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Tina saisit la bouteille de tequila, en avale une rasade et, à son tour, abreuve Alex à sa source. Avide et gourmande, celle-ci se laisse déguster, posséder, dévaster. Tina ne quitte plus sa bouche. Dévergondée, elle s’immisce plus profondément encore. Sa langue de velours roule sur son palais, glisse entre ses lèvres comme sur un fruit mûr, attaque, pointe, se répand en elle. Ses mains douces et fermes s’agitent, courent du front d’Alex jusque sur son ventre sans jamais se décider. Alex supplie, offerte, et implore son amour de bourreau. Tina jubile. Elle rêve de cet instant depuis le début,
Afficher en entier« Le cœur en fête, Alex et Tina traversent la ville, rejoignent le parking de l’hôtel, ignorent le réceptionniste et contenant difficilement leur bonne humeur, s’engouffrent dans l’ascenseur. Telle une invitation au calme et à la sérénité, les portes se referment lentement sur elles, et tandis que leurs rires s’estompent, leurs regards se capturent pour ne plus se quitter. Hypnotisée, Tina se fragilise. D’une main tremblante, Alex effleure son front, écarte délicatement une mèche de cheveux et caresse sa joue. Tina ne respire plus. Confrontée à ses peurs, ses résistances l’abandonnent et son cœur battant à tout rompre martèle ses tempes. Incapable d’un mouvement, elle se sent défaillir. Les lèvres d’Alex se rapprochent des siennes sans qu’elle ne puisse raisonnablement leur en interdire l’accès lorsque rompant le charme, l’ascenseur, garant de leur intimité, s’ouvrent brutalement sur la réalité lugubre du couloir. Désarmée, Tina reprend ses distances et s’engage la première dans la pénombre. La tête vide, elle rejoint sa chambre, enfonce la clé dans la serrure et, bouleversée par ce désir inavoué qu’elle ne maîtrise plus, se retourne vers Alex. Sans mot dire, elle la dévisage longuement, se surprend à saisir sa main pour l’inviter à entrer, mais alors qu’elle pousse la porte, une lumière aveuglante explose du plafonnier.
- Salut ma beauté !!!
Paniquée, Tina repousse Alex dans le couloir, entre dans la chambre et découvre Thierry, torse nu, couché en travers du lit. » (Pages 45-46)
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