Commentaires de livres faits par readinggirl
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Commentaires de livres appréciés par readinggirl
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Mes yeux s’agrandirent de surprise, évinçant toutes ces inquiétudes qui tourbillonnaient dans ma tête.
— Vous… vous…
Je me retrouvais dans l’incapacité de prononcer un autre mot ou d’aligner deux idées, figée par la stupeur. L’homme me sourit avant de me dire :
— Oui. Je suis ton père.
— Comme dans Star Wars."
Forte de cette certitude, je m'avançai vers la maison suivante et levai les mains, ordonnant aux flammes de disparaître. Je sentis que cela puisait considérablement dans ma force vitale, mais je continuai avant de passer à la troisième habitation, fort heureusement plus petite. Cependant je mis la même détermination à étouffer le brasier qui la consumait. Lorsque enfin je fus certaine que j'avais gagné le combat, je relâchai mon pouvoir. Chancelant sur moi-même, je posai les mains sur mes genoux, tentant de retrouver mon souffle et mes forces. Pliée en deux, c'est alors que je réalisai que le bas de ma robe avait brûlé. Je me dépliai, mon regard remontant sur ma personne.
"Ouf ! Je ne suis pas nue. C'est déjà ça."
L'essentiel était couvert, même si je grimaçais d'avoir les gambettes à l'air. Ce n'est qu'à ce moment que je réalisai le silence qui régnait tout autour de moi. Concentrée sur ma tâche, le monde s'était comme évaporé. Lentement, je pivotai sur moi-même pour faire face à la foule muette qui me fixait.
"-Ah ! Euh... le feu est éteint.""
"C'est une drôle de chose que d'être le fruit d'un amour de conte de fées. Mais penser que l'on peut trouver l'amour soi-même n'a rien à voir. On peut certes regarder des films, lire des histoires et réfléchir à la façon dont tout ça est censé se dérouler.
La vérité, c'est que l'amour c'est à la fois le destin et la planification, la beauté et le désastre.
Pour trouver un prince, il faut embrasser de nombreux crapauds. Ou en virer un paquet de chez soi. Tomber amoureuse peut vouloir dire courir tête baissée dans quelque chose qu'on attend depuis toujours. Ou plonger un orteil dans quelque chose qui vous a fait peur toute votre vie. Heureux à jamais, ça peut vouloir dire attendre dans un champ large d'un kilomètre. Ou dans une fenêtre de tir de sept minutes."
"- Beurk, encore des maths. J'en fais suffisamment comme ça.
Il a éclaté de rire.
-Mais ça c'est des maths cool.
- Des maths cool ? C'es un oxymore."
Ce fut les dernières paroles écrites par Anne Frank dans son journal.