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Jʼétais piégée. Jʼen avais la nausée.

— Quʼest-ce que tu veux ?

Un chaudron rempli dʼune mixture sentant le géranium était posé sur le plan de travail. Je ne mʼétais pas attendue quʼil me ramène du boulot.

— Que veux-tu, Maître, corrigea Al en souriant à pleines dents.

Je coinçai mes cheveux derrière mon oreille.

— Je veux que tu foutes le camp de ma cuisine.

Il me frappa violemment du revers de la main sans se départir de son sourire. Jʼétouffai un cri et cherchai à garder lʼéquilibre. Je sentis une poussée dʼadrénaline lorsquʼil me rattrapa par lʼépaule et me remit droite.

— Comme tu es drôle, murmura-t-il. (Son élégance toute britannique me glaça ; ses beaux traits ciselés se firent sévères.) Dis-le.

Jʼavais un goût acre de sang dans la bouche. Le plan de travail me faisait mal au dos.

— Quʼest-ce que tu veux, ô bienveillant maître de mes fesses ?

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Skimmer se força à sourire. Sa contenance bien proprette en avait pris un coup, mais elle donnait bien le change si lʼon considérait quʼelle avait quitté sa maison et son ancienne maîtresse pour faire renaître une relation avec sa petite amie du lycée, qui vivait avec la femme qui avait mis son nouveau patron sous les barreaux. Nʼoubliez pas notre prochain rendez-vous de la Vie des vampires morts, où Rachel apprendra que son frère, depuis longtemps disparu, est en fait un prince couronné de lʼespace. Ma vie était vraiment merdique.

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Je suis désolée, répéta-t-elle. Je mʼappelle Dorothy Claymor. Tu peux mʼappeler comme ça, si tu veux. Cʼest sans doute tout ce que je mérite.

Je parvins à faire ressortir un vague sourire sur mon visage.

— Rachel Morgan, dis-je en lui serrant la main.

Elle sʼimmobilisa. Je me retirai. Elle regarda Ivy, un éclair de compréhension dans les yeux.

— Celle qui a mis Piscary en prison, ajoutai-je pour mʼassurer quelle savait à quoi sʼen tenir.

Ivy fit un sourire mal à lʼaise. Skimmer recula dʼun pas et nous dévisagea. La confusion rendait ses joues rouge vif. On était dans la merde. Une belle merde puante et collante. Et le niveau montait dangereusement,

Skimmer avala sa salive.

— Cʼest un plaisir de te rencontrer. (Après une hésitation, elle ajouta :) Mince, alors ça cʼest con.

Je me détendis en lʼentendant admettre la difficulté de la situation. Elle allait faire ce quʼelle avait à faire, et moi aussi. Quant à Ivy... elle allait devenir folle.

Erica sʼavança dans un vacarme de colliers et de bracelets.

— Eh, euh... Quelquʼun voudrait un cookie, un truc comme ça ?

Oh, oui. Un cookie. Voilà qui va tout arranger.

On pourrait peut-être le faire[…]

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Le bustier me posa problème ; je finis par me résoudre à laisser les deux derniers centimètres ouverts. Je me contemplai une dernière fois et coinçai mon amulette de teint entre mon ventre et le bustier. Une fois le holster en place autour de ma cuisse, je contournai le paravent.

- Tu peux remonter ma fermeture,chéri? lançai-je gaiement. ( ce trait d'humour me valut un sourire aussi précieux que rare de la part de Quen ; il acquiesça et je lui présentai mon dos.) Merci, dis-je quand il eut terminé.

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- C'est typique, commenta Kisten. (Ses yeux exprimaient une tristesse caricaturale). Essayez d'être gentil avec les gens, rendez-leur le sourire, et qu'est-ce que vous récoltez? On vous maltraite et on vous vole.

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il fait partie de notre firme dis je. si il veut passer l'hiver à bouder dans le sous sol d'un garou, libre à lui, mais il ferai mieux de ramener son petit cul de pixie dans les parages aux retour des beaux jours, ou il va me gonffler royalement. je prie une grande inspiration avant d'ajouter et peut être que çà la convainera que c'est un menbre important de l'équipe et que je suis désoler.

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— Tu y travailles de toutes tes forces. (Il recula dʼun pas en souriant et me dévisagea.) Les fous sont bénis à leur manière. Il faut que je lance un groupe dʼétude sur la question. (Effrayée, je me pris le poignet et le serrai contre ma poitrine.) Et bientôt, tes semblables seront miens, Rachel Mariana Morgan. Tu peux me croire.

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Effrayée, je puisai de lʼénergie. Elle tendit les mains vers moi, le visage déformé par la colère. La ligne emplit mon chi comme une déferlante incontrôlable. Un éclair dʼénergie partit de mes mains et les brûla. Je nʼavais pas pensé à le maîtriser à lʼaide dʼun charme.

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Je compris quʼil me demandait la permission de jouer de ma cicatrice ; il voulait que je me laisse volontairement ensorceler. Le fait quʼil me demande mon avis me procura un sentiment de sécurité, même si je savais que cʼétait sans doute un leurre.

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Je ne voulais surtout pas éternuer. Le bruit des bottes dʼIvy dans le couloir attira notre attention. Nous nous tournâmes vers elle lorsquʼelle entra dans le sanctuaire, le sac à lʼépaule et une assiette de cookies à la main.

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