936
Installés à la table du Black Swan, le Dr Paul Hugues et ses amis levèrent une nouvelle fois leur verre en cette étouffante fin d'après-midi. C'était le second pub qu'ils visitaient et ils n'allaient vraisemblablement pas s'en tenir là. Ils avaient même prévu de passer en revue tous les établissements de Worcester avant de se séparer. Mais par quoi pouvait bien se justifier un programme aussi ambitieux? Un départ pour les antipodes? Un engagement dans l'armée?
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date : 18-06-2020
L'amour tisse sa propre tapisserie, déroule son propre fil d'or, son propre souffle caressant insuffle l'être à ses mystères bucoliques, vigoureux, doux comme les yeux des marguerites, ou gonflés de douleur. Et de sa propre musique il crée la chair de nos vies. Si les oiseaux chantent, les nus ne sont pas loin. Même le dialogue des grenouilles est enchanteur.
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date : 18-06-2020
Écorchée vive
Je suis une écorchée vive. Même si je le voulais, je ne pourrais pas le cacher. Ni même l'amoindrir et encore moins l'endiguer.
Ma raison saurait l'écrire, elle saurait vous raconter combien je l'ai malmenée, combien je continue à l'offusquer. A la desservir et à m'en moquer.
Je suis une écorchée vive. Les émotions n'entrent pas dans mon coeur. Elles se posent tout autour. Elle se posent tout autour depuis tellement de temps que ma cage thoracique est un amas d'émotions frémissantes, qui n'attendent que l'occasion d'être caressées, choyées, embrassées.
Ce sont elles qui font battre mon coeur, me font pleurer les yeux et me font écrire des mots. Ce sont elles qui font trembler ma peau, frémir ma voix et me font gémir parfois.
Elles sont ma raison d'être. Ma raison de vivre ici bas.
Je suis à fleur de peau, écorchée vive.
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date : 18-06-2020
L'orage
Il arrive parfois que l'orage gronde au fond de soi sans que l'on ne sache vraiment pourquoi.
Sans raison apparente, l'accalmie s'en va, notre ciel se couvre et notre coeur prend la force d'un nuage rutilant, gris et impatient prêt à exploser en dedans.
Loin des embellies, des fleurs et des oiseux qui chantent, notre moi profond se lie d'émoi avec le tonnerre, la braise et les phénix incandescents.
Ne plus pouvoir se contenir. Céder le barrage de nos paupières, de notre corps et de notre esprit et y laisser entrer l'orage. Le laisser pénétrer les pores de notre peau, les canaux de nos yeux et le sang de nos veines. Le laisser tout ébouillanter, tout enflammer, tout détremper de glaise et de lave mêlées.
Laisser l'orage gronder.
Laisser nos cordes vocales s'emporter, de notre poitrail se relever, en farouches guerrières. Se laisser hurler.
Laisser les poils de notre chair trembler, contre notre corps se hérisser. Se laisser emporter.
Laisser l'espoir s'en aller, de désespoir s'enrober, et dans le noir se dévoiler.
Se laisser aller.
Laisser notre être se nouer, exploser puis retomber. Laisser l'orage éclater.
Laisser les larmes rouler.
Se laisser retomber.
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"Dans ce cas, pourquoi est-ce que je n’y arrive pas ?
Parce qu’il me plaît.
C’est aussi simple que cela. Il a beau se comporter comme un malotru, quelque chose en lui m’attire. Je suis comme un papillon hypnotisé par la flamme d’une bougie. J’ai beau savoir que cet homme n’est pas pour moi, qu’il est un véritable poison, il me plaît."
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