Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 822
Membres
1 008 414

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

«  Tout ça se dégageait des corps et des esprits.(…) c’est ainsi qu’il voyait le monde. Tel un immense chaos sombre. Au milieu de ce désastre, dans le fond, il ne se trouvait pas si mal. »

Afficher en entier

«  Il se dit qu’au fond il était comme les cafards qui pouvaient survivre plusieurs semaines après leur décapitation. Voilà ce qu’il avait été dans ce monde : un sale cafard qui avait trop longtemps vécu amputé. Ses élucubrations s’interrompirent quand, sur sa tempe gauche, juste au-dessus de sa veine palpitante, se posa fermement le bout d’un canon. »

Afficher en entier

«  Dans le fond, pensait-elle, les méthodes scientifiques avaient beau prendre une part de plus en plus déterminante dans la résolution des enquêtes policières, on pouvait toujours compter sur un voisin loquace un peu jaloux ou une ex-épouse éconduite. L’humanité était ainsi. Les vieilles rancunes ne restaient jamais longtemps secrète. »

Afficher en entier

« Mon ami, la vérité vraie est toujours invraisemblable, savez-vous cela ? Pour rendre la vérité vraisemblable, il faut absolument l’additionner de mensonge. »

F. Dostoïevski.

Afficher en entier

Marchand

Les phares d’une voiture de patrouille luttaient contre l’obscurité, nimbant la route d’une lueur blafarde. Les brigadiers Marchand et Fèvre effectuaient leur ronde, à moitié somnolants, bercés par le ronronnement rassurant du moteur qui anesthésiait peu à peu leurs cerveaux. Une coupure d’électricité rendait une partie de Versailles temporairement aveugle, tandis qu’un épais brouillard se posait comme une vitre opaque devant leurs yeux.

La voiture avançait au pas.

— On n’y voit vraiment rien, cette nuit, soupira Marchand.

— Y a pas un chat. Comme ça, au moins, on est tranquilles.

Fèvre servit une tasse du café que sa Thermos avait maintenu au chaud et la désigna à son collègue occupé à conduire.

— T’en veux ?

— Ouais, pourquoi pas. Merci.

Au croisement de l’avenue du Maréchal-Juin et de l’avenue Clément-Ader, Marchand tourna légèrement le volant sur la gauche tout en saisissant la tasse de sa main droite. Une seconde, peut-être deux, d’inattention suffirent. Soudain, un violent impact produisit un fracas qui les stoppa net.

Fèvre affichait de grands yeux paniqués.

— C’était quoi, ça ?

— Je sais pas !

Marchand, qui connaissait le secteur par cœur, imaginait les immenses arbres touffus de part et d’autre de la voie. Sans doute avait-il percuté un gros animal, un cerf, peut-être… Ils ouvrirent leurs portières et s’accordèrent un instant pour écouter les bruits nocturnes. Rien. Un silence lourd écrasait tout.

— Il faut qu’on aille voir, décréta Marchand, un pied déjà dehors.

— Sûr que c’est un sanglier. II a dû nous péter le pare-chocs, râla son collègue en s’extirpant de la voiture.

Une lampe torche à la main, le conducteur approcha de l’avant du véhicule. Une masse claire gisait sur la chaussée. Il se baissa, fébrile, le faisceau lumineux orienté dans sa direction, et découvrit le corps d’une femme, étendue sur le flanc, simplement vêtue d’une chemise de nuit rose. Malgré le froid, ses pieds étaient nus.

Fèvre, sidéré, se figea.

— Oh, non ! Oh, merde !

— Je crois qu’elle respire… Lance un appel radio, lui ordonna son partenaire.

Source : kobo.com

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode