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PS : Je ne sais pas si je dois considérer notre vie comme un conte de fées ou comme un roman d’horreur. C’est peut-être les deux. J’espère que tu sauras entrevoir le conte de fées.
Afficher en entierPardonne-moi si ce que j'écris te paraît sans queue ni tête. Tu sais évoluer au milieu du désordre et tu comprendras peut-être tout. Peut-être même arriveras-tu à comprendre ton père.
Il faut que tu saches qu'il me tuera sans doute un jour. Je suis prête à l'accepter. Mais toi, le pourras-tu ?
Afficher en entierPetit à petit j'ai compris que l'obscurité ne parvenait plus à absorber la douleur. La douleur restait en nous. L'obscurité était pleine. Comme notre maison.
Peut-être que mon père s'en est-il rendu compte. Il devait souffrir dans l'obscurité, lui aussi. Mais il imaginait sûrement que ce n'était pas mon cas. J'aurais peut-être dû lui dire qu'il se trompait.
Afficher en entierQu'une substance puisse ainsi guérir, tuer et préserver les corps était pour Jens Haarder un sujet de fascination.
Afficher en entierCette nuit-là, Jens ne put s'endormir. Il se posait trop de questions. En fin de compte, les souches étaient peut-être des êtres humains plongés dans le sommeil. Des êtres trop fatigués pour se transformer en autre chose.
Afficher en entierJe parlais souvent aux arbres qui saignaient. Je leur disais qu'ils allaient se remettre de leurs blessures, car la résine était leur guérisseuse et leur protectrice. Les arbres étaient mes amis.
Afficher en entierLa chambre blanche était plongée dans l'obscurité quand mon père a tué ma grand-mère. J'étais là. Carl aussi était là, mais ils ne l'ont pas vu. C'était la veille de Noël, au matin. La neige commençait à tomber, mais nous n'aurions pas un vrai Noël blanc.
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