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Résumé
Présentation de l'éditeur
"UMD. Unité pour Malades Difficiles.
Mon nom de baptême, Martin. J’ai entre 25 et 30 ans, originaire de Toulouse. Je crois que j’ai 26 ans. Je n’avais pas de passion, que des désirs simples, peu d’ambition. Je n’ai pas fait d’études. J’aimais trop me laisser vivre. J’ai commencé comme garçon de café. J’aimais les échecs. J’aime peut-être encore.
Et puis, je suis monté à la capitale et j’ai découvert l’amour. L’amour, le vice et la perversion. Tout ça en même temps. J’ai aimé et j’aime toujours Marion. Ca, je le sais. On me l’a enlevé. La Confrérie me l’a enlevé. J’ai dû la punir. Devant ses membres, on m’a forcé. Je me suis alors juré de la libérer. Décapiter la Confrérie. Vaincre la cousine de Marion, Marie, la prêtresse. J’ai dû jouer serré. J’ai baisé, soumis Isabelle, la nièce de Marie. Cette dernière a apprécié et m’a enseigné. J’avais un bon potentiel. Lors de la cérémonie du solstice d’été, j’ai perdu la tête. J’ai égorgé Marie, Mademoiselle Jacquemin comme les frères l’appelaient. Ai-je libéré Marion pour autant ? Je ne sais pas. Me suis-je libéré ? Peut-être en partie. Enfin, là, je suis enfermé.
Le psychiatre m’a diagnostiqué comme paranoïaque. On m’a jugé irresponsable au moment des faits. Le psychiatre m’a assuré qu’on s’occuperait de moi. Il en fait partie lui aussi. La Confrérie est partout. Je ne sais pas si Marion a recouvré la liberté. Je commence tout juste à me souvenir, par bribes désordonnées. Je suis sous halopéridole depuis six mois. Six mois que je suis en UMD. Unité pour Malades Difficiles. Six mois que j’y suis. Dans les environs de Bordeaux. Enfin. C’est ce qu’on m’a dit ou ce que j’ai entendu. De toute façon, comment savoir ? Je suis enfermé avec des fous. De vrais fous. Ici on parle de malades ou de patients. Des fous dangereux. Dangereux pour eux-mêmes ou pour la société. On m’a rangé dans la seconde catégorie. Je suis paranoïaque. On me dit que la Confrérie n’existe pas. On ne me croit pas. Je n’ai pas dit que le psy en fait partie. A qui le dire ? Ils sont tous fous ici et je n’ai pas confiance dans le personnel soignant.
J’ai tué. J’ai tué Mademoiselle Jacquemin. J’ai voulu libérer Marion. Je ne sais pas si j’ai réussi. Je croyais avoir décapité la Confrérie. Pourtant, le psychiatre qui m’a examiné avant mon transfert en fait partie. J’en suis certain. J’ai du mal à me souvenir et à ordonner mes pensées. J’ai du mal à faire la part des choses entre le réel et l’imaginaire. Six mois que je suis KO. Six mois que je prends de l’halopéridol matin, midi et soir. Je prends d’autres choses aussi. C’est sûr. J’ai retenu ce nom, mais il y en a d’autres. Il y a des comprimés de différentes couleurs et tailles, des gélules aussi. On nous les donne dans un petit gobelet en plastique. Il faut tout avaler d’un coup. Depuis que j’en prends, j’ai du mal à marcher. J’ai des tics aussi. Mes muscles du visage se contractent sans que je les commande. Je ne me reconnais plus. J’ai grossi. On mange beaucoup ici."
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