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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-27T11:25:19+01:00

La plupart des mots toubabs que Kounta entendait le laissaient confus. Mais derrière son masque inexpressif, il s'efforçait de leur donner sens, et doucement il commença à associer divers sons avec divers objets et actions. Mais un mot en particulier le laissait extrêmement perplexe, bien qu'il l'entendait exclamé ici et là presque tous les jours aussi bien par les toubabs que par les noirs. Qu'est-ce que pouvait bien être, se demandait-il, un "nègre" ?

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-27T11:24:54+01:00

La loi, elle dit que l'négro il peut prêcher que si un Blanc est là pour l'écouter; qu'ils prennent seulement l'enterrement d'un négro pour un rassemblement, et l'négro il ira en terre tout seul - c'est la loi. La loi, elle te coupe une oreille si un Blanc jure que t'as menti; les deux oreilles s'il jure que t'as fait deux mensonges. Tu tues un Blanc, et tu t'balances au bout d'une corde; mais va tuer un négro et tu s'ras fouetté, rien de plus. La loi, elle donne à l'Indien qu'a rattrapé un négro qui s'ensauve tout l'tabac que c't Indien-là peut emporter. La loi,elle défend d'apprendre à lire et à écrire aux négros et aussi d'leur donner des livres. Y a même une loi qui défend aux négros d'frapper des tambours - tout c'qu'est africain, quoi.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-27T11:24:33+01:00

Souvent une bonté est rendue par une méchanceté.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-27T11:24:11+01:00

Ils nous ont emmenés ici nus ! s'entendit-il hurler. Kizzie leva la tête brusquement, le fixa; mais il ne pouvait pas s'arrêter. "Ils agissent comme s'ils étaient nés ici sans même savoir qui ils sont ! Mais t'es une Kinte comme moi ! N'oublies jamais ça ! Les pères de nos pères étaient marchands, voyageurs, saint hommes -toute une lignée vieille de plus de cent pluies et remontant à ce vieux royaume, le Mali ! T'comprends d'quoi j'parle, gamine ?"

"Oui, papa" dit-elle, obéissante; mais il savait qu'elle ne comprenait pas

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-27T11:23:47+01:00

- Ici, les négros, ils disent que m'sieu Waller c'est un bon maître, et sûr que j'en ai connu des pires. Mais y en a quand même pas un de bon. Les maîtres, ils vivent tous de nous, les négros. Les négros, c'est leur plus grande richesse.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-12-30T15:45:12+01:00

Kounta était-il devenu fou ? Il se réveillait nu, enchaîné, entravé, allongé sur le dos entre deux hommes ; à la touffeur moite de l'atmosphère se mêlait une puanteur écoeurante, et dans les ténèbres montait un effroyable concert d'hommes qui hurlaient, sanglotaient, priaient, vomissaient. Lui-même avait le torse et le ventre couverts de ses propres vomissures. Tout son corps n'était que souffrance, tant il avait enduré de coups depuis quatre jours. Mais le plus douloureux, c'était cette place entre les deux épaules où on lui avait appliqué un fer rouge.

Il sentit le gros corps velu d'un rat lui effleurer la joue, et le museau fouineur lui renifler la bouche. Grelottant de répulsion, Kounta claqua violemment des mâchoires et la bête fila. Enragé, il se tordit et rua en tous sens pour se débarrasser des fers qui lui retenaient les poignets et les chevilles. Aussitôt montèrent de ceux à qui il était attaché des cris de fureur et de violentes saccades. Alors, fou de rage, il tenta de se redresser d'un coup, mais son crâne cogna violemment contre du bois. Haletant et grondant, lui et son voisin invisible s’assénèrent mutuellement des coups de leurs bracelets de fer et retombèrent finalement, épuisés.

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Extrait ajouté par Lady-Di 2023-02-21T15:21:56+01:00

Le gamin bondit du lit avec toute la fougue de ses dix ans et , bannière au vent , il courut jusqu'à la soue , où il hurla aux cochons : " Grognez plus , les cochons , vous v'là libres ! " De là il gagna l'étable pour prévenir les vaches : " Z'avez plus à donner d'lait , les vaches vous v'là libres ! " Et il repartit comme une flèche vers le poulailler pour crier triomphalement : " Gardez vo cocos , les poulettes . Vous v'là libres ....et moi z'avec !"

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Extrait ajouté par Lady-Di 2023-02-21T15:14:16+01:00

La loi , elle dit que çui qui t'rattrape il peut te tuer ,et il s'ra pas puni .

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Extrait ajouté par Lady-Di 2023-02-21T15:12:20+01:00

Cela faisait près de trois semaines que Kounta était couché dans cette case lorsque le toubab lui fit signe de s'assoir tandis qu'il lui défaisait son pansement . Près du pied , la bande était teintée par une sorte d'humeur jaune et Kounta serra les mâchoires quand le toubab arriva au dernier tour - le bout de sa jambe n'était plus qu'un moignon gonflè , couvert par une horrible croûte brune et épaisse . Kounta réprima un hurlement .

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Extrait ajouté par Lady-Di 2023-02-21T15:05:17+01:00

Ainsi relevé , il aperçut au bout de sa jambe droite , le sommet d'un énorme pansement , tout brun de sang séché .Il tressaillit et voulut se se dresser , mais ses muscles n'obéissaient plus .

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