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Extrait

Extrait ajouté par MissCilou 2021-03-14T02:37:30+01:00

— Tu veux que nous soyons amis ?

Je remarquai une pointe d’amusement dans sa voix et je fis la grimace.

— Ne nous emballons pas. Et si nous commencions par accepter nos points de désaccord ?

— C’est donc une trêve que tu me proposes ?

— Oui, ou un cessez-le-feu.

Malgré tout, je doutais que la paix puisse durer longtemps entre nous.

Il m’observa pendant quelques secondes avant de se pencher en avant, la main tendue.

— D’accord. Un cessez-le-feu.

J’avançai une main timide et il la serra dans sa grande paume. Sa poigne était chaude et assurée, et un picotement remonta le long de mon bras à son contact. Comme il ne me lâchait toujours pas, je retirai ma main et la glissai sous ma cuisse. S’il avait remarqué mon brusque mouvement de recul, il n’en laissa rien paraître.

Un bâillement m’échappa et je me demandai pourquoi j’étais si fatiguée avant de me rappeler mon plongeon dans l’océan glacial et le pouvoir que j’avais exercé sur les rats. Je frissonnai presque en me remémorant l’affliction dont souffraient les pauvres animaux infectés.

— Tu as l’air épuisée, dit Nikolas en se levant.

Je dus me dévisser le cou pour le regarder.

— Tu peux aller te coucher. Je vais te laisser.

Les fenêtres furent secouées par le vent et je l’imaginai, debout dans la tempête toute la nuit, à monter la garde devant ma porte.

— Tu peux rester ici ce soir, si tu veux.

Ses yeux trahirent son étonnement devant ma proposition inattendue et je me sentis soudain gênée. On ne pouvait pas dire que j’invitais souvent des garçons à dormir chez moi. J’espérais que la lumière tamisée ne lui permettrait pas de voir mes joues rougir. J’ajoutai :

— Tu es déjà là, ce serait bête de sortir par ce temps alors que tu pourrais dormir sur le canapé. Je vais te chercher des couvertures.

Je faillis trébucher en me dirigeant vers le placard à linge, où Nate rangeait la literie de rechange. Quand je revins avec un édredon et un oreiller, Nikolas était toujours debout là où je l’avais laissé, le visage dans l’ombre. Il prit ce que je lui tendais et me dit un simple :

— Merci.

— Eh bien, bonne nuit.

Sans attendre sa réponse, je me tournai vers la porte. J’entendis le canapé grincer lorsqu’il s’y installa.

— Sara ?

Sa voix était grave et chaleureuse, et les battements de mon cœur s’accélérèrent quand je m’arrêtai dans l’encadrement de la porte pour regarder par-dessus mon épaule.

— Oui ?

— Tu es toujours la pire peste que j’aie jamais rencontrée.

Je montai me coucher, un grand sourire aux lèvres.

  

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