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- Tu as dû vivre une enfance exceptionelle. Petit fils de Lorn et d'Octavia, élevé par Magnus, Aja, Moira, Atalante... et témoin de la naissance de deux nouveaux géants.
- Deux ?
- Darrow et Virginia. Je pense qu'il faut être bien étroit d'esprit pour croire que l'homme puisse exister sans la femme, dit-elle en souriant.
Afficher en entierDarrow / Sevro.
Notre exploration ne prend que quelques minutes.
- Ca doit être ça, dit Sevro devant une double porte dorée à l'or fin.
- On devrait attendre apollonius. Il aura sûrement des Entachés avec lui.
- Tu veux qu'il t'essuie les fesses, pendant qu"on y est ?
(D'un coup de pied, il ouvre les portes.)
C'est l'heure de payer l'addition, Cendrillon.
Afficher en entierClang.
Un choc, sur ma poitrine, me projette à terre. Je dégringole de notre point d'observation. Allongé sur le dos, sonné , je fixe le ciel.
- Un sniper ! crie Sevro. ( il se précipite près de moi.)
Fauch' , tu es touché ? Fauch' !
- Oh bordel, il est mort ! beugle Clown.
Sevro le repousse.
- La ferme , couillon !
Caillou s'agenouille et m'examine.
- Darrow, tu m'entends ? Darrow ?
- Ouille.
Afficher en entierDarrow / Sevro.
Sevro ébouriffe sa crête iroquoise, rasée de frais.
-C'est ça, notre armée ? On dirait les restes d'un pique-nique Obsidiens.
- Ils feront l'affaire, dis-je.
- Ah ouais ? Tu te bases sur quoi ? Apollonius ? Il est fou à lier. On court droit au suicide. Ils vont se faire réduire en miettes et nous, on va se retrouver comme des cons, le froc baissé. On avait pas prévu ça.
- On ne prévoit jamais de se faire frapper dans les couilles. On serre les dents , et on encaisse.
Afficher en entier- Tu y as été un peu fort , non ? lui demande Thraxa.
Sevro dévoile ses babines.
- Ecoute, Thraxa, les mioches, c'est comme des chiens.
Il y en a qui couinent, d'autres qui aboient, d'autres qui grognent.
Il faut juste savoir comment leur répondre.
- Tu sais parler aux chiens ? se moque Alexandar .
- Ben, je te parle bien, à toi.
Afficher en entierLysandre / Séraphina.
- Si je me rappelle bien, tu aimes te rincer l'oeil, toi aussi. Je t'ai vu me regarder dans l'infirmerie.
- Tu étais blessée. Je vérifiais tes...
- Seins ?
- Tes plaies. Surtout celle sur ton ...
- Nichon ?
- Sur ton estomac. Visiblement tu as encore des séquelles. Tu as reçu un choc sur le crâne ? Ou est ce que tous les Ioniens parlent comme des mécanos bassesCouleurs ?
Afficher en entierCassius.
- Tu n'as pas vu la guerre. (il les mitraille tous du regard.)
Vous pensez être des élus ? Les gardiens d'une fichue flamme éternelle ? Vous croyez être les premiers ? Pitié.
Vous êtes trop prétentieux pour comprendre que la flamme est éteinte, que le rêve des Ors était mort avant notre naissance.
Vous croyez avoir une chance de gagner ? Parce que le Soulèvement s'affaiblit ? Parce que la guerre règne dans le Noyau ?
Vous ne connaissez ni Darrow ni ses soldats.
Attaquez-les, et vous perdrez absolument tout.
Afficher en entierLa clef du savoir, du pouvoir, est l'observation .
<< Laisse la tempête t'envahir, me disait-elle, mais ne la laisse s'exprimer que quand tu seras certain de ton but.>>
Quel dommage que Darrow et Fitchner au Barca aient mieux compris la leçon que la dernière génération d'Ors...
Afficher en entierLysandre.
Le faucheur se détourne de la baie, le visage ravagé par le chagrin. j'ai l'impression d'entendre son coeur battre à travers le temps et l'espace.
Soudain, je comprends à quel point il est devenu différent de l'homme qu'il espérait être.
Il me rappelle mon parrain, le Seigneur Cendré.
Alors que l'arène explose dans un déchaînement de furie, je m'émerveille de son audace, de sa sagacité cruelle. Déjà victorieux, il a trouvé le moyen de gagner une autre guerre, qui , elle, n'avait même pas commencé.
Mon respect et mon horreur s'effacent pour laisser place à une profonde certitude. Telle est la vraie nature de l'homme que j'idolâtrais autrefois : celle d'un parieur, imprévisible, brillant, capable des pires violences. J'admire son intellect, mais je ne respecte plus l'homme. Et, baigné par cette destruction, je comprends soudain que, pour sauver l'humanité, le Faucheur doit mourir.
Afficher en entierVénus.
Il y a bien longtemps, Vénus n'était que la soeur sinistre, démoniaque, de la terre. Malgré leurs tailles comparables, elle ne possédait ni l'eau, ni l'atmosphère, ,ni la température de sa bienveillante jumelle.
Sur sa surface cruelle, le plomb fondait ; les nuits duraient deux cent quarante-trois jours.
Rien ne pouvait y vivre, rien ne pouvait y pousser, rien ne pouvait s'y mouvoir à l'exception des vents de dioxyde de carbone et des nuages d'acide apathiques.
Puis l'homme surgit des ténèbres, apportant avec lui l'hydrogène des géantes gazeuses du système, et les relâcha dans ses cieux. Les pluies qui s'ensuivirent recouvrirent plus de quatre-vingts pour cent de sa surface.
A l'aide de catapultes électromagnétiques, l'homme façonna son atmosphère cinglante. Arrachant des astéroïdes de la ceinture lointaine, il accéléra sa course jusqu'à ce que, enfin vivante, Vénus calque ses journées sur sa soeur.
Il l'habilla de vert et de bleu afin que, fraîche et accueillante , elle fût prête à inviter les humains dans sa danse.
Quatre milliards et demi d'années s'étaient écoulées depuis sa naissance ; quatre-vingt-dix depuis le début de sa transformation.
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