Extraits

Traduction :

« Aimer » est un mot qui ne signifie que dalle pour moi. « Em » par contre ? C'est un mot qui signifie tout. Je pourrais mourir pour toi, Bébé. Tuer pour toi, aussi. J'ai affronté mon club pour toi et je ne regrette rien, pas une seule minute. Donc, tu voulais savoir ce que je ressens ? Je n'ai même pas de mot pour ce que je ressens, Trésor. Je sais juste que c'est vraiment putain de bon.

« Burke, s’est présenté le président des Devil’s Jacks en faisant un pas vers moi. Tu dois être Em ?

J’ai hoché la tête en souriant.

— Ravie de vous rencontrer.

— T’es pas bien épaisse pour une gonzesse qui provoque tout ce bordel, a-t-il jugé sans détour. Je t’imaginais avec plus de seins.

Mon sourire n’a pas fléchi.

— J’économise pour les faire grossir, ai-je poliment rétorqué. En attendant, Hunter fait avec ce qu’il a. En revanche, je suce comme personne. Vous savez, Hunter a dû payer six chèvres à mon père pour m’avoir. C’est pas une bagatelle.

Hunter s’est étranglé avec sa salive, mais Burke a éclaté de rire. Les yeux de Skid étaient ronds comme des billes, il m’a félicitée d’un bref hochement de tête. »

"...

- eh, c'est pas ma faute ! Je te rappelle que j'étais sobre, moi. C'est toi qui t'es enfilée tous ces shooters.

Cette phrase-là, je m'en souvenais clairement.

- J'ai l'impression qu'un truc est mort en moi.

- Oui, ton foie, a t il rétorqué en enfonçant le clou...."

« D’accord, a-t-elle soupiré. Je te pardonne. Pour cette fois. Mais c’est ta dernière chance. On arrête les mensonges. Ce n’est pas négociable, Liam.

— J’adore quand tu m’appelles par mon prénom.

— Je sais. Bon, j’ai un cadeau pour toi.

— Ah bon ? me suis-je étonné en ouvrant de grands yeux. Mince, excuse-moi, c’est pas la bonne question. Je voulais dire : pourquoi ?

— Parce que je t’aime. Ou parce que tu ne mérites pas de t’en sortir si facilement. Alors voilà, je te laisse le choix. Soit on baise là, tout de suite, soit tu as le droit de garder cette photo que tu aimes tant, à condition de ne la montrer à personne.

Ma parole ! Je m’attendais à une question piège.

— On ne peut pas plutôt revenir au coup de pied dans les burnes ? »

"...

- Où est ce qu'il dormirait ?

Un bruit proche de l'étranglement a résonné dans le combiné

- Dans ta chambre, j'imagine.

- Papa ? Est ce que tu vas mourir?

- Qu'est ce que tu racontes, putain !

- T'as un cancer, c'est ça ? Je te jure, ça ne te ressemble pas d'être si gentil avec lui. "

"- Profite bien de ces années lycée, princesse.

Et si un de ces petits cons cherche à t'emmerder tu m'appelles. Compris?

J'ai hoché la tête en priant pour une mort rapide, fatale. Genre rupture d'anévrisme. Ouais, ça ferait l'affaire ... "

"Quand on pense que j’ai longtemps craint les Devil’s Jacks et leurs flingues, alors que le vrai danger se situait dans leur salle de bains moisie.

Une guerre chimique était lancée"

— Qu’il vienne avec toi à Cœur d’Alène.

Mon portable m’a presque glissé des mains.

— Tu peux répéter ? J’ai dû mal comprendre, j’ai cru que tu invitais Hunter pour Thanksgiving.

— T’as très bien compris. On n’irait pas à l’armurerie, évidemment. Je sais que tu le crois innocent, mais un bon nombre de Reapers sont convaincus du contraire. Si ça peut te faire rentrer à la maison, je veux bien qu’il vienne.

J’ai digéré la nouvelle.

— Où est-ce qu’il dormirait ?

Un bruit proche de l’étranglement a résonné dans le combiné.

— Dans ta chambre, j’imagine.

— Papa ? Est-ce que tu vas mourir ?

— Qu’est-ce que tu racontes, putain ?

— T’as un cancer, c’est ça ? Je te jure, ça ne te ressemble pas d’être si gentil avec lui.

— Je veux ma fille pour Thanksgiving, bordel ! Si pour ça je dois supporter son imbécile de petit copain, alors je le ferai.

— Je suis sa régulière, papa. Et ce n’est pas un imbécile.

— Je te passe ta sœur, m’a-t-il brusquement annoncé en donnant le téléphone à Kit.

— Papa frôle la crise cardiaque, a-t-elle articulé très vite, excitée comme une puce. Je t’assure, il serre les poings, ses joues sont rouges comme des pivoines.

— Il vient de me dire que Hunter pouvait dormir dans ma chambre pour Thanksgiving.

Un blanc.

— Mais c’est pas juste ! s’est-elle écriée. Tu sais combien de mecs j’ai essayé d’amener à la maison, moi ? Il ne les a jamais laissés dormir une seule fois.

— C’est justement le problème, entendais-je mon père se défendre derrière elle. « Les mecs », au pluriel. Je n’approuve pas les choix d’Em, mais elle au moins, elle s’en tient à un garçon. Toi, tu les enchaînes et tu les jettes après utilisation.

— T’as pas de leçon à me donner. T’es le pire coureur de jupons de la région !

— Assieds-toi, lui ai-je proposé. Vise-moi avec ton arme si ça te fait plaisir, mais je préférerais que t’arrêtes. Avec ma chance, une araignée pourrait te tomber dessus, et tu me logerais un plomb dans le crâne.

— T’es macho, dis-moi, s’est assombrie Em. La pauvre, elle a peur des araignées et ne sait pas tenir une arme. Tu crois que j’ai oublié de quel côté part la balle ?

J’ai éclaté de rire. À tel point que je n’arrivais plus à parler. En attendant, elle me lançait un regard noir. Mais au moins elle baissait aussi son arme.

— Écoute, ma belle. Un jour, j’ai failli tirer dans le cul de Skid parce qu’une araignée m’est tombée dessus alors que j’étais armé, lui ai-je raconté quand j’ai enfin repris mon souffle. Ces bestioles me foutent les jetons. Elles ont huit pattes, c’est pas naturel, on dirait des bêtes sorties d’un Burton.