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- Que s’est-il passé ?
- On s’est disputés et elle est partie.
Le regard d’Adam s’obscurcit.
- Je vois. Quel était le motif de la dispute ?
- Willow souhaite accomplir la transformation. Mais j’ai dit que c’était trop dangereux. Que je ne pouvais pas risquer de la perdre.
La voix de son frère devint plus grave.
- Continue.
Jasper déglutit.
- Ensuite, j’ai dit que je n’aurais jamais dû entrer dans sa boulangerie. Parce que je l’ai mise en danger. Je sais que je suis un imbécile. Je n’ai jamais voulu la blesser, je n’ai pas mesuré la portée de mes propos.
Adam enfonça son poing dans le menton de Jasper, lui cassant presque la mâchoire. Surpris par cette attaque, il ne parvint pas à garder l’équilibre et bascula vers l’arrière, se cognant la tête contre le sol.
- Tu as pété les plombs ? grogna Jasper.
- Que je comprenne bien : tu as dit à ta compagne qu’elle n’était pas assez bien pour être une louve.
Jasper ouvrit la bouche pour se défendre, mais Adam se pencha vers lui et le frappa à nouveau.
- Oh, je n’ai pas fini ! Après lui avoir dit que ça t’était égal qu’elle meure bien avant toi, tu as ajouté que l’aimer était une erreur. C’est bien ça ?
La poitrine d’Adam s’élevait et s’abaissait au gré de sa respiration haletante.
- Ça ne s’est pas exactement passé comme ça, et ce n’était pas non plus mon intention.
Toutefois, en entendant ses propres mots dans la bouche de son frère, il s’étonna que Willow ne l’ait pas poignardé avant de quitter la maison. Il s’était comporté comme un abruti. Un abruti cruel et insensible.
Je ne vais pas te contredire.
- On s’en fout de tes intentions ! N’as-tu pas conscience de ta chance ? Tu as une compagne. Et tu l’as laissée s’en aller après lui avoir pratiquement arraché le cœur. Je te tuerais volontiers, mais je ne veux pas contrarier maman.
Afficher en entier– Je te sens, murmura Willow.
Les larmes ruisselèrent sur ses joues et il l’embrassa tendrement sur les lèvres, déversant tout son amour dans son baiser.
– Je te sens aussi. Je t’aime, Willow.
Elle soupira et l’embrassa avec toute son âme.
– Je t’aime aussi, Jasper.
Afficher en entier"Pourquoi ne ressemblait-elle pas aux vaillantes héroïnes de ces romans sentimentaux à la mode ? Elle pourrait sortir le couteau caché dans sa botte, se libérer, et tuer tous ceux qui se trouvaient sur sa route. Bon, d'accord, peut-être pas les tuer, mais en tout cas, les mutiler."
Afficher en entierLe nectar de son excitation coula sur ses cuisses et les mâles qui l’entouraient gonflèrent les narines, émoustillés. Certains s’écartèrent du cercle pour caresser leur sexe en émoi, arrachant Willow à sa torpeur érotique.
Afficher en entierWillow se blottit contre Jasper. Qu'il soit fâché contre elle ou non, elle était transie de froid et seule l'intense chaleur corporelle de Jasper pouvait la réchauffer.
Afficher en entierLa vanille et la cannelle enbaumèrent la pièce lorsque Willow Delton ouvrit la lourde porte du four pour en sortir ses fameux roulés. Les brioches bombées et sucrées étaient dorées à la perfection. Elle les posa sur le comptoir pour les laisser refroidir. Il ne manquait plus que son glaçage crémeux, mais cela attendrait.
Willow recula d'un pas et contempla sa cuisine au matériel professionnel. Elle était partie de rien et avait fait de sa petite pâtisserie à commerce florissant. Par moments, elle peinait à y croire. Elle n'aurait jamais pensé qu'elle posséderait un jour un endroit à elle. Et elle n'aurait pu rêver mieux. Ce qu'elle préférait, c'était le contact direct avec ses clients. Elle adorait voir leur visage s'illuminer quand ils mordaient dans ses douceurs, la lueur d'extase quasi orgasmique qui traversait leurs yeux.
Afficher en entierDeux dernières pensées lucides lui traversèrent toutefois l'esprit.
Les loups-garous existent.
Et ils vont me tuer.
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