Comment la terrifiante affaire des Radium Girls va-t-elle se terminer ?
Alors que l’Affaire des Cinq Condamnées à Mort d’Orange s’est étrangement conclue, d’autres cas se manifestent dans l’Illinois. Leonard Grossman, avocat à Chicago, reprend le flambeau de Raymond Berry pour défendre les ouvrières dévorées par le radium. Mais comment faire surgir la vérité dans le contexte économique de la Grande Dépression qui protège les industries encore debout?
Catherine, Charlotte, Marie et les autres sont à bout de forces… Bien décidé à faire cesser le massacre, Leonard Grossman plonge dans les méandres d’un énorme scandale sanitaire où les intérêts des divers protagonistes entrent en lutte contre la plus élémentaire humanité…
Découvrez la façon dont le combat des Radium Girls a changé l’industrie américaine…
L'espoir les galvanisait plus que n'importe quel remède. Agrippées solidement l'une à l'autre, elles se donnaient l'impression d'avancer au ralenti, comme au cinéma, gang de fortes têtes progressant vers la justice au son d'une musique épique. Sauf que le ralenti n'était pas un effet de style, ni leur démarche étrange la conséquence du port des armes, mais des douleurs aux jambes...
Au mois d'août, j'ai eu un gros coup de coeur pour le premier tome de cette duologie. Découvert sur Simplement Pro, le résumé de ce roman historique m'a tout de suite attirée et j'ai été enchantée par ma lecture. Sitôt ma chronique publiée, j'ai contacté l'auteure française pour lui proposer ce second partenariat. Encore un grand merci à elle pour l'envoi de ces deux services presse dédicacés au format papier.
Le combat des cinq ouvrières empoisonnées au radium se termine de manière plutôt amère : en échange d'une compensation financière, US Radium est reconnue non-coupable. Quelques années plus tard, à plus de huit-cent-trente milles d'Orange, une autre entreprise spécialisée dans la peinture de cadrans se retrouve sous le feu des projecteurs. Suite à un décès suspect au sein même de l'atelier, toutes les travailleuses s'interrogent sur les possibles dangers du radium.
Il va sans dire que j'ai beaucoup apprécié de deuxième tome ! Les indications spatio-temporelles qui définissent les chapitres permettent au lecteur de naviguer à travers les lieux et les époques sans qu'il se perde. J'ai aimé découvrir de nouveaux personnages bien que la situation reste identique à celle du premier roman. J'ai, par ailleurs, à nouveau ressenti beaucoup d'empathie pour ces femmes brisées et j'ai été impressionnée par leur résilience et leur courage. En revanche, les agissements de Radium Dial m'ont révoltée et profondément choquée, comme ceux des médias et du corps médical d'Ottawa. Pour terminer, la fin montre une réelle prise de conscience au niveau des politiques, conclusion positive qui me manquait peut-être dans l'histoire précédente. Bon point également pour les éléments de contexte ancrés dans le réel qui enrobent l'histoire et lui donnent de la crédibilité.
Cependant, en raison des grandes similitudes entre les deux volumes, j'ai parfois eu l'impression de relire une deuxième fois le même récit, ce qui m'a un peu dérangée.
Dans tous les cas, j'ai beaucoup apprécié cette duologie aux personnages si touchants que je vous invite à découvrir !
Voilà le quatrième roman de Anne-Sophie Nédélec que je lis et j'aime toujours autant son style qui embarque le lecteur dès les premières lignes.
Suite à l'affaire des cinq condamnées à mort d'Orange, ce fait scandaleux qu'elle nous avait relaté dans son premier tome, Anne-Sophie Nédélec nous raconte ici le combat des jeunes femmes contaminées à mort par le radium à Ottawa dans l'Illinois, quelques années plus tard. Autre temps, autre lieu, même scandale industriel.
Ce que ces jeunes femmes prenaient pour une chance incroyable, à savoir un emploi bien rémunéré, s'avérera être la destruction de leurs vies, la fin de leurs rêves. En effet, elles passaient leurs journées à peindre au radium des chiffres sur des montres afin qu'elles soient lumineuses dans le noir. Et pour que le travail soit parfait, elle devaient effiler le pinceau à la bouche avant chaque passage dans le radium. Et bien sur, en 1922, aucune mise en garde contre un quelconque danger.
C'est extrêmement bien raconté et documenté. On fait des allers-retours entre différentes périodes et on ressent très bien la douleur et le scandale que cela représente face à l'indifférence de ceux qui s'en mettent plein les poches.
On suit Catherine, Charlotte, Marie, Peg, May et les autres dans leur jeunesse épanouie, rieuse et volubile, face à un avenir plein d'espoirs qui va lentement se désagréger au rythme de leur santé qui s'étiole, avant qu'elles n'en comprennent trop tard la raison.
C'est douloureux et révoltant le cynisme dont ont fait preuve les industriels, doublé d'un mépris absolu pour ces femmes issues d'un milieu modeste, faisant passer l'argent et le profit bien avant la vie humaine.
C'est terrible de constater qu'à tous les niveaux de la hiérarchie il y avait des complicités pour étouffer cette monstruosité, y compris dans la presse, le mensonge institutionnalisé pour préserver les emplois.
Malgré les nombreux symptômes et l'hécatombe, les médecins se moquent d'elles. Jusqu'au jour où...
C'est le combat du pot de terre contre le pot de fer. C'est révoltant, ça donne envie de hurler. On ne peut s'empêcher de croiser les doigts pendant cette lecture addictive, d'espérer qu'elles obtiendront gain de cause contre ce géant assassin qui n'ignore pas la toxicité du radium.
Une "élite" sans conscience, des médecins sans éthique, des petits chefs sans scrupules, et tous ces gens sans aucune compassion ont laissé ces filles crever comme des bêtes.
Heureusement, il y a toujours à un moment des héros de l'ombre, des gens désintéressés et humanistes prêts à œuvrer pour que justice soit rendue aux petites gens.
Cette histoire vraie, traitée comme un roman, est un véritable page-turner qui met le cœur à rude épreuve, qui bouleverse autant qu'elle révolte.
Bonjour à tous ! Je vous retrouve aujourd’hui avec la conclusion finale des Radium Girls qui fut aussi parfaite que lors de ma lecture du premier tome.
Petit rappel, dans le premier tome, cela se passait à Orange avec de jeunes femmes qui peignaient des cadrans de montres en humidifiant leur pinceau de radium en bouche.
Et bien ici, c’est la même rengaine, mais dans l’Illinois.
Je pense d’ailleurs que ce tome peut se lire indépendamment du premier, mais ça reste un bonheur de lire les deux, je vous préviens !
La peinture de radium sur des cadrans, les risques, les maladies provoquées et les mortes d’Orange n’ont rien changées. On continue de créer avec ce maudit radium dans d’autres villes, et il reste autant dangereux.
J’ai adoré suivre ces filles pleines d’énergie, le cœur sur la main prête à tout pour leur famille. Malgré des problèmes de santé qui s’aggrave sur ces femmes à cause du radium, et le premier problème qui est une entreprise qui se dédouane totalement du problème, des rendez-vous aux côtés de médecins qui coûtent une fortune, ces femmes restent forte et recherchent des avocats qui accepteront de plaider leurs causes.
Elles veulent gagner pour que les jeunes filles ayant intégré l’entreprise après elles, puissent survivre.
C’était encore extrêmement bouleversant de lire et de s’imager les symptômes que ces femmes avaient.
Mais elles ne sont jamais seules, Léonard les aidera ainsi que des journalistes et des médecins ayant suivi l’affaire des filles d’Orange.
Ils vont tout faire pour rétablir la vérité.
Cette fin était émouvante, même s’il aura fallu des années pour avoir un minimum de reconnaissance.
Grâce à ce livre, j’ai appris que l’Amérique avait énormément gagné grâce au combat que ses femmes ont vécues.
Tout comme le premier tome, la plume de l’auteure est époustouflante et courageuse d’avoir partagé ce scandale avec nous lecteurs.
Encore un immense merci à l’auteure de m’avoir permis de continuer cette belle aventure.
Catherine Wolfe Donohue, Marie Rossiter, Charlotte Nevins, Pearl Payne, Peg LooneyDes femmes dont on a oublié le nom et qui pourtant ont été à la base dun scandale sanitaire qui a secoué lindustrie américaine. Elles seront aidées dans leur combat par un avocat, Léonard Grossman. Il est prêt à tout pour les soutenir, pour que ces femmes ne meurent pas en vain. Et du cran il lui en a fallu pour sopposer à ces géants.
Le pot de terre contre le pot de fer De simples ouvrières, des gens plus que modestes, contre une grosse entreprise ayant pignon sur rue. Des emplois nécessaires pour survivre contre un refus de baisser le rendement et les profits. Des politiques, médecins, dentistes, avocats... grassement payés par la firme contre des gens qui doivent travailler pour pouvoir manger.
Un combat long, difficile, parfois même humiliant pour ces femmes dont certaines ne verront pas laboutissement.
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La plume dAnne-Sophie est sans concession. Les mots sont justes et précis, les descriptions sans longueurs inutiles. Pas de voyeurisme larmoyant mais un exposé des faits. On ne peut quêtre touché par le destin de ces femmes, jeunes et insouciantes au début, ravies davoir trouvé un emploi. Elles ont fait preuve de courage jusquà leur dernier souffle. Certaines ont témoigné alors quelles étaient trop faibles pour pouvoir se lever ou marcher, cest dire leur détermination. Cette histoire se lit comme un roman, mais ne vous y trompez pas, les faits sont bien réels
Il est délicat de dire que jai pris plaisir à cette lecture étant donné le sujet. Pourtant cest le cas. Jai apprécié de retrouver la plume de lauteure, fluide, claire et concise. Immergée dans lhistoire, ou plutôt lHistoire, je nétais plus chez moi, confortablement installé dans mon fauteuil, mais aux côtés de ces femmes, aux côtés de cet avocat qui a eu le courage de les défendre. Jai souffert avec elles, lutté avec lui. Le reste nexistait plus, jétais dans ma bulle.Anne-Sophie a le don de membarquer à sa suite et je suis définitivement conquise par sa plume.si agréable à lire.
Venez vous aussi (re)découvrir ce pan méconnu de lHistoire, vous nen ressortirez pas indemnes.
Résumé
Comment la terrifiante affaire des Radium Girls va-t-elle se terminer ?
Alors que l’Affaire des Cinq Condamnées à Mort d’Orange s’est étrangement conclue, d’autres cas se manifestent dans l’Illinois. Leonard Grossman, avocat à Chicago, reprend le flambeau de Raymond Berry pour défendre les ouvrières dévorées par le radium. Mais comment faire surgir la vérité dans le contexte économique de la Grande Dépression qui protège les industries encore debout?
Catherine, Charlotte, Marie et les autres sont à bout de forces… Bien décidé à faire cesser le massacre, Leonard Grossman plonge dans les méandres d’un énorme scandale sanitaire où les intérêts des divers protagonistes entrent en lutte contre la plus élémentaire humanité…
Découvrez la façon dont le combat des Radium Girls a changé l’industrie américaine…
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