Extraits

Je refuse de retourner chez mes parents couverte de boue et il est hors de question que je prenne une douche dans la caserne où loge Cal - à moins d'avoir envie de la partager avec une douzaine d'autres soldats. Sur le chemin de l'hôpital militaire, un parallépipède recouvert de lierre, Cal me retire des feuilles des cheveux.

-Tu ressembles à un buisson, observe-t-til avec un sourire presque inquiétant.

-Pile ce qu'une file rêve d'entendre dans un moment pareil.

Tu appartiens à la Garde écarlate.

Mon âme s’emplit de terreur.

Maven a pris le frère de Mare.

Est-ce qu’il a pris le mien, aussi?

Une fleur pleine d'épines dont la croissance a été contrainte. ça ne change rien. Je ne dois pas oublier tout ce qu'il m'a fait, à moi et d'autres. Quand je l'ai rencontré, j'ai été touchée par sa souffrance. Le garçon qui vivait dans l'ombre, le fils négligé. Je me reconnaissais en lui. La fille qui passait toujours après Gisa, l'étoile la plus brillante dans le ciel de mes parents. Je sais maintenant qu'il m'a piégée. Que son intention, à l'époque, était déjà de m'attirer dans mon filet. Aujourd'hui je vis dans une cage. Et lui aussi. Je suis entravée par des menottes en pierre du silence. Lui, par une couronne. "

Loins d'être des élus, nous sommes maudit pars les dieux.

— Tu m’as jetée dans une arène, me condamnant à une mort certaine, dis-je tout bas.

Comme si nous pouvions oublier une chose pareille.

— Tu m’as enchaînée et enfermée dans ton palais, placée sous surveillance nuit et jour. Tu me laisses dépérir, tu…

— Tu crois que ça me fait plaisir de te voir dans cet état ? murmure-t-il. Tu crois que j’ai envie de te garder prisonnière ?

Sa respiration s’accélère.

— C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que tu restes avec moi.

« — Pas la moindre ? Tu veux dire que ta grand-mère n’y a jamais fait allusion ? Que tu n’en as pas rêvé ?

Il déglutit péniblement, incapable de nier ses aspirations profondes. Il n’essaie même pas d’ailleurs.

— On ne peut pas arrêter Samos. Pas encore…

Je le gifle de toutes mes forces. Sa tête se tourne vers l’horizon que je refuse de voir, il garde son regard fixé dessus. Ma voix se brise.

— Je ne parle pas de Samos.

— Je ne savais pas, répète-t-il tout bas. »

[...]

« — Rien ne me force à l’épouser, murmure-t-il. On peut négocier.

— Non, bien sûr que non. Et tu le sais, Cal.

Ce déni absurde m’inspire un rire glacial. Son regard s’assombrit.

— Et tu sais, toi, ce que le mariage représente pour nous… les Argents. Il ne signifie rien. Il n’est pas le reflet de nos sentiments.

— Tu crois vraiment que je suis en colère à cause du mariage ?

La colère monte en moi, noire et déchaînée, impossible à contenir.

— Tu crois vraiment que mon ambition, c’est de devenir ta reine ? Ou celle de n’importe qui d’autre ?

 »

Extrait de: Victoria Aveyard. « King's Cage : Red Queen - Tome 3 (French Edition). » iBooks.

« — Tu m’as jetée dans une arène, me condamnant à une mort certaine, dis-je tout bas.

Comme si nous pouvions oublier une chose pareille.

— Tu m’as enchaînée et enfermée dans ton palais, placée sous surveillance nuit et jour. Tu me laisses dépérir, tu…

— Tu crois que ça me fait plaisir de te voir dans cet état ? murmure-t-il. Tu crois que j’ai envie de te garder prisonnière ?

Sa respiration s’accélère.

— C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que tu restes avec moi. »

Extrait de: Victoria Aveyard. « King's Cage : Red Queen - Tome 3 (French Edition). » iBooks.

To stand in front of a person who is your whole world and be told you are not enough. You are not the choice. You are a shadow to the person who is your sun.

October 22

A crude envelope, I know. But necessary. You must know what you are doing, what you are forcing me to do to these people. Every body is a message to you, and to my brother. Surrender to me, and it will stop. Surrender, and they will live. I am a man of my word.

Until we meet again,

Maven

Mon regard remonte le long de son bras couvert de bleus. Il se termine par un moignon sanguinolent. Sa main a disparu. Tranchée nettement à la hauteur du poignet.

[...]

-Qui t’a fait ça ?

-Un magnetron. De la Région des Lacs.

Chaque mot lui coûte.

-Il a vu que je battais en retraite. Il m’a amputé avant que je comprenne ce qui se passait .

[...]

-J’espère que tu lui as rendu la monnaie de sa pièce.

-Il n’a plus de tête.

-Ça me va.