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Au bout de dix heures de combat, quand j'ai vu la flotte du Chah flamber d'un bout à l'autre de l'horizon, je me suis dit : «Benvenuto, mon fagot, t'as encore tiré tes os d'un rude merdier.»
Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d'écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé.
Je me gourais sévère.
Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire.
Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon.
Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n'ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c'est plus gras, c'est plus trouble et plus limoneux que le pot d'aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c'est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l'ivresse.
Une oeuvre déroutante , on est directement propulsés dans une bataille navale, on se demande mais qu'est ce qu'il se passe, on assiste, impuissant , on contemple les agissements d'un Benvenuto qui sera tout aussi paumé que nous par la suite. Un double du lecteur ? Surement et c'est en parti pour cela qu'il devient attachant . Ce qui est, aussi, assez intéressant et confortable , ce sont les nombreuses adresses faites par Benvenuto aux lecteurs, on se sent proche de cet assassin, on est guidé par la main. On en vient à l'aimer cet anti-héros ;)
L'écriture de Jaworski est hypnotisante. Une écriture vraiment fine, rythmique et agréable . Je me suis souvent délectée de certaines tournures en souriant bêtement.
Oh et puis cette façon de briser les codes de la fantasy. Souvent dans la fantasy , pour construire une intrigue, un personnage , on a un passage obligé par les parents. On en apprend des tonnes en général et bien là... que nenni, c'est même envoyé balader par notre cher serviteur en personne.
Bref je vais m'arrêter là mais il y aurait tellement de choses à dire sur cette oeuvre si dense et si particulière. Enfin juste une chose, ce fut une belle rencontre :)
Un style splendide, déroutant, séduisant... indescriptible.
Un personnage plein de finesse, d'une grande profondeur que l'on suit avec plaisir... non avec exultation au fil de ces pages.
Une intrigue juste passionnante, riche en détours, surprise et découverte.
Un univers riche et fascinant, qui tout en utilisant quelques classique du bestiaire de la fantasy (sorciers, elfes...), parvient à les réinventer à sa manière.
Une fin... mais une fin! Un délice! On en frissonne de frustration, et quelque part l'auteur doit bien ricaner...
Que dire de plus? L'essentiel est là. Ah si... à lire absolument!
L’ensemble du roman est un coup de cœur ; seul petit bémol qui m’a parfois ralenti dans ma lecture : les changements de rythme qui rendent la lecture parfois inégale.
Mais je me suis fort attachée à cet univers et je suis curieuse de découvrir « Le Chevalier aux Épines ».
Benenuto Gesufal vit sa vie d’homme de main d’un noble pendant 450 pages. À l’occasion de la rencontre, d’un vieil ami, son patron expose son plan pour devenir dictateur. Il le met en application pendant 500 pages avec force de descriptions de tout ce que vous voulez ou ne voulez pas savoir sur les familles, leurs rôles, comment elles sont habillées, ce qu’elles mangent, quels bars ils fréquentent, comment ils envisagent la guerre avec ceux d’en face, etc, etc.
Mon avis
Je me suis ennuyé ferme dans ce roman-fleuve aux nombreuses et pénibles digressions.
Le principal problème vient du point de vue intradiégétique mal utilisé.
Pour poser son ambiance de complots et de représentations protocolaires, l’auteur utilise beaucoup de non-dits et de sous-entendus. Sauf que sans les explications du protagoniste qui s’adresse directement au lecteur, on n’en comprendrait pas la moitié. Ce procédé est un détournement un peu facile une fois qu’on s’est pris les pieds dans le tapis de la complexité inappropriée d’un récit. Ça ne fonctionne pas. C’en est même parfois désobligeant pour le lecteur puisque l’auteur lui fait remarquer à longueur de temps qu’il n’a pas les capacités pour comprendre la profondeur de son œuvre…
Les lieux sont sujets à de très (trop?) nombreuses et laborieuses descriptions. Les royaumes, les iles, les villes vous les connaissaient tous et pourtant il vous sera impossible de vous les positionner les uns par rapport aux autres. Avec un tel univers fictif, une carte n’est vraiment pas une économie à faire.
Ce qui m’a dérouté dès le début et qui est répétitif, c’est le narrateur qui s’adresse au lecteur.
Dans un film, cela peut ajouter un effet commique. En littérature, je regrette, impossible pour moi de m’immerger au point d’entrer dans l’histoire avec les protagonistes.
Même si je reste très ambivalent devant le personnage de Don Benvenuto, il est impossible de ne pas s'incliner devant la maestria avec laquelles Mr Jaworski manie sa plume et son intrigue. Ayant interrompu la lecture de la trilogie du chevalier aux épines pour me replonger dans l'univers foisonnant du Vieux Royaume, je suis vraiment époustouflé par la manière dont l'auteur entremêle ses trames narratives et fait ressurgir ses personnages favoris, qu'ils soient prêtres, elfes ou barbares. Ça ne va pas être facile de rentrer à la maison après un voyage pareil !
Un style d'écriture imagé qui m'a immédiatement conquise, un scénario haut en couleur qui ne s'arrête pas de courir jusqu'à la toute fin en passant par mille émotions, des personnages attachants et insupportables en même temps. Et pourtant, j'ai eu énormément de mal à finir ma lecture... pourquoi ?
Toute la première partie du récit se déroule en compagnie de personnes de couleur et l'auteur va utiliser toute la déclinaison littéraire scabreuse possible du mot noir. Première parution de l'ouvrage en 2009, première législation sur le racisme en 1990. Cela m'a déjà bien refroidie.
La plume de l'auteur qui m'avait fait si forte impression durant la lecture de « Désolation », virevoltante, extravagante et généreuse juste ce qu'il faut, ne m'a pas enchantée cette fois-ci. Lourde, répétitive non pas dans ses termes mais son sujet (un chapitre presque complet sur le mal de mer), perdue dans les méandres des réflexions du personnage qui est aussi conteur de cette histoire. Dur fut donc de pousser jusqu'à la fin.
Mais quel récit ! Quels retournements de situation ! Quelle création ! Et ce personnage, Benvenuto Gesufal, est une merveille que l'on ne peut que détester tout en l'aimant.
L'écriture de Jean-Philippe Jaworski est incroyable et rend un service immense au récit ! On s'immerge complètement dans l'histoire de Don Benvenuto, ce tueur sans foi ni loi, qui n'écoute que lui-même. Un récit plein d'intrigues politiques, de coups bas et d'entourloupes. Je lirais avec plaisir un nouveau roman du même auteur, j'ai adoré !
📖 J'ai pris ce roman sur le conseil de mon libraire, qui me l'a extrêmement bien vendu, et Dieu sait que je ne regrette absolument pas. Je l'ai lu en lecture commune avec @cheshire_sonyan et je peux vous dire que c'était MAGISTRALE.
🌟Don Benvenutto n'est absolument pas quelqu'un de recommandable. On est sur un antagoniste qui n'a ni valeurs, ni respect pour qui que ce soit à part lui-même. Il fait ce qu'il estime de bien pour sa propre personne uniquement. Dans la première partie du livre, on s'attache à lui. Son bagou et son franc-parler le tirent toujours des situations les plus extrêmes et on en vient même à espérer qu'il s'en sorte toujours, même quand ses actions sont peu recommandables. Mais le but de JP Jaworski n'était pas de faire de notre cher Ben un personnage attachant, et il a réussi à nous le faire détester comme jamais je n'ai détesté un personnage. Un retournement de situation maîtrisé à la perfection qui a été plus que compliqué à lire. J'en ai dû faire une pause de quelques jours tellement cela m'a retourné l'estomac et le cerveau (surtout qu'aucune mention de TW n'a été signalée par la maison d'édition).
🌎L'univers est riche et complexe, comme on les aime dans ce genre de fantasy. Nous naviguons à travers Le vieux Royaume, passant de la ville aux allures italiennes à la forêt verdoyante et glacée jusqu'au petit village rustre de l'arrière-pays. Le langage est complexe, mais la plume est si fluide qu'on se perd facilement à travers les lignes pour suivre l'aventure à travers les yeux du personnage. Cela dit, ce n'est pas un roman que je recommande aux néophytes de Fantasy Adulte. La complexité du scénario et des termes employés n'est pas forcément à la portée de tous.
🧒🏽Nous avions tellement de pistes possibles sur le passé de Ben, mais cela n'a pas été approfondi. C'est sûrement l'un des seuls points négatifs que je noterais pour ce livre.
Bien après toute la communauté SFFF, j’ai le roman le plus connu de Jean-Philippe Jaworski, et je m’y suis plongée avec délice.
Pourtant, ce n’est pas un homme respectable, ce Benvenuto. Dans une Ciudella imaginaire inspirée des villes de la Renaissance italienne et dont le système politique a des airs de République romaine, cet ancien tueur à gages, membre de la Guilde des Chuchoteurs, est devenu l’homme de main du Podestat Ducatore — l’un des deux chefs élus par les grandes familles. Envoyé dans une guerre avec Ressine, inspirée par l’Orient, notre « héros » est impliqué dans les pires coups tordus, avant de revenir dans sa chère ville puis s’exiler un temps à Bourg-Preux, bourg moyenâgeux. Le surnaturel est rare mais sombre et puissant : quelques sorciers qui tirent les ficelles dans l’ombre, des elfes inquiétants, des sorts terrifiants et des spectres à faire frémir.
Benvenuto trucide, trahit et est trahi, s’enfuit et retombe sur ses pieds avant d’être à nouveau en très mauvaise posture. Les jeux de pouvoir diaboliques, les plans sous les plans, les faux-semblants, les complots et les meurtres sont l’âme de cette ville. et Benvenuto, le jouet du destin. Mais on ne va pas le plaindre : être amoral sans être cruel, rugueux et talentueux, il nous offre une virée époustouflante.
J’avais lu que Jean-Philippe Jaworski était sans doute le plus grand styliste actuel de la langue française, et je suis d’accord. N’importe quel autre auteur nous aurait conté les aventures de Benvenuto en deux ou trois fois moins de pages. Mais Jaworski aime écrire, décrire, relater, jouer d’une gouaille virevoltante entre les bas quartiers et les ors de la République (hu hu), entre les lascars de mauvaise vie et les chefs impitoyables. Il aime les mots, et cisèle une plume travaillée, à la fois légère et exigeante, fine et caustique, lettrée et irrévérencieuse.
Pas un seul personnage du roman n’est positif : homme, femme, vieillard, criminel endurci ou fils de grande famille, tous offrent un tableau acide de l’âme humaine. Benvenuto, notre narrateur, n’est pas le pire d’entre eux. Il nous permet de découvrir les arcanes d’un univers très développé et les secrets de la politique, avec une fin de haute volée.
Des pages et des pages dans les profondeurs d’une âme acerbe, qui se bat et défouraille à tout va, désabusé et tacticien hors pair, manipulé par plus stratège que lui. Et c’est jouissif.
Bref, si vous ne connaissiez pas Gagner la Guerre, ne faites pas comme moi : n’attendez pas.
Bah juste j'ai totalement adoré, il m'a fallut un peu de temps pour bien comprendre et m'imprégner dans l'univers, les personnages, qui écrivait. Mais une fois dedans, impossible de ce détacher du livre. Je suis tombé totalement fan
Une originalité surprenante, un auteur double, à la fois Jaworski qui es le réel écrivain de ce livre, mais également Benvenuto, qui est celui qui es censé avoir écris ce livre, j'ai trouver ça totalement passionnant. L'histoire et l'univers est magnifique, ces jeux d'intrigues politiques, d'univers de fantasy, de magie, de combat, de meurtre, de sang, j'ai réellement adoré. L'écriture est fluide, les traits d'esprits de notre amis Benvenuto sont réellement à tomber, tant dans le mal que dans le pire, un personnage principal particulièrement agaçant, mais non je ne lui en veux pas pour tout ce qu'il as fait, et de toute façon c'est un roman de fantasy pas une réalité, même si ça empêche de ce plonger dans le personnage, cela ne m'a pas déranger
Hâte de lire d'autres de ces livres. J'ai malheureusement été un peu déçus de la fin, étant une fin ouverte (enfin pas tant que ça...). J'aurais aimé que l'histoire continue encore et encore, mais bon 1000 pages ça faisait déjà un sacré paquet XD
Résumé
Au bout de dix heures de combat, quand j'ai vu la flotte du Chah flamber d'un bout à l'autre de l'horizon, je me suis dit : «Benvenuto, mon fagot, t'as encore tiré tes os d'un rude merdier.»
Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d'écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé.
Je me gourais sévère.
Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire.
Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon.
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