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Commentaires de livres faits par Plassans

Extraits de livres par Plassans

Commentaires de livres appréciés par Plassans

Extraits de livres appréciés par Plassans

date : 31-07-2023
Raphaël découvre enfin ce qu’il aime : transmettre ses connaissances. Il trouve une satisfaction dans ce rôle, enfin ! Alors que, chez WBCA, il ne tirait plus aucun plaisir dans son travail. Raphaël a des prises de conscience. Quel est l’intérêt de la prise de conscience ? Devenir conscient, c’est sortir peu à peu du brouillard ou de l’illusion dans laquelle Raphaël vit, mais aussi de l’illusion dans laquelle nous vivons tous. C’est se rendre compte de la réalité sans filtres, sans masques, et la voir sous différentes facettes. Être conscient de ses aspirations profondes, de ce qu’on aime vraiment.
Prendre une décision permet à Raphaël de sortir du doute et du
brouillard et d’avancer dans une direction, de se focaliser vers un but.
Notre capacité à réussir, c’est avant tout notre capacité à
prendre des décisions.
Trouvez des satisfactions dans votre travail et votre vie. Cela
alimentera votre bien-être et votre satisfaction personnelle !
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date : 31-07-2023
Grand jour ! Présentation des projets et maquettes au client en
présence de tout le management de l’agence et de labiche et Chevalier.
Discussions interminables, critiques, suggestions.
en résumé : le bide !
après la grande réunion plénière avec les assistants, les chefs de
marques, les responsables produits, les chefs de groupe, un peu
convenue et sans inspiration majeure, réunion en petit comité.
le PDG de labiche et Chevalier est direct avec Raphaël :
— Désolé, mais c’est nul ! Ce n’est pas du tout ça que nous
cherchons. Vous êtes à côté de la plaque ! C’est plat et banal ! Pensez à la campagne elf ! elle était vraiment inédite, diffusée sur tous lessupports modernes ! Ça, c’était du teasing ! annonces mystérieuses et intrigantes « les Ronds rouges arrivent ». Parallèlement, suspense, interrogation pour le consommateur et création d’une nouvelle image de produit. il nous faut quelque chose de ce genre ! au travail !
Étonnez-nous !
Ce n’est pas gagné ! Dès le client parti, brainstorming chez WbCa.
Des centaines d’idées sont lancées, aucune n’est retenue. en pleine réunion, la secrétaire de Raphaël entre et fait signe à ce dernier.
— léa, je vous avais dit de ne me déranger sous aucun prétexte.
— C’est votre femme ! elle est paniquée, elle pleure, elle dit que
votre fille est malade…
S’adressant à son PDG :
— Gérard, peux-tu m’excuser, je dois appeler ma femme d’urgence.
— Fais vite alors, nous avons besoin de toi !
Raphaël retourne à son bureau, appelle Roxane :
— Chérie, que se passe-t-il ? Je t’avais dit que j’étais dans des
réunions hyperimportantes aujourd’hui et que je ne pouvais pas être dérangé !
Roxane est en larmes au téléphone, secouée par les sanglots.
— Karine va mal, rentre tout de suite ! J’ai peur ! elle a une éruption de boutons… la varicelle, la rougeole…
— Chérie, elle est vaccinée… Pour te rassurer, appelle le SaMU, les pompiers, emmène-la aux urgences…
— Je veux que tu viennes !
— Je ne peux vraiment pas, il en va de ma carrière.
— Si tu ne viens pas, tu ne me reverras plus et tu ne reverras plus Karine !
Manque de maturité, de self-control, elle fait une crise d’enfant
gâté.
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date : 31-07-2023
Le coaching est avant tout l’art de poser des questions qui
entraînent des prises de conscience et apportent des réponses qui
vous correspondent vraiment. La prise de conscience permet de
sortir du déni, de devenir honnête avec soi-même et responsable de sa vie… Prenez conscience de vos comportements en devenant l’observateur de vos faits et gestes.
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date : 30-07-2023
La « présentation » de Roxane aux parents de Raphaël est plus
délirante et familière !
Raphaël s’amuse et prévient son amie :
— Tu vas voir ! Nous allons vivre une scène du long métrage
La Vie est un long fleuve tranquille, d’Étienne Chatiliez, tu le connais ?
C’est un réalisateur vedette dans la pub (j’adore ses spots, j’aimerais
bien travailler avec lui) qui a cartonné, il y a quelques années, au
cinéma en caricaturant deux familles radicalement opposées et
stéréotypées : les le Quesnoy, famille catholique pratiquante (ta
famille) et les Groseille, plus déjantés et cool (ma famille)… attends toi à un choc en comparaison à l’accueil d’evelyne et d’edmond !
— Heureusement que nous ne vivons plus chez eux, les uns comme les autres !
Les parents de Raphaël, hippies attardés, s’habillent encore
comme en 1969. lui, cheveux longs, grosses lunettes rondes, chemisesà fleurs, pantalons « pattes d’eph », gilets afghans aux motifs fleuris et bariolés. elle, robes longues colorées à gros motifs ethniques, blouses vaporeuses, tuniques indiennes, vestes en daim frangées,
sandales… poussant le détail jusqu’à porter des bandeaux dans les
cheveux, des colliers et des bracelets de perles, des bagues très
voyantes… et, comble du raffinement dans le détail (!), ils roulentencore dans un authentique van Volkswagen, couvert des fameux logos « Peace and Love », le moyen de locomotion le plus emblématique des hippies, un véhicule historique !
Roxane, au départ, trouve ce naïf retour vers le passé plutôt
sympathique.ils vivent encore dans le monde de Woodstock et ne se lassent pas de raconter :
— Nous y étions !
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date : 30-07-2023
il y a des années, Raphaël était un jeune cadre dynamique très
doué, le chef de groupe adjoint au directeur de la création de l’agence internationale WbCa (Walter brown Creative agency).
Super job ! après des études classiques, il était sorti brillamment de l’École. normale supérieure dans les disciplines littéraires, et s’apprêtait à pantoufler jusqu’à la retraite comme prof de fac, lorsqu’il rencontra Roxane, une sublime jeune femme dont il tomba follement amoureux.
Rencontre due au hasard le plus total.
il cherchait son chemin en un temps où les GPS intégrés aux
smartphones n’existaient pas encore, les yeux baissés sur un plan des arrondissements de Paris, tenu à la main. elle cherchait le nom d’une rue et était encombrée d’un grand plan qu’elle n’arrivait pas à plier correctement. elle le heurta violemment. ils comprirent qu’ils étaient dans la même situation et éclatèrent de rire.
— Vous allez où ? demanda-t-il. Je peux vous aider ?
— Je vais rue lhomond, chez une amie !
— et moi rue d’Ulm. Quelle coïncidence ! C’est juste à côté. Faisons le trajet ensemble.
— avec grand plaisir, ce sera plus sympa à deux ! Roxane, enchantée!
—Raphaël ! enchanté aussi !
Raphaël n’est pas très dragueur, mais la cocasserie de la situation le décontracte, et il se révèle charmant.
Conversation animée, petit café avant de se séparer, échange de
numéros de téléphone, promesse de se revoir. C’est bien parti !
elle travaillait dans une agence de publicité comme assistante à la conception et se délectait du livre de Jacques Séguéla, Ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité, elle me croit pianiste dans un bordel !
Pour elle, hors de la pub, point de salut ! C’était un nouveau métier à la mode, auquel il fallait appartenir… Un must !
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Les secours arrivent et ne trouvent plus que deux corps carbonisés.
Sur le doigt calciné de Colleen la chaleur intense dégagée par l'explosion de la voiture a fondu
la bague, morceau informe d'or noirci par le feu, comme à New York se sont liquéfiées les
poutrelles d'acier des deux immeubles et les objets métalliques des malheureuses victimes.
Destin, fatalisme, prédestination, déterminisme, hasard, coïncidence, malchance... chacun
peut définir cet événement selon sa philosophie personnelle.
Stuart et Colleen devaient finir leur vie aux USA, à New York, au 101e étage de la tour sud
du World Trade Center le 11 septembre 2001 à 8 heures, 58 minutes 59 secondes.
Ils avaient échappé par miracle à cette fin horrible.
La mort les attendait en France, sur l'autoroute A 10 près de Tours, le 11 septembre 2001
à 15 heures 58 minutes 59 secondes.
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Un soir, Héloïse joue du clavecin pour un public restreint à la demande d'Adélaïde. Le roi
traverse discrètement le salon des appartements privés d'Adélaïde où ce petit récital est donné,
s'arrête un instant pour écouter la musique et regarder Héloïse. Dans les soirées intimes de ce
genre, l'étiquette n'est pas de mise et la présence furtive du roi, même si elle a été remarquée,
n'a pas interrompu le concert.
Quelques jours plus tard, le comte Jean-Joseph d'Etouches, mari d'Héloïse reçoit une étrange
visite, celle de Dominique Guillaume Le Bel, premier valet de chambre de Louis XV.
Il est de notoriété publique à la Cour, que Dominique Guillaume est le pourvoyeur des filles
qui doivent rejoindre la couche du roi. Louis XV a une terreur folle de la vérole et demande à
son valet de lui choisir des jeunes filles saines, idéalement vierges. Ce dernier teste les
femmes sélectionnées afin de vérifier qu'elles ne sont pas "poivrées", comme on dit alors.
Le comte Jean Joseph d'Etouches est, en quelque sorte, le supérieur hiérarchique de
Dominique Guillaume Le Bel.
Ce dernier tente l'approche de façon prudente et subtile. Héloïse est Comtesse et épouse d'un
personnage important. Pas question de "la tester" comme une fille ordinaire !
Jean Joseph est un vieux renard, il a bien compris la démarche du premier valet de chambre
du roi. « Le roi serait heureux de rencontrer la Comtesse d'Etouches, pour un souper intime
dans ses petits appartements privés ».
À demi-mot, cela veut dire qu'il veut passer la nuit avec la comtesse. Ordinairement, les maris
sont flattés d'offrir leur épouse à leur Suzerain
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Sur place la chasse s'organise. Le roi a convoqué un équipage avec une meute de chiens
courants, dûment créancés, c'est-à-dire habitués à chasser exclusivement un animal donné, le
cerf, en l'occurrence.
Les chiens ont débusqué un cerf, un cerf entièrement blanc, taille extraordinaire, magnifique
ramure à 10 cors. Il fuit imposant, harcelé par la meute.
Diane et François le prennent en chasse. Superbes cavaliers, ils ont tôt fait de semer
rabatteurs, piqueurs, et même les chiens. Ceux-ci semblent étrangement désorientés, effrayés.
Ils n'osent plus avancer. Ils abandonnent la poursuite du cerf et se dispersent en poussant des
gémissements craintifs.
Comme lorsqu'elle chevauchait avec son père, Diane n'a cure des branches qui la flagellent ,
l'égratignent... Prise par la griserie de la poursuite, tout comme le Roi... Une seule idée :
rattraper et forcer l'animal sauvage devenu quasiment mythique. Il n'y a plus qu'eux trois :
Diane, le Roi, le cerf... Ils ne savent plus où ils sont, ils suivent des chemins, des sentiers
tracés par les animaux, traversent des champs défrichés, des zones de haute futaie, ils sortent
de la forêt, entrent dans une clairière... Un bâtiment : le manoir de Savignon, que le roi a fait
construire, il y a quelques années. Par quelle magie le cerf les a-t-il conduits là ? Acculé
contre le bâtiment, un peu caché par un fourré, il se retourne et fait face majestueusement.
Les deux cavaliers retiennent leurs montures.
Ils sont fascinés.
Le cerf ne bouge plus. Il regarde tranquillement François et Diane.
Singulièrement, deux de ses bois entrelacés forment une croix...
François 1er, roi de droit divin, très catholique, sait que le cerf, et particulièrement le cerf
blanc, est, dans l'iconographie chrétienne médiévale, le symbole du Christ ou son envoyé...
Il descend doucement de cheval, Diane suit son exemple.
Ils se mettent à genoux...
Le cerf à contre-jour dans le soleil, auréolé de lumière, les observe.
La croix semble s'embraser ! Est-ce un miracle ? Une coïncidence ? Un rêve éveillé du Roi et
de Diane ? Ils pensent à la légende de Saint Hubert, à sa rencontre avec le cerf... avec Dieu...
Saint Hubert futur patron des chasseurs.
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Premier ministre, du ministre de l’Intérieur, des présidents
de l’Assemblée nationale et du Sénat. »
Communiqué du président Mallet :
« Je veux que cet hommage à M. Sylvain Rousseau soit
symboliquement un hommage à toutes les victimes du
terrorisme. »
Chaînes d’infos : édition spéciale.
La même image sur toutes les chaînes.
Cour d’Honneur des Invalides.
Le cercueil est porté par quatre militaires en tenue
d’apparat. Il est posé sur des tréteaux et drapé d’un immense
drapeau tricolore. Des détachements de la police et de
l’armée au garde-à-vous.
Un piano à queue a été installé près du cercueil.
Un pianiste virtuose joue la Sonate pour piano n° 2 de
Frédéric Chopin.
Tout le gouvernement est présent, les présidents de
l’Assemblée nationale et du Sénat, les anciens présidents de
la République, les chefs de l’opposition... les familles
anonymes.
Clara en grand deuil pose une rose sur le cercueil de
Sylvain.
Le président a voulu un hommage national et solennel,
émouvant et sobre.
Sylvain avait senti de très légères secousses lors du
transport dans le corbillard.
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Je tremble. Mon coeur bat. »
L’enfant va vers la porte entrouverte.
Il avance. S’arrête un instant. Hésite.
Continue à s’aventurer. Passe dans l’entrebâillement de la
porte.
« Je fais un dernier pas. Il ne se passe rien.
Je m’enhardis.
Je me trouve dans un Monde pareil au mien, immense !
Une grande table, plusieurs chaises, un lit grand, très grand,
une armoire gigantesque... et un tas d’objets que je ne
connaissais pas. Je me demande si je ne ferais pas mieux de
faire demi-tour, de retourner près de Maman.
Mon coeur bat.
Quelque chose me pousse à continuer.
C’est amusant. »
L’enfant traverse la chambre de sa Maman. Il découvre la
salle à manger, le troisième des Mondes. Il est impressionné
par la taille de celui-ci. Il arrive dans le couloir de
l’appartement.
« J’avance. Toujours rien.
Je suis dans un Monde, comme les trois premiers, mais,
plus petit, étroit et long.
Ce Monde-là a aussi une porte fermée.
J’avais vu faire Maman avec la porte de mon Monde.
Je l’ouvre.
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Ils dansent sur la terrasse.
Jean remarque que Madison, elle, danse avec l'homme le plus séduisant et le plus viril de la
soirée, sa joue tendrement appuyée sur l' épaule de Nicolas, un pilote, mari de sa meilleure amie
Victoria.
Il veut s'amuser et mettre un peu d'ambiance dans la soirée. Il lance un rock and roll.
Dans les figures du fameux "Rock Around The Clock" de Bill Haley, il s'écarte de sa partenaire
et la retient d'une seule main… Il laisse glisser sa main, lâche celle de sa partenaire qui part en
arrière et tombe tout habillée dans la piscine.
Déformation professionnelle. Il la voit partir et tomber à l'eau au ralenti. Une gerbe d'eau à
cinquante ou cent images seconde, c'est d'un effet superbe !
Gros succès ! Tout le monde applaudit.
La voisine fait contre mauvaise fortune bon coeur, rit jaune et part se changer chez elle.
Jean remarque que Nicolas serre Madison de prés en dansant le prochain slow, "C'est extra"
aussi appelé "La Robe de Cuir" de Léo Ferré.
Jean adore les chansons de Léo Ferré : celle-là est différente, plus commerciale, très érotique,
sublime… l'un des plus beaux slows de tous les temps.
Il se lance. Il invite Victoria. Il l'enlace très fort. Il se souvient des conseils de Marianne, il y a
maintenant des années. Il sourit intérieurement.
Elle lui fait du charme.
Les autres amis s'éclipsent discrètement
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Plusieurs années après, c'est la fin des études secondaires, le bac passé avec grand succès.
Les enseignants ont convoqué Jean et sa mère : il faut que Jean fasse une prépa, Math sup,
Polytechnique, l’École Normale Supérieure. Sa mère le verrait bien prof de Fac.
Grande discussion : il aime le cinéma. Il a juste 18 ans ! Il vient de voir "La Dolce Vita"
de Federico Fellini dans la salle "Le Hollywood" d'Alger.
Quelques jours plus tard, un couffin piégé explose dans le cinéma, sous un siège.
Il y avait eu aussi ce terrible attentat de l'Automatic, café, bar près des facultés d'Alger, rue
Michelet où se réunissaient les jeunes, les étudiants : un carnage.
Jean ne sortait presque plus du fait de sa timidité et des craintes, justifiées alors, de sa mère, le
protégeant tant qu'elle pouvait.
Cela avait, peut-être, permis à Jean de rester en vie.
Il connaissait le terrorisme du FLN, en Algérie, jeune. Il connaîtra, vieux, celui d'Al-Qaida ou de
l’État islamique en France et en Europe.
Colonisateur ? Il était né là ! On ne choisit pas le lieu de sa naissance.
Ses lointains ancêtres, venant de Lorraine, n'avaient eu après la guerre de1870 que deux options :
devenir Allemands en Alsace et Lorraine germanisées, ou accepter l'offre généreuse (!) de la
France, déjà en crise et sans travail pour ses enfants, d'aller peupler l'Algérie !
En bons patriotes, ils avaient choisi la seconde option. Non, sa famille, presque tous des
fonctionnaires, n'avait jamais exploité la population locale. Sa mère, il pouvait en témoigner
ayant été son élève, ne faisait, dans sa classe, aucune discrimination entre les communautés.
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Le mariage est superbe, simple, convivial, élégant. En l'occasion, le maire a rajouté des discours pour vanter cette nouvelle loi du Mariage pour Tous. Après la promulgation de la loi, le premier mariage homosexuel avait été célébré à Montpellier. Celui d'Angéla et le Fatima, plusieurs mois plus tard, est le premier à Saint-Gély. La commune offre un vin d'honneur pour fêter ce premier mariage entre femmes. Le maire mariera deux hommes un mois plus tard.
Les deux mariées portent des robes de confection, en mousseline, magnifiées par la classe naturelle des deux femmes.
Fatima récolte les fruits de son régime. Sans être une sylphide, elle est redevenue pulpeuse comme disait Alain dans sa jeunesse. Sa robe longue galbe ses hanches capiteuses, ses fesses désirables et moule ses fabuleux seins, que toute l'assistance masculine reluque avec concupiscence et regrets, avec des commentaires légèrement homophobes des machos.
– De si beaux lolos dorénavant pelotés par une gouine ! Quel gâchis !
Très drôle que Fatima qui a toujours tant attiré les hommes, trouve le bonheur et l'amour avec une femme. Angéla éblouie, la dévore et la déshabille du regard.
La nuit de noces va être brûlante.
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Des habitants de Sodome s’adonnent à l’homosexualité, considérée alors comme une déviance sexuelle. La loi divine énonce :
"Vous ne devez pas coucher avec un homme comme on couche avec une femme ! C'est une pratique monstrueuse."
Furieux, Dieu décida alors de détruire les deux villes :
"Les accusations contre les populations de Sodome et Gomorrhe sont graves, leurs péchés sont énormes."
Alexandre se souvient de quelques lignes !
"Alors l'Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu
et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d'une fournaise.
Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes.
Ce fut l'Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau", raconte le récit biblique.
"L'incendie de ma maison est-il un avertissement divin ?" ne peut s'empêcher de penser Alexandre. "Ai-je eu raison de devenir sodomite ? Ça ne va pas ! Voilà que je me mets à croire au surnaturel maintenant ! Crédule et naïf ! Quel con je suis !"
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Fatima n'était pas dans l’hôpital quand il a été détruit par les bombes.
Elle allait téléphoner à Alain. Elle tentait de rejoindre le centre opérationnel principal de l'Association, l'un des rares endroits où subsistait une ligne fixe miraculeusement en état de marche. Elle bondissait d'une ruine d'immeuble à l'autre, essayant d'éviter les snipers de tous bords.
Elle sentait le besoin de parler à Alain pour le rassurer.
Oui, elle était toujours vivante.
Oui le futur bébé se portait bien.
Oui, il lui manquait.
Oui, elle allait abréger sa mission à Alep.
Poussée, guidée par l'amour, elle a été sauvée par cet amour.
Déjà à quelques centaines de mètres de l’hôpital, elle entend les avions de Bachar el-Assad, puis de violentes explosions écrasant tout le quartier, repère de combattants de l'État Islamique, de rebelles et opposants à Bachar. Bavure collatérale ? L’hôpital est écrasé. Frappe de Bachar qui n’hésite pas à bombarder son propre peuple, et serait plutôt hostile aux Associations occidentales soignant des civils présumés hostiles et mettant leur nez dans des affaires qui ne le les regardent pas.
Elle s'abrite comme elle peut. Dans les décombres d'un immeuble.
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Quand il a commencé à reparler, les deux mots qu'il a prononcé en premier sont Fatima le prénom de son grand amour et Angélique celui de sa fille.
Puis, il découvre la chambre d’hôpital.
– Où suis-je ?
– Vous êtes à Marseille, à l’hôpital de la Timone. On vous a transporté des urgences d'Aix-en-Provence. Vous étiez en coma dépassé. Ça a l'air d'aller mieux. Reposez-vous. Vous êtes sur la bonne voie maintenant !
Alain recommence à souffrir.
C'est un très bon signe.
La mémoire lui revient peu à peu. La mémoire des évènements récents.
Il était tout léger, immatériel dans un long couloir lumineux, attiré par une brillante lumière.
Il se sentait partie de cette lumière.
Expérience de voyage dans l'au-delà ?
"Le merveilleux jardin, Fatima et mon fils qui m'attendaient. C'était vrai !"
Les médecins, les psychiatres, les psychologues se pressent dans la chambre d'Alain.
C'est un phénomène qui passionne beaucoup de médecins : l'expérience de mort imminente, l'EMI.
Est-elle un phénomène paranormal, psychologique ou neurologique ?
La multiplication et la précision des témoignages sur l'expérience de mort imminente troublent les scientifiques.
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....Pourquoi Christopher ne lui avait-il pas dit la vérité ? Qu'il allait retrouver en Californie Brandon qui était parti s'installer à San José, au lieu d'inventer cette histoire de job irrefusable !
Alexandre met violemment Christopher à la porte, sans demander, ni donner d'explications.
Il ne reverra plus jamais Christopher. Il se sent humilié. C'est Christopher qui le cocufie, qui le largue. Lui, le chef d'entreprise conquérant, le séducteur irrésistible se trouve plaqué... par sa femme ( il arrive à le comprendre ), par son amant (il ne le comprend pas ) !
"Comment ai-je pu me laisser embarquer dans cette aventure gay ?"
Alexandre est, dans le fond, hétéro bien qu'ayant des tendances homosexuelles et cette expérience gay n'a été grisante qu'au début. Il ne va pas se remettre avec Mina ! Question d'amour propre, le divorce vient juste d'être prononcé ! Revenir penaud, après l'avoir trompée inélégamment. Ce n'est pas son genre !
Alors, Alexandre revoit Cindy.
Calculatrice et manipulatrice, elle attendait patiemment que le vent tourne, continuant à se comporter en employée modèle et dévouée dans l'entreprise.
Elle fait mine de passer l'éponge, tout en manœuvrant habilement pour se faire épouser.
Elle était la maîtresse quand Mina était l’épouse, maintenant, ce sera, elle, l’épouse. Très cynique, elle considère que cette incartade gay d'Alexandre a rendu ses plans réalisables.
Elle n'aurait pas gagné contre Mina, trop belle, trop fine, trop intelligente.
Maintenant, la voie royale est dégagée.
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...."Je ne vais tout de même pas être amoureux d'un homme ! "
Pourtant, il l'est !
Mina vient aussi à Houston tous les quinze jours. Elle est là le prochain week-end, heureuse de retrouver Alexandre, elle dort avec lui, dans leur appartement. Il se dit fatigué, évite de lui faire l'amour. Il élude même une soirée à trois, avec Mina et Cindy. Pourtant, il adorait ce trio magique.
Cela ne lui ressemble pas ! C'est un homme très puissant et viril. Mina a des doutes, mais ne sais comment opérer. Elle lui pose la question directement :
̶ Tu as quelqu'un d'autre ? Tu es amoureux ?
– Non, non ! Chérie, ne t'inquiète pas, j'ai beaucoup de travail et de soucis dans la boîte en ce moment, je suis fatigué.
̶ Tu mens mal chéri ! Ton nez ne s'allonge pas comme celui de Pinocchio, mais je sens à ta voix que tu me mens. Tu ne te défends pas avec beaucoup de conviction. Cela se sent !
Je te connais bien. Je suis ta femme !
Depuis que nous sommes mariés, tu n'as jamais une seule fois refusé de me faire l'amour, pas une fois ! Ce n'est pas ton genre !
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... Mina et Cindy sont toujours complices et se partagent harmonieusement Alexandre. Bien heureux homme, se dit le lecteur, avec une femme divine et une maîtresse superbe !
Le trio est impérissablement lié par l'amour, le sexe, le désir de réussir dans le business !
Impérissablement ?
Les sociétés d'Alexandre se développent aux États Unis. Elles ont été converties, progressivement et habilement, en sociétés américaines pour tourner les barrières protectionnistes que commence à établir le Président Trump et bénéficier des avantages fiscaux nouveaux. Alexandre fédère ses sociétés en un groupe international : "Paris-Houston-Shanghai" P.H.S.
Il tient toujours à procéder lui-même aux interviews d'embauche.
Autrefois, il pratiquait un casting esthétique de ses collaboratrices (avec une certaine arrière pensée !) en même temps que l’évaluation de leurs talents professionnels.
Devant l'ampleur du mouvement "Me too !" aux États Unis, il se méfie un peu. De plus, il est comblé par l'arrangement avec Mina et Cindy.
Alexandre recherche un nouveau collaborateur : son assistant personnel. Au nom de la parité et des quotas plus au moins tacites, il doit équilibrer hommes, femmes, blancs, noirs, latinos…
Chef d'entreprise français aux USA, il est dans le collimateur des administrations et de la presse économique. Il doit être encore plus prudent et ne pas s'écarter du politiquement correct !
Du fait de ses recrutements antérieurs il a presque trop de femmes autour de lui dans les bureaux (sourire !) Cette fois, il cherche un homme bien qualifié ayant plusieurs expériences professionnelles positives. Loin de sa pensée l'idée d'appliquer des critères esthétiques à son recrutement. Le hasard ou le destin en ont décidé autrement.
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Fatima n'avait jamais senti de pareilles caresses. C'était des mains expertes de lesbienne : des mains de femme qui aime vraiment les femmes.
Elle, qui a facilement des orgasmes, jouit sous les doigts d'Angéla, aussi fort qu'avec un homme, qu'avec la verge d'Alain. Entre filles, c'est plus voluptueux, plus érotique. Il y a un effet miroir, les partenaires vont plus loin dans leur découverte mutuelle.
Cerise sur le gâteau, Angéla fait un cunnilingus savant à Fatima qui adore cela, pratiqué par un homme, pratiqué par une femme. Très excitée, Angéla arrête le cunnilingus, frotte son sexe sur celui de Fatima, dans la position du missionnaire. Fatima a le temps de penser : "je ne savais pas que ça se faisait entre femmes !"
Angéla va jouir. Fatima aussi, une seconde fois en quelques minutes. Elle tremble, tétanise ses muscles, explose littéralement. Angéla a un orgasme très fort, plus maîtrisé.
Elles s'écroulent épuisées.
– Chérie, Angéla, c’était fabuleux, merci ! Je n'en reviens pas. Jusqu'ici, j’étais hétéro, un peu bi.
Ce soir, c'est une révélation. J'adore vraiment faire l'amour avec toi ! J'ai un peu honte, je me suis laissé faire. Tu me diras comment te faire plaisir, ce que tu aimes !
– Ce que j'aime, c'est ce que nous avons fait. J'aime donner du plaisir à une femme, c'est surtout ça qui me fait jouir.
– Chérie, je vais dormir un peu dans tes bras. Je partirai tôt. Il faut que je prépare les enfants, pour les accompagner dans ta classe ! Rires !
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Il y a quelques semaines. Fatima avait fait la connaissance d'Angela, l'institutrice de Léo et Alice à l'école maternelle. Très vite le courant était passé entre elles.
Le coup de foudre ! Inexplicable ! Déconcertant !
Fatima a toujours été hétéro, adorant les hommes, très attachée sentimentalement et sexuellement à Alain. Bi en réalité ! Lors des rencontres coquines qu'elle initiait avec Alain, elle ne dédaignait pas de faire l'amour avec une femme et y prenait un immense plaisir.
Tout ça avait été bouleversé par sa captivité en Syrie et elle avait été dégoutée de l'amour, quel qu'il soit.
Le temps et l'oubli faisant leur travail, elle avait redécouvert l'amour, y compris féminin avec sa sœur Mina. Depuis peu, les câlins avec Alain devenaient routiniers. Fatima se laissait aller ! Inconsciemment, elle cherchait autre chose.
Angéla était légèrement plus jeune qu'elle. Elle était châtain clair, avait les cheveux courts, coupés au carré.
Mince et élégante, elle s'habillait correctement à l'école : robe, jupe, chemisier, veste, parfois jean, débardeur, chaussures de ville. Elle trouvait que certaines de ses collègues étaient vraiment trop négligées, en survêtement et baskets. C’était une question de respect vis à vis des parents et de l'institution, l'Éducation Nationale, et une image de sérieux pour les enfants, même très jeunes.
A vrai dire, au départ, Fatima cherchait surtout une copine, pour bavarder, se distraire un peu !
Le fait qu'elle soit mignonne était un plus !
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Le portable d'Alain sonne.
Il jette un œil sur l'appareil : "correspondant inconnu". Il n'aime pas répondre à ce genre d'appel, généralement démarchage publicitaire ou arnaque.
Pour une fois, il tente une réponse, d'une voix sèche et tranchante :
– Allo !
– Nous détenons captif votre fils Léo. En ce moment votre amie, Fatima et la maîtresse de l'école maternelle, Mlle Angéla sont en train de le chercher, de l'appeler dans tout le village.
Ne vous inquiétez pas ! Il est bien traité, nous ne lui avons fait aucun mal. Il y a même une jeune femme, une mère de famille pour s'occuper de lui.
– Qui êtes-vous ?
– Appelez-moi X, vous n'avez pas à en savoir plus.
– Vous êtes des malades ! Enlever un bébé ! Toute la France sera à votre poursuite......
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Pour les deux ans d'Alain junior, Fatima, Mina et Alain ont dû faire une fête d'anniversaire avec la famille de Mina et Fatima. C'était un peu crispé, surtout du fait de la présence du grand frère maintenant marié et du nouveau compagnon de Djamila. Silence évidemment sur leur nouvelle vie de couple triangulaire, encore que Salah, fervent d'une application littérale du Coran, approuverait bien la polygamie comme dans certains pays musulmans !
Enfin, la corvée familiale se passe.
Le trio refait un anniversaire intime le lendemain. Dîner aux chandelles, champagne, rosé des Coteaux d'Aix-en- Provence, Grand cru classé de Saint-émilion. Alain fait le sommelier.
Mina et Fatima cuisinent chacune leur spécialité.
Repas bien arrosé. Trop arrosé !
Ils ne sont pas vraiment saouls mais légers, émoustillés, désinhibés.
Le repas fini, après un dernier verre pris dans la gaîté et la badinerie, ils se retrouvent vite dans la chambre. Ils s'étaient habillés élégamment pour la soirée. Les deux femmes sont superbes.
Alain les enlace toutes les deux et les serre dans ses bras. Elles sont de la même taille, Fatima est bien plus pulpeuse que Mina. Elle a heureusement perdu l'embonpoint excessif pris en Syrie .
Elle s'était fait un chignon.
Elle détache les cheveux tressés.
Sa longue chevelure ruisselle comme une cascade sur ses épaules en ondulations luxuriantes, brillant sous la douce lumière des bougies allumées pour rendre l'ambiance plus romantique.
Elle rebondit vers le bas jusqu’à la taille. Elle lève les bras et enlève, sans hésiter, son léger caraco qui offrait une vue plongeante sur l'entre-deux-seins, dévoilant ses fameux seins qui fascinaient Alain et qui le fascinent toujours. Ces seins devenus mythiques pour Alain.
Elle fait glisser prestement sa jupe longue. Pas de petite culotte comme quand Alain l'avait connue.....
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Alain l'invite à déjeuner chez lui avec leur enfant. Il va la chercher à la gare. Il est anxieux, très ému à l'idée des retrouvailles, après des mois. Avant l'arrivée de Fatima, il s'interroge :
"Doit-il l'embrasser passionnément ou lui faire un bisou sur la joue ? Doit-il lui dire qu'il l'aime encore ? Que tout ça n'a rien changé à ses sentiments ! Doit-il dire qu'il a voulu mourir parce qu'il la croyait morte ?"
Elle est là devant lui. Il élude en parlant du petit.
– Quel beau bébé. Il nous ressemble à tous les deux. Il est mignon, il me sourit ! Oui, mon petit chéri, areu, areu ! Comment allons-nous l'appeler ?
– Alain, bien sûr !
Ils déjeunent. Conversation un peu gênée. Un peu froide.
Alain se lance.
– Je te laisse tout le temps de te remettre, je ne te bouscule surtout pas, nous allons nous marier, nous pouvons peut-être oublier le coté religieux du mariage et nous contenter de la mairie.
Qu'en penses-tu ?
– Alain, c'est dur à dire, je crois que je ne pourrai plus jamais faire l'amour avec un homme.
Tu comprends ? Avec toi non plus. Il me semble toujours sentir leurs bites en moi. Les sexes de tous ces hommes. Leur sperme dégouttant, ça me répugne. J'en ai des cauchemars incessants. Même si tu me faisais un doux câlin, si tu me pénétrais avec amour, avec tendresse, je ne pourrais pas le supporter.
– Chérie, ma Lapinette adorée, tu vas oublier, le temps va estomper ces horreurs dans ton esprit...
– Je me suis mal exprimée, ce n'est pas seulement que je ne pourrai pas faire l'amour, c'est aussi que je ne veux plus faire l'amour. Je ne veux pas qu'un homme, toi en l'occurrence, me fasse l'amour par pitié, par charité. Je suis sale, je suis vile, je suis indigne. Je ne t'ai pas trompée avec un homme, avec deux, avec trois. J'ai dû baiser des centaines, des milliers de fois peut être, avec des dizaines d'hommes !
Elle éclate en sanglots. Les larmes ruissellent sur ses joues. Tout son corps est secoué par les pleurs.
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Prise de conscience brutale d'Alain. Fatima est-elle embrigadée ? radicalisée ? Elle est candidement sincère, pourtant ce pourrait être une chaîne de manipulations. L'Imam de Lunel manipule le frère de Fatima, qui manipule Fatima sans le réaliser, qui elle-même influence inconsciemment Alain à la soumission. Lui se croyait imperméable à tout endoctrinement.
Il réalise qu'il a accepté de se remarier selon le rite musulman, de se convertir à l'Islam, de laisser pousser sa barbe !
Il a un frisson.
"Ce n'est pas possible ! Fatima douce et gentille ! Pas elle ! " Alain rejette ces idées de lavage de cerveau. "Je divague !"
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Fatima, comme dans un rêve, se met à le chevaucher. Ses seins, qu'Alain adore, balancent harmonieusement au gré de ses allers-retours. Elle le domine. C'est elle qui lui fait l'amour...Alain et Fatima jouissent dans un immense orgasme simultané. Ils ont oublié les spectateurs, les caméras, le film. Ils sont secoués l'un et l'autre de contractions musculaires incontrôlables et délicieuses, parcourus de frissons divins. Ils éprouvent un sentiment de bien-être inégalé, absolu. L'endorphine, l'hormone de l'amour, la molécule du bonheur, a envahi leurs corps.
Osmose totale !
Souvenir inoubliable de ce film dont ils étaient metteurs en scène et acteurs, de ces instants de sexe transcendé par l'Amour.

La littérature et le cinéma ont abusé de ce procédé : à l'instant de la mort, le héros revoit en quelques minutes tous les événements clés de sa vie. La référence absolue, c'est "Les Choses de la Vie" un film qu'Alain a vu des dizaines de fois et cite à tout propos.
Alain va-t-il mourir ? Un ultime flash-back !
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