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- saluuuut nick. tu est le plus gros connard du monde, après ce que tu as fait à jax. si tu ramène ton cul famèlique à cincinnati, je te colle un manche à balai dedans et j'y met le feu compris?
Afficher en entierUne sorcière, une vampire et un pixie entrent dans un bar, pensai-je en pénétrant la première à La Queue de l’Écureuil. Il était tôt et le soleil n’était pas encore couché lorsque la porte se referma derrière Jenks, nous confinant dans l’atmosphère chaude et légèrement enfumée du restaurant. Nick la rouvrit immédiatement et entra à son tour. Et voilà la chute de la blague.
Afficher en entierL’air sinistre, Jenks interpella Ivy :
— Qu’est-ce que tu attends ? Que Dieu te donne le feu vert ?
Afficher en entierPar Clochette, cette putain au service de Disney !
Afficher en entierD’un geste fluide, Jenks me prit ma boisson et la jeta dans la poubelle la plus proche.
— Ça va ? demanda-t-il.
— Oh oui, m’enthousiasmai-je. (Je lui tendis ce qui restait de mon hamburger pour qu’il se charge de le jeter aussi.) Tu devrais le savoir. C’est toi qui n’arrêtes pas de mettre de la drogue dans ma bouffe, après tout.
Il me fit un sourire sournois, puis me prit galamment par le bras. Un gloussement m’échappa devant le côté ostentatoire de son soutien. J’en fus horrifiée. Bon sang, c’était injuste. Si je me retrouvais dépendante au Soufre par leur faute, ils allaient sacrément m’entendre – enfin, à condition que je me rappelle pourquoi j’étais en colère contre eux.
Afficher en entierEspèce de boule de morve d’araignée sans couilles, hein ?
dit-il en se dépêchant d’entrer dans la voiture lorsque j’ouvris la portière.
J’avalai ma salive en fixant le trottoir. Les gens se mettaient à courir, car les nuages s’ouvraient et l’averse commençait. Il était de retour. J’avais réussi à le ramener. Ce n’était pas parfait, mais il fallait bien commencer par quelque chose. La respiration chevrotante, je pliai le parapluie et pris place derrière le volant.
— Oh, ça va, fis-je en démarrant le moteur et en mettant le chauffage à fond pour Jenks. J’ai dû improviser.
Afficher en entierLe cimetière occupait quatre parcelles et s’étendait d’une rue à l’autre. Bien que personne n’y ait été enterré depuis près de trente ans, votre serviteur se chargeait de passer la tondeuse. Pour moi, un cimetière propre, c’était un cimetière heureux.
Afficher en entierNick me fit sursauter en se mettant à hurler.
Manifestement, il pensait qu’ils remettaient ça. Il criait mon nom, encore et encore.
— Du calme, abruti ! cria Jenks. J’essaie de t’aider !
— Ma faute, gémit Nick. (Il s’effondra en avant, retenu par ses liens.) Il l’a prise. II aurait dû me prendre moi. Je l’ai tuée.
Ra-ra, je suis désolé. Je suis désolé...
Afficher en entierLe soleil passait difficilement à travers les délicates feuilles printanières. Je frissonnai. C’est le froid, pensai-je. Pas l’odeur putride de cendre et de boyaux sortis, ni les curieux qui se joignaient à la foule bruyante par groupes de deux ou trois. Ce n’était pas non plus parce que Jenks était menotté, non. Ni même parce qu’on se serait cru à un festival, avec tous ces gens rassemblés pour me voir me faire mutiler. C’était forcément à cause de la fraîcheur de cet après-midi de mai.
— Mais oui, c’est ça, murmurai-je pour moi-même.
Afficher en entierJe reconnus la sensation de chute, suivie de celle de s’enfoncer dans un matelas. J’essayai en vain de parler. Une main large me souleva la tête, et on me retira mon oreiller. Je me lovai dans la couette pendant qu’on me surélevait les jambes pour mettre l’oreiller dessous. Il y avait une odeur de caramel.
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