Commentaires de livres faits par RazKiss
Extraits de livres par RazKiss
Commentaires de livres appréciés par RazKiss
Extraits de livres appréciés par RazKiss
- Babouchka avait raison, murmure Bolormaa, subjuguée.
Sa réputation n'est pas usurpée. Le lac Baïkal est une vastitude magnifique, une récompense pour les yeux après l'interminable traversée depuis Pékin.
- C'est comme quand on arrive au bord de la mer, dit la jeune Chinoise, on n'a qu'une envie : se baigner.
- Moi, je n'ai jamais vu la mer, répond Bolormaa.
- Tu la découvriras en Italie ! Ce pays à la forme de botte s'enfonce au milieu des flots.
- L'Italie, soupire-t-elle, l'atteindrons-nous jamais un jour ?
- A la longue, les gouttes d'eau finissent par percer la pierre.
Comme une orpheline, comme une enfant qui avait été abandonnée et qui avait compris, tôt et tout à fait, que la vie était injuste.
- Il pense sûrement que ça se terminera par un mariage. Tu finiras par le rencontrer en vrai, tu tomberas amoureuse de lui et, un jour, tu raconteras à tes enfants que votre histoire d'amour a commencé par une photo de pénis désincarné.
- Quelle drôle de façon de réagir à ma fiction. Tâchons de suivre le cheminement de sa pensée : "J'ai adoré l'aventure romantique de Rey et Chewbacca fouillant le vaisseau spatial Tulgah sur Endor en quête du légendaire élixir de patience Tulgah. Et, pour remercier l'auteur de cette histoire, je vais lui envoyer une photo de ma bite." [...]
La salle applaudit à tout rompre.
- Mes amis, je ne dis pas qu'il est certain que Dieu n'existe pas. Je dis que s'il y a une force divine quelque part à l'oeuvre derrière l'univers, elle doit bien rigoler en regardant les religions qu'on a créées pour la décrire.
L'amphi se tordait de rire.
- Comment peut-on en être aussi sûr ?
- Question de logique élémentaire. Une forme de vie suffisamment avancée pour voyager dans l'espace intersidéral n'a rien à apprendre en explorant le rectum d'un fermier du Kansas. (...)
Nous voilà revenus au temps des astrologues ! Relier des étoiles entre elles pour tracer des silhouettes d'animaux !
- Rien. Votre majordome a déjà payé. Par carte. Le triple.
Evidemment ! songea Langdon qui n'était pas encore habitué à l'efficacité de l'assistant numérique d'Edmond. C'est comme Siri, en version bodybuildée.
Des messages d'amis et de collègues. Au début, il s'agissait de félicitations - super conférence ! Tu étais donc là-bas ? - puis soudain, les messages étaient devenus inquiets. Il y en avait même de son éditeur, Jonas Faukman : "NOM DE DIEU, DITES-MOI QUE VOUS ÊTES VIVANT !!" Jamais Jonas ne lui avait écrit en majuscules, et en doublant la ponctuation qui plus est !
Garza fit un signe de tête rassurant au prince, puis s'adressa à Valdespino :
- Je reviens tout de suite. Ne bougez pas.
Sur ce, il tourna les talons et s'en alla. L'archevêque le regarda partir.
- Il y a un problème ? s'enquit le prince en remarquant l'expression perplexe de Valdespino.
- Oui. Je recueille des confessions depuis cinquante ans. Et je sais reconnaître un mensonge.
- Personne de spécial.
C'est ça qui est énervant quand on pleure. Ca ne dure que quelques minutes, mais ta peau, ton nez, te trahissent encore une demi-heure après.
Ma collègue Jo dit qu'on devient vieux quand on commence à radoter et que c'est une maladie qui peut s'attraper très jeune. Maria, mon autre collègue, que ça vient avec la sourde oreille et les clés qu'on cherche dix fois par jour.
J'ai vingt et un ans et je cherche mes clés dix fois par jour.
- Je ne suis pas une balance.
- Ah bon, c'est quoi alors votre signe astrologique, ha !
Il est consternant. Je n'ai plus envie de lui montrer mes dents, plus envie de lui plaire et puis, jamais je ne sucerais un type pareil, même avec un préservatif, même en fermant les yeux, même en imaginant que c'est Roman.
- Au revoir.
- Pour sûr que nous nous reverrons, patron. La vie est longue et repasse souvent les mêmes plats."