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"Infuriating as Mare might be, I still want her back…Even if she was a condescending twit most of the time."
Afficher en entier“We all came here for selfish reasons. But we can’t be distracted by them. We have to think of the cause. The greater good. And you can do so much more here, with us. We can’t lose you.”
“I’m not here by choice.”
“That’s a card you play too many times. You chose to stay. You chose to help.”
“And what would you choose now, Farley?”
“Excuse me?”
“Would you choose the greater good? Or would you choose Shade?”
Afficher en entierJe ne connais plus que mes éclairs. J'ai oublié mon nom, mon objectif, la raison pour laquelle je me bats... Il n'y a que l'oxygène dans mes poumons. La nécessité de survivre une seconde de plus.
Afficher en entierLoin d'être des élus, nous sommes maudits par les dieux. C'est notre lot à tous.
Afficher en entierJe ne quitterai pas cet endroit sans y laisser son cadavre ou le mien.
Afficher en entierJ’ai déjà dû subir les pleurnicheries d’un paratonnerre sur pattes. Je n’ai pas l’intention de supporter les humeurs d’un prince bougon qui se prend pour une allumette.
Afficher en entierL'odeur de la fumée s'accentue à mesure que j'avance. L'espoir enfle. Qui dit fumée dit prince de feu.
Afficher en entierJe respecte mon emploi du temps, celui que j'ai mis au point durant mon mois de captivité. Me lever. Le regretter aussitôt. M'asseoir devant mon petit déjeuner. Perdre l'appétit. Demander à ce qu'on débarrasse. Le regretter aussitôt. Jeter mon verre d'eau. Le regretter aussitôt. Défaire entièrement mon lit. Parfois déchirer les draps, en criant si je suis d'humeur. Le regretter aussitôt. Tenter de lire un livre. Regarder dehors par la fenêtre. Regarder dehors par la fenêtre. Regarder dehors par la fenêtre. M'asseoir devant mon déjeuner. Recommencer.
Je suis une fille très occupée.
Afficher en entier— N’oublie pas qui tu es, murmure-t-il.
Je devine aussitôt de quoi il s’agit : une boucle d’oreille, une minuscule pierre de couleur sertie dans du métal. Un cadeau d’adieu, pour me demander d’être prudente, pour me demander de me souvenir de lui si nous sommes séparés. Une autre tradition du passé. Je serre la pierre dans mon poing, et la petite tige me transperce presque la peau. Ce n’est qu’une fois que Cal s’est assis en face de moi que j’écarte les doigts.
La pierre est rouge, bien sûr. Rouge comme le sang, rouge comme le feu. Rouge comme la colère qui nous ronge tous les deux.
Incapable de me percer l’oreille immédiatement, je range la minuscule boucle en faisant bien attention de ne pas l’égarer. Elle rejoindra bientôt les autres.
Afficher en entierCeux qui savent à quoi ressemblent les ténèbres sont prêts à tout pour rester dans la lumière.
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