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Orlando s’est levé de table, comme un hôte le ferait dans sa demeure. Tout en lui semble dire : « je suis ici sur mon territoire. » mais cela n’impressionne pas Percival, qui serre sa main tendue poliment – pas très chaleureusement ce me semble. Au passage, Percy pose une main sur l »épaule de sa mère et de sa grand-mère pour les saluer, et fait le tour de la table pour aller s’asseoir à la seule place vide, à côté de la mienne. Je lève la tête pour lui sourire quand, à ma grande surprise, il se penche et m’embrasse longuement… sur le bouche ! J’en reste soufflée.

J’entends Penelope pousser un petit cri de surprise vite étouffé.

Tandis que Percy s’installe comme si de rien n’était, j’échange un regard avec Emily, qui me regarde goguenarde. Je n’ose plus lever le nez de mon assiette, tandis que Percival prend ma main.

- Alors, qu’as-tu choisis de bon ? dit-il en caressant mes doigts à la vue du poisson qui vient d’être déposé devant moi.

Prenant mon courage à deux mains, je jette un œil du côté des autres convives. Lavinia a marqué sa surprise en levant un sourcil, et je vois qu’un petit sourire satisfait flotte sur ses lèvres. Lady Margaret fait comme si tout était normal, mais je peux voir que ses yeux sont embués de larmes d’émotions. Toutes les deux sont trop bien éduquées pour montrer leur étonnement, ou même leur plaisir, surtout au risque de heurter Orlando, mon ex-fiancé. Quant à celui-ci, son sourire s’est pétrifié. Il porte son verre à ses lèvres, sans doute pour se donner une contenance, le temps de se composer un visage.

- Je vais prendre la même chose que mademoiselle, dit Percival au serveur en montrant mon assiette, avant de se tourner vers Julian pour lu demander ce qu’il a fait pendant son absence.

Je lève la tête vers Reggie qui m’adresse un clin d’œil, avant de reprendre du risotto. J’évite le regard de Penelope, que j’imagine narquois, mais surtout celui de Mimi. Je ne lui ai rien dit de ce qu’il se passait entre Percy et moi. Je n’en ai pas eu le courage à cause de mon passé avec son frère, mais j’aurais aimé pouvoir lui annoncer avant qu’elle ne le découvre.

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En voyant son père, le petit garçon a lâché la main de sa grand-mère pour se précipiter vers lui et s’accrocher à sa jambe. Tous les regards sont tournés vers l’enfant, et le sien est rivé au sol. Il a l’air tout intimidé par toute cette attention ; ce qui fait sourire son père.

- Allons, Julian ne sois pas timide, dit Percival d’un ton encourageant. Tu connais déjà Lavinia et Grammy Maggie, n’est-ce pas ? Tu te souviens d’Emily ? nous sommes allées la voir au tournoi équestre, l’année dernière… Et là, c’est Penelope, et voici Reginald…

Julian, tête à demi-baissée ? Regarde furtivement autour de lui à travers les boucles qui tombent devant ses yeux.

- … et cette jeune femme, là, c’est Matilda, dit Percival en me montrant. Tu ne veux pas aller dire bonjour à tout le monde ?

Le regard de l’enfant s’est arrêté sur moi et il me dévisage. Puis, à ma grande surprise, il lâche le genou de son père et vient trottiner jusqu’à moi. Il s’arrête à mes pieds et, levant son visage vers le sien, il me tend les bars. Lady Margaret éclate de rire.

- Eh bien ! Cet enfant a son choix, on dirait ! s’amuse-t-elle.

Je m’agenouille pour être à la hauteur de Julian et je l’embrasse sur les deux joues. L’enfant me regarde un instant d’un air grave et retourne vers son père, qui a l’air surpris par ce qui vient de se passer.

- Eh bien ! Matilda, vous devez avoir des pouvoirs magiques ! ce n’est pas dans les habitudes de Julian de se jeter au cou des dames qu’il ne connait pas, aussi jolies soient-ils.

Nos regards se croisent, et je me sens transpercée par cet éclair bleu, qui semble aller jusqu’au fond de mon âme

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– Vraiment Matilda, tu seras près de moi ? me demande-t-il d’une voix douce.

– Si tu veux de moi, parviens-je à murmurer.

– Si je veux de toi ? répète-t-il, les yeux écarquillés de surprise. Matilda, je ne veux QUE toi ! Je t’aime, tu ne l’as pas compris ? Je t’aime comme je n’ai jamais aimé. Je ne peux même pas envisager ma vie sans toi. Pourquoi, à ton avis, je ne suis pas retourné en Argentine ?

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Après avoir essuyé mes larmes et m’être recomposé un visage, j’ai suivi Penelope dans le château. Percival, manifestement choqué et furieux d’apprendre que j’avais un fiancé (ce qui est faux mais que je n’ai pas eu le temps de démentir) alors que nous avons passé la nuit ensemble, est parti de son côté avec Julian. Orlando, mon EX-fiancé, est bel est bien installé dans le salon bleu, en grande conversation avec Lavinia, la mère de Percival. Je savais bien qu’il la connaîtrait, comme il connaît Penelope. Il est propriétaire d’un empire du luxe ; elles sont égéries de mode et jet-setteuses ; ils fréquentent les mêmes cercles depuis des années. À mon entrée dans la pièce, il se lève de son fauteuil et accourt pour me prendre dans ses bras. Je détourne la tête au moment où ses lèvres vont toucher les miennes, et elles finissent leur course sur ma joue.

Je suis furieuse qu’il soit venu, alors qu’il savait très bien que je ne désirais pas sa présence ici. J’ai envie de hurler, de crier qu’il n’est plus mon fiancé, mais comment le pourrais-je ? Je ne vais pas faire un scandale devant mes hôtes ! J’ai bien vu en entrant dans la pièce le regard interrogateur de Lady Margaret posé sur moi. Si elle n’a pu cacher son étonnement, je sais que ni elle ni Lavinia ne vont me demander pourquoi je n’ai rien dit de notre relation quand on a évoqué Orlando à mon arrivée. Elles ont dû comprendre que si je n’en avais pas parlé avant, c’est qu’il y avait un problème entre nous.

– Bonjour Matilda, me dit Lady Margaret avec un large sourire. Tu as bien dormi ?

– Figure-toi, Orlando, s’exclame Penelope sans me laisser le temps de répondre, que Matilda ne nous avait pas dit que vous étiez fiancés.

Évidemment, on peut toujours compter sur elle pour mettre les pieds dans le plat.

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Mon téléphone vibre :

[Je monte dans l’avion. Je t’aime]

Je regarde en souriant l’écran de mon téléphone comme si c’était mon bien aimé lui-même, quand je sens un bras se poser autour de mes épaules.

- Ça t’a plu ? demande Orlando avec un sourire enjôleur.

Sa soudaine familiarité me met mal ç l’aise. Certes, on se connaît depuis longtemps, mais depuis notre rupture, nous avons entretenu des rapports plutôt distants. Je suis s’autant a plus gênée que cela se passe devant la famille de Percival, même si, après vérification, je constate que tous les autres sont pour l’heure absorbes dans les explications du guide.

- Oui, c’était très intéressant, merci Orlando, murmuré-je en me dégageant.

Ma froideur ne semble pas le décourager. Il affiche un grand sourire satisfait et prend ma main.

- Tout le plaisir est pour moi. Ca a fait longtemps que je voulais t’emmener ici, déclare-t-il de sa voix un peu voilée, que je trouvais séduisante et sui maintenant m’insupporte.

Je ne sais comment faire pour dégager ma main sans avoir l’air de la repousser de nouveau ; je n’en veux pas non plus l’humilier en public. Il n’a rien fait de mal après tout, bien au contraire.

C’est alors que je sens une petite main se glisser dans ma main libre.

- Tu viens, Matilda ? dit Julian, qui a abandonné le guide et ses histoires exaltantes. On s’en va. On va rejoindre Papa, ajoute-il en levant la tête vers Orlando, semblant le défier du regard.

Orlando éclate de rire.

- Tu es jaloux mon bonhomme ? Ah ! Je te comprends, elle est très belle ; Matilda. Moi aussi, j’aurais aimé la garder que pour moi, lâche-t-il en ma caressant du regard.

Cramoisie, je retire ma main de la sienne et, après avoir jeté un rapide coup d’œil autour de moi pour m’assurer que personne d’autre n’a entendu, je m’éloigne aussi vite que je peux en entrainent Julian. Je redoute déjà le diner de ce soir. Quelle va être la réaction de Percy a en revoyant Orlando ? Comment va-t-il le prendre si mon ex-fiancé se montre aussi entreprenant ?

Il me reste plus qu’à prier pour que tout se passe bien…

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– Tu n’iras pas au défilé à Milan fin septembre ? s’étonne-t-elle.

– Non, j’ai assez vu le reste de la famille Tascini comme ça. Ils ne veulent pas de moi dans leurs locaux, qu’irai-je faire à Milan ?

– Mais tu as participé à cette collection ! Ça ne te fait rien de ne pas être là quand elle va être montrée à toute la profession ?

– Ça ne me ravit pas, dis-je, contrite. C’est vrai que je me faisais une joie de ce premier défilé de Mimi, mais partager ce plaisir avec Orlando ou Ginevra me serait encore plus pénible. Tant pis, il faut savoir tourner la page. J’espère bien qu’un jour Mimi créera sa propre marque et que nous pourrons de nouveau travailler ensemble, dis-je en soupirant.

– Alors, ça y est, tu quittes Florence, tu déménages ? Je n’en reviens pas… Enfin moi, perso, ça m’arrange ; on va pouvoir se voir tout le temps maintenant, jubile Emily. Mais Florence ne va pas te manquer ?

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Parce que maintenant ça t’intéresse ce que je ressens ? ne puis-je m’empêcher de lui lancer, tout en écartant sa main.

– Je t’en prie, Matilda, ne nous disputons pas déjà. On vient à peine de se retrouver, me dit-il d’une voix tendre.

Trop facile ! Je devrais faire quoi ? Lui sauter au cou, alors qu’il était porté disparu pendant des semaines ?

Je reste muette, les yeux fixés sur la route.

– Je suis désolé de t’avoir laissée sans nouvelles, dit-il, visiblement gêné. Mais je suis là maintenant, ajoute-t-il d’un ton humble et caressant.

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– Ne le prends pas comme ça, je t’en prie, dit-il en me regardant avec un petit sourire tendre.

– Et comment veux-tu que je le prenne ? m’offusqué-je.

– Je me serais débrouillé pour te voir avant ton départ.

– Et pour quoi faire ? Je pense que tu m’as déjà tout dit hier matin. Tu as d’autres choses à ajouter ? le targué-je.

– Matilda, dit-il avec douceur comme pour dompter une enfant rebelle, j’ai été maladroit hier. Je t’ai blessée et je m’en excuse. Si tu veux savoir, je suis réellement attiré par toi, et ça me fait peur, mais je ne peux pas me permettre de m’attacher à toi.

– Et pourquoi donc ? dis-je en fronçant les sourcils.

– Tout d’abord, parce que je vais repartir pour l’Argentine, et que tu vis à Florence.

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Il y a onze ans, je débarquais de Paris. Aujourd’hui, j’arrive de Florence, où j’ai suivi ma mère, italienne, après son divorce de mon père français. C’est dans la ville des Médicis que j’ai appris mon métier, designer textile. Je choisis des matières, dessine des imprimés pour créer des tissus qui seront utilisés dans une collection de vêtements. J’ai la chance de travailler avec Mimi, une styliste pleine de talent qui est aussi mon amie.

Si je suis de retour dans le Sussex, c’est pour assister aux fiançailles de mon ancienne correspondante et toujours amie Emily. À travers la vitre, je la vois, blonde, élancée, les cheveux au vent, courir vers moi avec un immense sourire aux lèvres. Elle se précipite pour m’ouvrir la portière, avant même que le chauffeur, qui est sorti du véhicule, ne puisse le faire. Emily a toujours pris beaucoup de liberté par rapport aux convenances.

– Quel bonheur ! Tu vas bien ? Tu as fait bon voyage ? dit-elle en me serrant dans ses bras.

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