Reine d'Égypte, Tome 6

On découvre un nouveau personnage avide et avec un fort caractère. Il arrive à influer sur les décisions de Chepsout et j'espère que c'est pour le mieux, mais ça ne me plaît pas trop.

Le projet d'Hatchepsout d'un développement commercial pour l'Égypte est le cœur de ce tome. Elle s'emploie à s'entourer de compétences pour parvenir à ses fins.On sent toutefois que l'orage gronde et que Djehouti ne va pas tarder à faire son retour...

J'ai l'impression d'aller de déception en déception avec le personnage de Chepsout que je ne parviens définitivement pas à cerner. Malgré sa soif de pouvoir, elle se laisse constamment mener par le bout du nez dès qu'un nouveau personnage influent débarque dans son entourage. En l'espèce, il s'agit ici de l'insupportable Panéhésy dont je ne comprends décidément pas l'ascension auprès de la reine. Et que dire de ce pauvre Senmout qui n'a vraiment pas la vie facile...

Ouah, Dame Chepsout c'est vraiment affirmée dans son rôle de pharaon, je suis un peu déçu concernant Spoiler(cliquez pour révéler)sa rupture avec Senmout

Bonne lecture tout de même ......

Spoiler(cliquez pour révéler)Je suis dégoûtée, j’aimais trop la relation entre la reine et Senmout et la voir se désintégrer à cause de Panéhésy me révolte

Le nouveau personnage de ce tome est vraiment étrange. Je ne le cerne pas...

Chepsout descend dans mon estime. Elle fait des choses pour l'Egypte mais elle est très égoïste et aime un peu trop le pouvoir. La dernière scène laisse prévoir un affrontement entre la mère et le fils. A suivre...

J'ai détesté le personnage de Panéhésy que je trouve insupportable. Même s'il apporte quelque chose à l'histoire, je trouve qu'il sort un peu de n'importe où et que Chepsout se repose bien trop sur lui. J'ai toujours autant de mal avec Chepsout qui n'a pas toujours un comportement logique et que je trouve parfois en décalage avec le monde dans lequel elle vit. Les graphismes restent cependant très beaux.

J'ai moins aimé ce tome 6 que les précédents, mais c'est resté une bonne lecture.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2022/10/18/reine-degypte-t-6-chie-inudoh/

Pour concrétiser son projet de route commerciale, la Reine d’Égypte a besoin dans ce sixième tome de l’aide de l’intriguant Panéhésy. Allié ou manipulateur ? Hatchepsout choisit de lui faire confiance, mais remet néanmoins en question la plupart des certitudes acquises jusque-là.

Commençons par un point positif. Jusqu’à présent, je déplorais l’ambivalence de Chepsout, que j’interprétais davantage comme un défaut de l’auteur que comme un parti pris. Eh bien, ce tome me fait pencher en faveur de la deuxième option (mieux vaut tard), puisque, enfin, cette ambivalence est admise au grand jour, avec une protagoniste qui reconnaît sa soif égoïste de pouvoir, mais aussi Panéhésy qui souligne le tempérament guerrier de la prétendue déesse de la paix.

Néanmoins, si l’objectif de ce manga est de glorifier Hatchepsout, c’est raté. Pour ma part, j’avais d’elle une très bonne image, celle de la première grande souveraine égyptienne, avant de me lancer dans cette histoire, mais à présent, je la trouve de plus en plus antipathique.

Encore une fois, son ambition et son intelligence se heurtent à sa naïveté et à sa stupidité, parce qu’elle continue de répéter les mêmes erreurs. Pendant qu’elle écoute Panéhésy et se détourne de ceux dont la loyauté n’est plus à prouver, en particulier Senmout, elle ne se soucie toujours pas de Djehouty, qui est pourtant, qu’elle le veuille ou non, la source de son pouvoir.

J’en suis au stade où j’ai teeellement de sympathie pour Chepsout que j’espère voir le gosse rappliquer à Thèbes, mettre un bon coup de pied dans son royal fessier et reprendre un trône qui lui revient de droit.

Quant à Senmout, à mon grand étonnement, je suis pour la première fois d’accord avec lui dans la représentation qu’il fait de la reine. Comme je l’avais souligné dans une précédente chronique, je trouve le féminisme de ce manga très mal géré. Plus que jamais, Chepsout veut apparaître et marquer l’Histoire sous des traits masculins, balayant ainsi la preuve qu’une femme est tout aussi capable de diriger le pays qu’un homme. Il est bien loin, le temps où elle lâchait à Sothis que même si son enfant était une fille, elle n’en pourrait peut-être pas moins devenir pharaon…

L’androgynie et le genre sont pourtant au cœur de ce tome, avec le très efféminé Panéhésy et son style vestimentaire… historiquement discutable (que des spécialistes de l’Égypte antique me corrigent si je me trompe, mais j’ai du mal à me figurer ce genre de tenue à l’époque), mais n’apportent rien, si ce n’est une nette cassure entre Chepsout et Senmout.

Je devrais me réjouir, vu le peu d’estime que j’accordais à ce dernier et à sa relation avec la reine, mais je trouve leur discorde tellement superficielle, tellement sortie de nulle part, que je ne suis pas plus satisfaite que je ne l’étais jusqu’à présent.

Je bloque vraiment sur ce manga, à des lieues d’un Cesare qui allie la précision historique et l’ambiguïté de son protagoniste d’une main de maître, quand la Reine d’Égypte essaye de faire la même chose, mais avec beaucoup plus de maladresse. Ce tome était le dernier de ma PAL, et si je trouve les trois restants d’occasion, je les prendrai sûrement, mais si ça ne se produit pas, je ne serai pas peinée de m’en arrêter là.

Encore un excellent tome où la dimension commerciale est très développée. L'arrivée de Panehesy donne une dynamique différente. Je n'ai pas aimé ce personnage, j''ai l'impression qu'Hatchepsout se laisse influencer par ce négociateur hors-pair. A suivre dans les prochains tomes.