Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 689
Membres
1 013 398

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

-Mettre sa vie en danger n'a rien d'un jeu, rétorqua-t-il.

Elle battit des paupières, prise de court.

-Ne redescendez plus dans cette réserve, poursuivit-il. Et, de façon plus générale, ne vous aventurez plus jamais dans des endroits déserts et mal éclairés -compris?

-Vous demandez constamment si j'ai compris ! s'écria-t-elle. Alors je vous le dis une bonne fois pour toutes : oui, j'ai compris ! Compris que vous aviez perdu des êtres chers et et que vous leur deviez d'élucider les circonstances de leur disparition, compris qu'une menace planait en permanence sur ce château comme au musée et compris aussi que vous vous serviez de moi pour parvenir à vos fins ! Vous êtes le farouche, le riche, le noble comte de Carlyle - ça aussi, je l'ai compris, figurez-vous. Mais il serait temps que vous fassiez un effort à votre tour, parce que je suis profondément lasse de vos hurlements et de vos beuglements incessants -compris?

Cette tirade enflammée stupéfia Brian et le rendit momentanément muet. Cependant, maintenant qu'elle avait sorti ce qui lui pesait sur le cœur, Camille paraissait à son tour se trouver dans une impasse et ne plus savoir si elle devait pousser son avantage ou, au contraire, en profiter pour opérer une retraite honorable. Elle choisit finalement cette dernière option.

Afficher en entier

Elle se redressa et s'éloigna de la table.

-Dites-moi donc quelque chose, murmura-t-elle.

-Vous avez appris par vous-même à lire les hiéroglyphes? s'enquit-il.

-Vous ne m'avez donc pas écoutée, répliqua-t-elle avec exaspération.

-Si, avec la plus grande attention. Et je suis sidéré. Vous avez été capable de vous initier toute seule au déchiffrement des hiéroglyphes?

Elle leva les mains au ciel, au comble de l'exaspération.

-Là n'est pas l'important, espèce d'idiot ! s'exclama-telle, oublieuse du titre de son interlocuteur. Ma mère était une prostituée ! Et si vous m'exhibez à votre bras, il ne faudra pas longtemps pour que cela se sache !

-Ce devait être une femme assez extraordinaire, énonça-t-il sur un ton rêveur.

Elle en demeura bouche bée.

-Comment puis-je donc vous faire entendre raison? demanda-t-elle finalement avec désespoir.

Il se leva alors à son tour, rappelant aussitôt à la jeune femme combien il était grand et puissamment bâti. Elle refusa d'abord de se laisser impressionner, mais elle sentit bientôt ses doigts se recroqueviller contre ses paumes et recula malgré elle d'un pas supplémentaire.

-Je vous serais reconnaissant de ne plus me traiter d'idiot, déclara-t-il d'une voix égale. Plus jamais !

Afficher en entier

Camille pria le ciel pour que pas un trait de son visage ne trahit la stupeur qu'elle éprouvait à l'entendre deviner ainsi, avec autant de perspicacité, les réactions des uns et des autres à son apparition au musée ainsi qu'aux propos qu'il leur avait tenus.

-Jamais je n'épouserais Hunter, crut-elle cependant bon de lui préciser, tout en s'efforçant de soutenir son regard sans ciller.

-Aha ! triompha-t-il. C'est donc qu'il vous a bel et bien demandé votre main.

-je n'ai pas dit cela. J'ai dit simplement que je ne me marierais jamais avec lui.

-Tiens donc? Et pourquoi ça? Ce gaillard ne manque ni de prestance ni de charme. Et, si je puis me permettre, j'ajouterai même qu'il y a chez lui cet allant propre aux hommes d'action et aux aventuriers, cette sorte de charisme un peu ténébreux qui fait d'ordinaire tourner la tête aux demoiselles les plus réservées.

-Vous moquez-vous?

-Pas le moins du monde. Je m'étonne seulement que Hunter ait si peu d'attrait pour vous. Mais il est vrai que vous ne m'avez pas dit qu'il n'avait aucun attrait. Vous m'avez uniquement dit que vous ne l'épouseriez pas.

-Que cherchez-vous au juste à insinuer par là?

-Je n'insinue rien du tout. Je m’efforce de na pas trahir vos propos, puisque la moindre déformation que je leur inflige paraît vous contrarier au plus haut point.

-Et moi, Lord Stirling, je vous répète que vos paroles sont à double sens. Et l'un de ces sens est franchement insultant.

-Bon, très bien : envisagez-vous de devenir sa maîtresse? demanda-t-il carrément.

Camille fut un instant tentée de lui jeter à la figure l'excellent vin rouge que contenait son verre, mais elle parvint à réfréner son irritation.

-En toute franchise, articula-t-elle d'une voix réfrigérante, je vous répondrai que cela ne vous concerne en rien.

-Je suis désolé, Camille, mais j'aurais plutôt tendance à penser que, dans les circonstances présentes, il n'est pas un aspect de votre existence qui ne me concerne pas.

-C'est une opinion que je ne partage pas.

Elle le vit alors esquisser un lent sourire sous son masque et sentit aussitôt une étrange trémulation l'ébranler. Il était discourtois, assommant au dernier degré. Un rustre. Une bête. Et pourtant... Alors même qu'il l'ulcérait, il éveillait également en elle un sentiment d'une toute autre nature. Ses yeux, ce lent sourire... Elle se demanda rêveusement quel homme il avait pu être jadis, avant que la vie -et la mort- ne le rendent si aigri.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode