Résonances...

J’ai déterré cette auteure grâce à @Nicolak. Depuis je m’amuse à collectionner ses livres. Mais pas seulement… à les lire aussi.

Je suis rapidement rentré dans l’histoire. Et je me suis également (ou évidemment) lié aux personnages : Michael (reporter) et Terry (jeune SDF).

C’est un méli-mélo de décès, qui nous mène à un ou plusieurs coupables (ça, c’est à vous de le découvrir !).

Entre enquêtes de voisinages, lecture de journaux et semée d’une tendre complicité, nos deux acolytes vont nous mener droit vers la vérité.

Un récit attachant, captivant et truffé de petite marque d’humour qui me fait dire que ce ne sera pas le dernier livre de Minette Walters que je lirais.

Bonne lecture !

Un roman très bien mené et très bien écrit, je dois l'admettre mais l'histoire a été trop longue pour moi, je n'ai pas été transcendée mais ne dénie pas les qualités littéraires de l'auteure qui sont indéniables.

La curiosité de Michael Deacon est-elle due aux résonances qu'éveille en lui son lent décodage de la vie de Billy Blake, le sans-abri mort de faim devant un congélateur bourré de nourriture dans le garage d'une luxueuse demeure londonienne ?

L'histoire commence par la découverte d'un clochard mort de faim dans une luxueuse maison de Londre, appartenant à une architecte du nom de Amanda Powell, qui, touchée par la triste fin du SDF, décide de prendre en charge ses obsèques. La présence du congélateur dans le garage d'Amanda prouve que l'homme, bien connu des services de police sous le nom de Billy Blake, s'est laissé mourir de faim, alors qu'il avait tout à portée de main.

Michael Deacon, journaliste spécialiste des sans abris, mène son enquète après avoir interrogé Amanda sur les raisons de son intérêt envers Billy. Pourquoi le clochard a t'il choisi la maison d'Amanda Powell? Pourquoi cette dernière montre tant d'intérêt pour lui, jusqu'à lui payer ses obsèques? Pourquoi s'est il laissé mourrir de faim alors qu'il y avait un congélateur plein à côté de lui? Autant de questions qui mèneront Michael dans les squatts et lui permettront de faire connaissance avec Terry, un gamin de 14 ans, lui aussi sans domicile, et qui avait été le protégé de Billy.

Quel rapoort avec le mot Résonance? La résonance a lieu dans le fait que les personnages principaux (Michael, le journaliste, Terry, le jeune SDF, Lawrence, l'avocat et ami de Deacon, Barry Grover, photographe au même journal) ont tous les mêmes problèmes affectifs et d'identités, et c'est en analysant les thèmes des relations familiales, du péché, de la misère et de la rédemption que l'auteur fait état de ces résonances.

Le roman est truffé de suspense, de fausses pistes et de rebondissements dont on ne se lasse pas. Le thème du luxe est opposé à celui de la misère, et Minette Walters, loin de s'imposer en tant que juge, décrit avec beaucoup de réalisme la souffrance de ces hommes et femmes qui vivent dans la rue. En bref, un roman que je vous conseille fortement si vous avez quelques heures à perdre. Un conseil cependant! Lisez à tête reposée, car le nombre d'intrigues fait qu'on se mêle facilement les pinceaux avec tous ces personnages!