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J’avais sauté dans des rivières déchaînées, chevauché des taureaux sauvages, monté des chevaux et combattu des serpents mortels. J’avais fait des milliers de choses folles dans ma vie pour lesquelles Ma m’avait hurlé dessus, mais je n’avais jamais, jamais eu aussi peur que lorsque je le regardais.

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_Demande-moi!

J 'ouvris la bouche puis la refermai.Les mots que le voulais dire étaient coincés dans ma gorge.

_Te demander quoi?

Demande-moi de rester!cria- t'il ,laissant retomber sa main.Ce n 'est pas difficile,putain,Charlie.Tu ouvres ta satanée bouche et tu dis :"je ne veux pas que tu partes".Dis-moi que tu ne sais pas ce que ça veut dire,que tout cela est confus pour toi aussi,je m 'en fiche,dis-moi simplement que cela te brisera le coeur si je grimpe dans cet avion.Essaie de me dire ça,Charlie.

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— J’ai quelque chose d’important à te dire.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il doucement, en souriant toujours.

Je le regardai dans les yeux afin qu’il puisse voir ma sincérité. Je déglutis difficilement, ma bouche était soudain très sèche.

— Reste.

Travis sourit.

— Tu es un peu en retard.

J’acquiesçai.

— Je sais. Mais j’aurais dû le dire avant. Je veux que tu saches que je veux que tu sois là. Plus que tout au monde.

Puis je le dis de nouveau, plus fort cette fois :

— Reste. Tu as raison. Je ne sais pas ce que cela veut dire et je ne sais pas combien de temps cela prendra avant que cette terre t’éloigne de moi, mais je ne veux pas que tu grimpes dans cet avion.

Travis sourit devant ma tirade.

— Tu as trouvé tes mots.

Je me contentai de continuer.

— Je veux que tu restes. Avec moi. Ici, au milieu de nulle part, putain, mais je pense que si tu tentes le coup, tu apprendras à aimer être ici.

Il souriait de toutes ses dents désormais.

— J’aime déjà être ici. Je ne resterais pas si ce n’était pas le cas, dit-il doucement.

Il prit mon visage en coupe d’une main et passa son pouce le long de ma lèvre inférieure.

— Mais je ne reste pas à cause de la ferme, Charlie. Je reste pour toi.

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Quiconque a écrit cette chanson qui dit que « désolé » est le mot le plus difficile à dire n’a clairement jamais eu à dire « au revoir ».

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— Merci, dit-il doucement, sincèrement. Merci de ne pas avoir abandonné. Merci de m’avoir cherché, d’avoir tout mis en œuvre pour me trouver.

— Je l’aurais fait pour n’importe quel membre de mon équipe, dis-je sans aimer la façon dont cela sonnait.

Il retira sa main et eut l’air blessé.

— C’est vrai.

Je me levai et marchai jusqu’au bout du lit.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire, dis-je maladroitement. Ce que je voulais dire, c’est que j’aurais cherché n’importe lequel d’entre eux, mais tu étais…

Je regardai par la fenêtre tandis que le soleil se levait.

— J’étais quoi ?

— Différent.

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— Charlie, comment te sens-tu, avec lui ?

J’essuyai mon visage et mon nez du dos de ma main.

— Quoi ?

George sourit.

— Je vais te dire quelque chose et je ne veux pas que tu ailles le répéter à quiconque. Mais elle me rend honnête. J’essaye davantage grâce à ma femme et je pense que si je peux aller me coucher chaque soir, en sachant que j’ai fait de mon mieux pour elle ce jour-là, alors j’ai bien fait.

Je lui souris et mes yeux se remplirent de nouveau de larmes. C’était la chose la plus poétique que j’avais entendue de ma vie. Ils avaient une relation, un partenariat depuis des décennies et j’avais envie de ça. De chaque cellule de mon corps, j’avais envie de savoir ce que l’on ressentait quand on aimait et qu’on était aimé ainsi.

— C’est ce que je veux, répondis-je, arrivant à peine à prononcer les mots à travers mes larmes. Pourquoi est-ce que je ne peux pas avoir quelqu’un pour m’aimer comme ça ?

Le visage de George se chiffonna.

— Charlie, fiston… tu as quelqu’un comme ça.

Il prit une inspiration tremblante.

— Il est à la maison, en train de te maudire d’être aussi têtu.

Je le regardai fixement, sans vraiment savoir quoi répondre.

— Oh.

— C’est un homme bon.

J’acquiesçai.

— Est-ce que tu veux qu’il reste ?

Je déglutis de nouveau et soupirai.

— Plus que tout au monde.

C’était bon de le dire à haute voix, de l’admettre, comme si un poids venait de quitter mes épaules.

— En paix, admis-je enfin. Il me fait me sentir en paix. Et heureux. Et terrifié.

George me sourit.

— D’après moi, on dirait de l’amour.

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Ce soir-là, autour du feu de camp, nous avions installé nos sacs de couchage et nous nous préparions à dormir. Nous étions tous plus ou moins éparpillés autour du feu, mais Travis avait posé son duvet près du mien. Il se trouvait malgré tout à deux mètres de moi et, quand nous nous allongeâmes enfin pour nous reposer un peu, il se tourna pour me faire face.

Pour n'importe qui d'autre, il devait avoir l'air endormi, mais il restait allongé là, les yeux ouverts, à me regarder.

Il souriait de temps à autre et clignait des yeux de plus en plus longuement, mais il continua simplement à me regarder. Je suppose que je le regardais moi aussi. Si je ne pouvais pas le sentir près de moi, endormi dans mon lit, alors cela compenserait. Il n'avait pas ses bras autour de moi, il n'était pas vautré à monopoliser mon lit, il n'y avait aucun baiser endormi contre mon torse. Mais la façon dont il restait allongé là à me regarder me donna un peu l'impression que c'était ce qu'il faisait.

Nous ne dîmes rien, nous étions censés dormir, mais nous restâmes immobiles à nous observer.

Tout était calme, hormis le bruit du bétail, le ronflement de quelqu'un et le martèlement de mon cœur.

Je ne sais pas lequel d'entre nous s'endormit en premier.

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— Tu as dormi avec tes bottes ? dit-il en esquissant un mouvement de la tête vers mes pieds. Tu devais être fatigué.

Je passai la main dans mes cheveux et m’éclaircis la gorge.

— Eh bien, je n’ai pas vraiment dormi la nuit d’avant. Quelqu’un s’est perdu.

— Je n’étais pas perdu, rétorqua-t-il. Je savais où j’étais. C’était toi qui ne savais pas où j’étais.

Je secouai la tête.

— J’ai cru que j’allais devoir appeler ta mère, admis-je doucement. J’ai cru que j’allais devoir lui dire que tu étais …

Je pris une profonde inspiration, mon souffle tremblant.

— Que tu étais mort.

Travis tapota le lit près de lui. Je fis non de la tête.

— Viens t’asseoir ici, s’il te plaît, dit-il.

— Je dois me préparer.

— Charlie, je ne peux pas te suivre hors d’ici, alors s’il te plaît, s’il te plaît, viens t’asseoir.

Quelque chose dans son ton me poussa à bouger. Je m’assis au bord du lit, près de sa hanche, et essuyai mes paumes sur mes cuisses.

— Pourquoi es-tu nerveux ? demanda-t-il. Je pensais que nous avions dépassé toute raison d’être nerveux.

Je ris faiblement.

— Je ne suis pas nerveux, mentis-je.

— Charlie, j’étais terrifié, dehors, dit-il. Mais tu sais quoi ?

Je le regardai alors dans les yeux.

— Quoi ?

— Je savais que tu me trouverais.

— Eh bien, je n’étais pas aussi confiant. Bon sang, je regardais à 25 km trop au nord. Je n’étais même pas proche. Je ne sais même pas comment tu as réussi à aller aussi loin, ou autant à l’est.

— J’étais perdu, dit-il en laissant sa tête reposer contre la tête de lit. Désespérément.

— Tu aurais pu mourir.

— Je sais.

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— Tu veux me dire ce qu’il s’est passé, bon sang ?

— Shelby a pris peur et m’a jeté au sol, dit-il en essayant de s’asseoir.

Je l’aidai à rester stable. Je ne retirai jamais mes mains.

— C’était un serpent. Elle m’a jeté en plein dessus.

— Un serpent ?

Il sirota davantage d’eau et hocha la tête.

— Il était gros et brun. J’étais aussi proche de lui que je le suis de toi. Je ne sais pas pourquoi il ne m’a pas attaqué.

Je soupirai et mon menton retomba contre ma poitrine. Je n’avais jamais été du genre à croire à une puissance supérieure, mais je remerciai tous les dieux en cet instant.

— Est-ce que c’était un taïpan ? Un taïpan du désert ou un serpent brun ? demanda Billy.

— Je ne lui ai pas posé de questions, répondit Travis. Il était juste gros et marron.

— Dans tous les cas, monsieur Travis, dit Billy, aucun d’entre eux n’est bon.

— Ils sont mortels, non ? demanda Travis.

Ses yeux bleus étaient fatigués et son sourire était faible. Mais bon Dieu, c’était bon de le voir.

Billy éclata de rire derrière moi et je hochai la tête.

— Juste un peu, oui, lui dis-je.

Je ne pensais pas qu’il avait besoin de savoir que trois des serpents de couleur brune par ici étaient certains des plus meurtriers au monde.

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— Oh mon Dieu, murmura-t-il.

— Quoi ?

— Regarde le ciel.

Le ciel nocturne de l’Outback était vraiment incroyable. Je ne savais pas si c’était à cause de l’obscurité du désert ou de son étendue. Mais je jure que nous pouvions voir chaque étoile.

— C’est beau, n’est-ce pas ?

— Je n’ai jamais rien vu de tel.

Je ricanai.

— Tu dors sous ce ciel depuis des jours. Comment as-tu pu ne pas le remarquer avant ?

— J’étais trop occupé à regarder autre chose, dit-il. Je dirais bien qu’il est beau, mais il prendrait la grosse tête.

Je ricanai de nouveau, reconnaissant qu’il ne puisse pas me voir rougir.

— On m’a appelé de bien des façons. Mais jamais ça.

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