Récit Merveilleux de Noël, Tome 2 : Scintille

Mon ressenti en 3 mots ? Coup de cœur.

J’avais adoré l’ambiance créée par l’auteure dans le 1er opus et je l’ai retrouvée ici pour mon grand plaisir. Récupérer son âme d’enfant, admettre de nouveau le merveilleux, quoi de mieux ?

Ce livre, c’est la chaleur humaine, l’entraide et l’amour. Ce sont les animaux qui parlent, les lutins, les fées et le Père Noël. C’est le domaine du bonhomme barbu et jovial qu’on attendait avec tant d’impatience.

C’est une histoire qui finit bien, un monde où les problèmes se résolvent, où tout finit par s’arranger. C’est une bulle ouatée de douceur et de bonheur, même si on rencontre des méchants.

Utopie ? Oui, mais ça fait tellement du bien d’y croire un moment.

Pourtant, ce livre n’est pas que ça. A travers cette histoire, l’auteure aborde des thèmes comme la précarité, l’abandon d’un enfant, l’envie de celui-ci de connaître ses racines. C’est aussi l’angoisse des parents adoptifs de voir leur enfant leur échapper. Tout est dit en douceur, mais ça marque.

J’aurais voulu ne jamais sortir de cet univers. Dès le départ, on ressent cette chaleur humaine, cette magie de Noël, cette bienveillance. On sent l’odeur du chocolat chaud et des biscuits à la cannelle.

Dans le 1er tome, on faisait la connaissance de Grandelet. Un bébé humain élevé par une famille de lutins dans le village du Père Noël.

Il a beaucoup souffert du regard des autres sur sa différence, ce qu’il a pu surmonter grâce à l’amour inconditionnel de ses parents. Sans oublier celui de Galopin le chat, de Patapouf le chien et Caribou le renne. La magie opère tellement que les voir parler et être compris coule de source. Et les voir se chamailler gentiment est un réel plaisir.

Cinq ans ont passé depuis la fin du tome1. Grandelet est maintenant marié à Rose, la nièce de Père et Mère Noël. Et ils vont être parents ! Ce qui réveille en Grandelet l’envie de connaître ses géniteurs. Il a fait quelques recherches avec Rose, mais il n’en a jamais parlé à ses parents de peur de les blesser.

Ce conte va nous en apprendre plus, et pas seulement sur lui.

J’aurais aimé rester encore un moment avec eux, sourire aux réparties des animaux, sentir l’odeur des biscuits encore chauds… Mais les pages se tournent et on arrive vite à la fin, happé par les personnages et ce qu’ils dégagent. Ma seule « consolation », savoir qu’il y aura une suite.

Certains trouveront peut-être ça un peu désuet, mais c’est tellement bon de retrouver cette innocence, cette âme capable d’accepter le merveilleux sans se poser de question.

Si vous aussi vous avez besoin d’une pause douceur, un peu acidulée parfois, besoin d’une parenthèse enchantée, alors ce roman vous attend.