Récit Merveilleux de Noël, Tome 3 : Les Patakess

Un dernier tome coup de cœur.

Un livre que je referme avec une certaine nostalgie. J’aurais tellement aimé faire durer cette parenthèse sucrée et chaleureuse.

Certains trouveront peut-être cela naïf et désuet, mais ça fait tellement de bien de retrouver son âme d’enfant, celle qui croyait au Père Noël, qui ne s’étonnait pas d’entendre parler des animaux. Cette âme capable de s’émerveiller et d’accepter la magie.

Alors oui, c’est une sorte de conte, ou plutôt une histoire de Noël, mais comme dans les précédents, on y trouve des « messages (la différence pour le 1er, l’enfant adopté à la recherche de ses parents biologiques et la crainte des parents adoptants de voir cet enfant leur échapper).

Grandelet est un bébé humain élevé par une famille de lutins au pays du Père Noël. On le voit grandir puis devenir adulte. En compagnie des fées, des lutins, des animaux qui parlent, du Père et de la Mère Noël. Des aventures, des péripéties l’attendent, les méchants aussi.

Tout ce que je viens de vous dire là est sans spoil. Si vous allez plus loin, c’est que vous avez lu les deux tomes qui précèdent celui-ci. Sinon, attention aux petits spoils !

Rien ne va plus au pays du Père Noël ! La boule magique a été dérobée par la famille Patakess. Cette boule contient la joie et les souhaits de tous les enfants. Si elle est détruite ou qu’elle vienne à s’éteindre, ce sera la fin du royaume magique, et cela aurait également des conséquences sur le monde des humains. Nos amis n’ont pas le choix, ils absolument la retrouver avant qu’il soit trop tard.

Quel plaisir de retrouver cette ambiance aussi ouatée qu’un chocolat chaud ! Une atmosphère de douceur, de bienveillance, même s’il y a des méchants. Les chamailleries (et les bêtises !) de Galopin le chat, Patapouf le chien et Rancoon le raton laveur. On ne peut que sourire.

Sans en avoir l’air, l’auteure met le doigt sur des problèmes concernant les mères adolescentes, les préjugés, les SDF. Ça se fond dans le paysage de l’histoire, mais c’est bel et bien là.

J’aurais aimé rester avec eux, les suivre encore pendant un moment. Mais la dernière page s’est tournée. Je n’ai pas vu le temps passer. Alors oui, je suis un peu nostalgique de devoir les quitter, pour de bon cette fois. J’ai adoré cet univers et je sors avec regret de ce petit cocon tout doux.

J’espère que vous avez su préserver un part de votre cœur d’enfant. Parce que parfois on a besoin de ce genre de lecture, un monde magique où règnent la bienveillance, l’amitié, la chaleur humaine. Retrouver le plaisir du merveilleux et abandonner ses soucis pendant un moment, que demander de plus ?

Une trilogie que je n’hésiterai pas à relire, à consommer sans modération tout au long de l’année.