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Toute personne, avant d’appartenir à un sexe, une nationalité ou une religion, appartient d’abord à l’humanité. Le vrai combat est la défense des valeurs humaines, des droits de l’homme et de la femme. Il dépasse la religion, la politique, l’identité nationale ou l’appartenance ethnique.
Afficher en entierCe ne sont pas seulement les auteurs de violences qui sont responsables de leurs crimes, mais aussi ceux qui choisissent de détourner le regard. Le viol, les massacres, la torture, l’insécurité diffuse et le manque flagrant d’éducation, créent une spirale de violence sans précédent.
Afficher en entierJe n'arrive pas à comprendre comment les ressources minières peuvent justifier les massacres. Il existe d'autres façons de les obtenir, par des voies plus pacifiques. Pourquoi une telle violence ? Sur des enfants, des femmes ?
Le but de la terreur est de créer une zone où chacun prend ce qu'il veut. Obliger les gens à quitter leur foyer parce que d'autres ont besoin de coltan, alors qu'on pourrait l'exploiter en travaillant main dans la main avec les populations locales. Je ne peux pas l'accepter.
Afficher en entierSi vous témoignez de l'amour à une femme rejetée, elle adoptera une toute autre vision de la vie. C'est une démarche très simple, mais qui lui donnera l'envie de se battre. C'est le fondement de tout ce que nous tentons de mettre sur pied.
Et ça marche ! Elles se réinsèrent. Nous en voyons qui, après leur séjour à Panzi, deviennent infirmières ou montent une petite affaire. D'autres entreprennent même des études de médecine, ou retournent dans leur village.
Afficher en entierDenis Mukwege se souvient très bien de la première femme victime de viols et de mutilations qui lui a été amenée à Panzi. C'était en 1999 - on n'insistera jamais assez sur l'ancienneté du problème.
Dr Mukwege : "Cette femme avait été violée à cinq cents mètres de l'hôpital. A l'époque, nous n'avions pas compris ce que cela annonçait. J'ignorais que ce serait le début d'une série de plus de quarante mille victimes."
Afficher en entierC'est là que parents et amis attendent de savoir comment s'est déroulée l'opération. Ils ne diront pas ce qui s'est vraiment passé près de l'aéroport ou ailleurs. Les chirurgiens devront simplement consigner l'état de la victime lors de son arrivée : fistule vésico-vaginale, infections locales, perforation de l'anus, déchirement des sphincters. Et aussi son âge : dix-huit mois.
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