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On dit que les humains sortent meilleurs et plus forts de la souffrance.
Afficher en entierI was thinking about Rebecca - beautiful and clever. People could not forget her. Somehow, she and her beauty had not died.
In my bedroom was a book that Rebecca had held in her hands. His family called him Maxim. Rebecca had called him Max. I thought of the writing on that page. It was bold and full of life. Rebecca was all the things that I would never be. I thought of all the letters Rebecca had written to her husband. They must have been full of the life they had shared.
I thought I could hear her voice calling him. She called him Max. It was her special name for him. And I had to call him Maxim.
Afficher en entierC'était Maxim. Je ne le voyais pas, mais j'entendais sa voix. Il appelait Frith tout en courant. J'entendis Frith répondre du hall et sortir sur la terrasse. Leurs silhouettes se dégageaient vaguement du brouillard.
"C'est un naufrage, dit Maxim. Je l'ai vu du promontoire mettre le cap vers la baie et avancer droit sur le récif..."
Afficher en entierJe suis venue quand la première Mme de Winter s'est mariée, dit-elle de sa voix jusqu'alors sourde et sans vie s'anima étrangement tout à coup, tandis qu'une tâche de couleur montait à ses joues maigres.
Ce changement était si soudain que j'en fus frappée et un peu effrayée. Je ne savais que dire, ni que faire. C'était comme si elle eût prononcé des paroles défendues, des paroles cachées au fond d'elle-même depuis longtemps et qu'elle ne pouvait réprimer davantage. Ses yeux ne quittaient pas mon visage. Je voyais bien qu'elle me méprisait, marquant avec tout le snobisme de sa classe que je n'étais pas une grande dame, que j'étais humble et timide. Mais il y avait autre chose que du mépris dans ses yeux, quelque chose d'hostile, de malveillant.....
Afficher en entierJe me demandais comment je pouvais être si heureuse quand notre petit univers était si sombre. C'était un étrange bonheur.Rien de ce que j'avais rêvé ou attendu. Ce n'était pas le bonheur que j'avais imaginé dans mes heures de solitude. Il n'y avait là rien de fébrile, ni d'impatient. C'était un bonheur calme et silencieux.
Afficher en entierJe me demandais combien il pouvait y avoir de gens dans le monde souffrant et continuant de souffrir parce qu'ils ne parvenaient pas à briser leur filet de timidité et de réserve, et qui dans leur aveugle folie construisaient devant eux un grand mu qui cachait la vérité. C'est cela que j'avais fait.
Afficher en entierLe fait que je l'aimais d'un amour malade blessé, désespéré, comme un enfant ou un chien, n'y changerait rien. Ce n'était pas le genre d'amour qu'il lui fallait. Il avait besoin d'autre chose que je ne pouvais lui donner, et qu'il avait eu autrefois"
Afficher en entierSon visage était un masque, son sourire n'était pas à lui. Ses yeux n'étaient pas les yeux de l'homme que j'aimais, de l'homme que je connaissais. Ils regardaient à travers moi, au-delà de moi, froids, sans expression, vers un lieu de chagrin et de douleur où je ne pouvais pénétrer, vers quelques particulier enfer intérieur que je ne pouvais partager.
Afficher en entier"Quelle heure as-tu dis qu'il était ? demandai-je.
_ Deux heures vingt.
_ C'est drôle. On dirait que l'aube est en train de poindre par là, derrière les collines. Mais ce n'est pas possible, il est trop tôt.
_ Ce n'est pas par là, dit-il. Tu regardes à l'ouest.
_ Je sais, dis-je. C'est curieux, n'est-ce pas ?"
Il ne répondit pas et je continuai à observer le ciel. Il semblait s'éclairer à mesure que je le regardais. C'était comme la première lueur rouge du levant. Peu à peu, elle s'étendit à travers le ciel.
"C'est en hiver qu'on voit l'aurore boréale, n'est-ce pas ? dis-je. Pas en été ?
_ Ce n'est pas l'aurore boréale, dit-il. C'est Manderley."
Afficher en entierJe me rassis devant mes œufs au jambon en me demandant ce que j’allais faire de ma journée. J’avais mal dormi ; peut-être parce que j’étais seule dans la chambre. Je m’étais réveillée plusieurs fois après des rêves angoissants. Nous nous promenions dans les bois, Maxim et moi, et il marchait un peu en avant de moi. Je ne pouvais le rejoindre. Je ne pouvais pas voir son visage. Rien que son dos devant moi tout le temps. J’avais dû pleurer en dormant, car lorsque je m’éveillai au matin, l’oreiller était humide, et en me regardant dans la glace, je vis mes yeux gonflés. J’étais laide. Je mis un peu de rouge sur mes joues, essayant lamentablement de me donner bonne mine. Mais c’était pire.
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