Récits du Vieux Royaume, Tome 0,5 : Janua Vera

J’ai tout simplement eu un coup de cœur pour ce recueil de nouvelles ; on est plongé dans les différentes contrées du Vieux Royaume en compagnie de personnages très humains… je suis passé par toute la palette des émotions grâce à la plume sublime de l’auteur.

Je ne peux que recommander ce livre !

Pas trop pressé de quitter le Vieux royaume, j'interromps ma lecture du chevalier aux épines entre le tome 2 et le tome 3 pour me refaire "Janua Vera". J'avais adoré à l'époque (bien plus que "Gagner la Guerre") et je ne suis pas déçu à la relecture. Déjà, c'est une bonne idée puisque au moins deux nouvelles introduisent les personnages centraux de la sage, Benvenuto et le chevalier de Vaumacel, déjà, mais aussi la baronne de Bregor et les origines du différend qui les oppose. Mais les meilleures nouvelles ne sont pas celles centrées sur ces personnages. "Le confident" donne une vision profondément originale de la nécromancie en nous permettant d'explorer le fonctionnement du clergé du Desséché. Mais il y a surtout "Le conte de Suzelle", d'une tristesse poignante et ne donnant pas des elfes une image très reluisante.

Une introduction absolument indispensable au monde du Vieux Royaume.

Janua Vera où comment replonger dans les récits du Vieux Royaume jusqu'à l'époque où il fût encore un jeune royaume.

Un recueil de nouvelles qui ne se suivent pas et viennent enrichir le monde connu avec des morceaux d'histoires sur certaines guerres et querelles, la chute de la Leomance, une explication obscure sur le culte du desséché, etc.

On retrouve la verve de J-P Jaworski que j'apprécie tant. Si les descriptions sont bien moins gênantes comparées à "Gagner la guerre", à vouloir faire étalage de beaux mots l'auteur s'est quelque peu perdu dans la répétition, tels que vespéral, mufle, museau et j'en passe qui reviennent au fil des pages.

Certaines nouvelles m'ont saisi plus que d'autres, notamment "Jour de guigne" qui est de loin ma favorite et que je relirais sûrement avec plaisir.

Bon en vrai le livre était plutôt sympa. J'aime toujours autant le style d'écriture de Jaworsky qui est franchement magnifique, une telle plume c'est exquis. Bon alors déjà on va le dire franchement, le titre du livre qui est le même que le premier récit mais qui est l'un des plus court du livre ça c'est chiant ; mais bon on peut voir ça comme un double sens, comme la vrai porte qui permet de rentrer dans son univers, ce double sens est plutôt sympa. Après je suis pas fan de ces récits qui n'on pas vraiment de sens entre eux, même j'aime bien ce petits rappels à Gagner la Guerre, cet univers foisonnant et toutes ces nouvelles choses qu'on après dans ce livre sur l'ancien royaume

Bon alors concernant le premier récit : Janua Vera. Il est vraiment sympa, j'aurais préféré qu'il soit un peu plus long par contre, je l'ai trouver trop court à mon coup, juste une petite nouvelle, après la fin est bonne et on vois le personnages du roi citer plusieurs fois dans le livre donc c'est sympa qu'on est un peu plus d'infos sur lui

Pour le deuxième : Mauvaise donne. J'ai vraiment était content de retrouver notre amis Benvenuto, et d'en savoir un peu plus sur son passé juste avant gagner la guerre, ça s'était vachement plaisant. Hâte de le retrouver dans le sentiment de fer. L'histoire était assez prévisible surtout si on as lue gagner la guerre avant

Pour le service des dames, la troisième, je m'attendais pas à trouver le chevalier aux épines, c'était franchement cool, ça me donne encore plus envie de lire les trois livres du chevaliers aux épines, hâte d'en apprendre plus sur le personnage, l'histoire était franchement sympa, pleins de rebondissement

Concernant la nouvelle une offrande très précieuse, j'ai été un peu plus déçus. On retrouve certains personnages, mais j'avoue que c'est pas la nouvelle que j'ai le plus aimé

Pour le conte de Suzelle, lui j'avoue que c'était un peu ennuyant, mais ça permet de ralentir un peu le rythme je trouve du début, donc c'était plutôt sympa

La 6ème nouvelle m'a bien fait rire elle (jour de guigne), une fin franchement prévisible, mais je me suis bien attendris pour ce pauvre Maître Calame, c'était un bon récit celui là, il m'a bien plût

Un amour dévorant quand à lui et je pense celui qui m'a le plus captivé, je voulais vraiment en savoir plus sur tout ce qui ce passait, et ces fins ouvertes sur lesquels nous laisse Jaworsky était vraiment très bien, on est franchement déçus de pas en savoir plus, mais c'est super agréable

Et enfin la dernière nouvelle était la plus longue j'ai trouver, elle ne fait que 20 pages, mais je les trouves plutôt ennuyante, surtout pour une dernière nouvelle. Après c'était sympa d'en savoir plus sur ce culte dont on nous parles depuis les tout début

Un recueil de nouvelles atypiques et très bien écrites. L'auteur a un style bien singulier et plaisant a lire. Cette porte d'entrée dans l'univers du vieux royaume est très addictive et l'alternance des points de vues autour de chaque nouvelle permettent d'entrevoir un univers très profond et riche dans ses détails.

J'ai particulièrement apprécié la grande maîtrise de la langue française de l'auteur aussi bien en vieux français que dans l'ensemble des champs lexicaux développés dans le livre. On ressent l'influence de la langue maternelle et c'est un plaisir de lire en œuvre d'un auteur francophone sans avoir a subir de perte a la traduction.

superbe recueil de nouvelles

Un monde imaginaire, sombre et cruel ; des histoires se développant à des centaines d’années d’intervalle ; des enfants de paysans, des guerriers farouches, des nobles belliqueux, des prêtres ascètes : nous plongeons dans tout un univers en quelques nouvelles. Le surnaturel est peu présent, mais puissant et maléfique : il a même dévasté des terres entières au cours d’une guerre, reprenant ici l’allégorie en Fantasy de la guerre nucléaire. Au détour des pages, on croisera une vieille déesse, un change-peau ou un elfe, mais la magie est rarement le moteur des récits.

Ce recueil marque pour moi la découverte de celui qui est souvent présenté comme le plus grand styliste de la littérature française de l’imaginaire. Et c’est vrai. L’auteur réussit le tour de force d’offrir une densité à chaque page ; les descriptions suggèrent une ambiance tantôt funèbre tantôt mystérieuse, les paysages et les bâtiments servent le récit et déterminent les émotions des personnages.

Inutile de recenser toutes les nouvelles (10 dans la dernière version du recueil), mais je parlerai de celles qui m’ont plu ou touchée. Metefellone, tout d’abord, installe un univers guerrier médiéval doté de relations politiques complexes, et la conclusion de la bataille (l’auteur aime les nouvelles à chute) souligne la cruauté du destin, même chez les puissants. Mauvaise donne introduit Benvenuto qui reviendra avec le roman suivant du cycle (Gagner la Guerre). Ici, nous découvrons une république inspirée de la Renaissance italienne, avec ses intrigues de cour sanglantes et ses tueurs de l’ombre, à travers les yeux d’un personnage opportuniste qui rate un assassinat commandité. Le conte de Suzelle propose une ambiance bucolique et paysanne qui lentement est happée par le poids des années. Une jeune écervelée est éblouie par un bel homme croisé près de la rivière. Là encore, la fin serre le cœur et souligne l’inutilité des rêves pour les plus pauvres des filles. Jour de guigne, quant à lui, se démarque par une plume ironique : l’auteur a dû s’amuser à l’écrire, et le lecteur en ressent du plaisir à la découverte des mésaventures d’un copiste. Enfin, Comment Blandin fut perdu se rapproche du conte de Suzelle, malgré un contexte et des personnages très différents : un peintre et un jeune apprenti fou amoureux d’une novice.

Des univers et des époques diverses, dépeints à travers des nouvelles d’inspirations littéraires variées, qui forment un ensemble cohérent très riche. C’est avec plaisir que je lirai Gagner la Guerre !

Quelle claque, quelle découverte littéraire ! Ce recueil de nouvelles me faisait les yeux doux depuis longtemps mais je n avais jamais osé me laisser faire.. eh bien, quelle erreur de ma part! Impossible de décrire le style et l univers de l'auteur, je craindrais de ne pas leur rendte toutes les grâces qu ils méritent.

C'est truculent, brut, fort, plein de poésie.

Foncez, laissez vous happer par cette oeuvre! et tournez la derniere page avec regret...

Premier contact avec la plume de Jaworski, et je dois dire que c'est un pur régal. Un envoûtement de première, une poésie certaine qui nous fait voyager dans des forêts profondes, des contrées sauvages et rencontrer des héros hantés et tragiques.

L'atmosphère médiévale est très bien retranscrite, et elle est toujours auréolée d'une patine féerique, même si la magie n'est pas érigée au premier plan. Le vocabulaire peut parfois se montrer très spécifique. (J'ai recherché pas mal de définitions 🤭).

Les nouvelles ont toutes été passionnantes. Je ne saurais dire laquelle j'ai préféré, tellement elles sont singulières, et différentes les unes des autres. C'est en tout cas une superbe expérience de lecture, et ce recueil me donne encore plus envie de découvrir les autres ouvrages de cet auteur au style Ô combien unique.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce recueil de nouvelles fantaisistes (que j'entammais au départ comme un roman). Je n'ai pas souvent eu l'occasion de lire de nouvelles et j'ai trouvé cela rafraîchissant, apaisant et très facile à lire. Les nouvelles durent de 30 à 50 pages environ, ce qui se lit assez rapidement, laissant la possibilité d'en lire durant de petits moments de lecture sans qu'il y ait un trop grand engagement.

J'ai absolument adoré la plume de Jean-Philippe Jaworski. Je sais pas si c'est son style général ou bien si c'est parce que c'est des nouvelles, mais j'ai trouvé le tout absolument bien écrit. On plonge littéralement dans l'univers, on arrive facilement à voir les lieux et l'action à travers ses mots.

Pour ce qui est des nouvelles en tant que tel, je les ai toutes plutôt bien appréciées. Ma préférée est sans aucun doute Mauvaise donne avec de sublimes personnages en plus de plonger dans la politique et les complots, mais j'ai aussi un faible pour Jour de guigne avec la Chancellerie de Bourg-de-Preux (wow) et également un penchant pour l'histoire de Suzelle qui me faisait un peu penser à la manière dont nous, lecteurs, nous languissons des univers livresques et de leurs personnages.

En bref, ce fut une merveilleuse expérience et je compte bien la renouveller en me procurant la suite très bientôt. (Ma PAL ne fait que s'allonger...)