Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 943
Membres
1 008 984

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Les perles rosées appartenaient à Malvane mais je ne conservais aucun souvenir de la princesse les passant à mon cou. Je portais aussi deux épaisses bagues et un bracelet d’or blanc issus de mes possessions, que là encore je ne me souvenais pas avoir enfilés. Pillette s’était entièrement chargée de me vêtir pour cette journée de funérailles que ma mémoire s’employait scrupuleusement à effacer. Ces bijoux financeraient un confortable voyage de retour jusqu’à Véridienne. Au moins.

Afficher en entier

Mon corps finit par me rappeler à l’ordre. J’ouvris les yeux. Au dessus de moi le ciel était bleu, les branches des arbres bien vertes, une brise douce les agitait. Où me trouvais-je ? Et quand ? Un après-midi de printemps, loin de Véridienne. J’avais dormi si longtemps et si profondément que, pour quelques heures, j’avais tout oublié, perdu tout repère. Mes pensées se remirent en place. Firment. Crassu. Morts. Cette fois, je ne me mis pas à pleurer mais me redressai très lentement, en roulant d’abord précautionneusement sur le côté avant de m’aider de mes mains. Ma tête tourna un instant, à la fois trop lourde et complètement vide, et mon dos craqua tandis que je m’étirais. Tout aussitôt, une faim atroce m’assaillit. Je n’avais rien sur moi qui m’aurait permis de chasser, pas même un quelconque couteau. Je ne portais qu’une fine robe de deuil dont la délicate étoffe grise et les dentelles avaient grandement souffert du périple, ainsi que quelques bijoux. Rien de plus.

Afficher en entier

En fuyant Véridienne au beau milieu des funérailles, je ne poursuivais aucun dessein particulier, hormis peut-être l’espoir secret que cette chevauchée frénétique crèverait la bulle de cauchemar qui m’emprisonnait désormais. Qu’une mauvaise chute m’étourdirait et, qu’à mon réveil,

Afficher en entier

Du moins jusqu’à ce que mon époux et mon fils aîné périssent dans un éboulement au cœur d’une montagne, alors que la politique de Malvane et du Demi-Loup en général les retenait loin, trop loin de moi.

Afficher en entier

Si Malvane ne m’avait pas fait traquer comme une meurtrière, sans doute serais-je rentrée à Véridienne au bout de quelques jours. Si elle avait su comprendre ma réaction, si elle avait accordé à ma douleur le temps d’émousser ses crocs les plus aigus, j’aurais rendossé mon costume de Suivante rapidement, dignement, sans un mot. Malvane, toutefois, Malvane inflexible, Malvane égoïste, Malvane terrorisée pour son règne, préféra me juger coupable. Que lui aurait coûté une once de compassion ? Quelques instants de patience ?

Quand on sait, aujourd’hui, quelles conséquences désastreuses cascadèrent de ma fuite, on ne peut que regretter le manque de lucidité, de clairvoyance, qui nous empêcha l’une comme l’autre de nous pardonner. Pour autant, je ne regrette rien ou, du moins, pas tout. Pas encore.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode