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Extrait ajouté par Bibounine 2018-05-14T12:55:35+02:00

Il fait un soleil de plomb. La lumière du jour m’aveugle un peu, mais, JACKPOT ! Je tombe sur un concessionnaire automobile juste en face. Une aubaine puisque je n’aurai pas à chercher bien loin finalement. Avoir laissé mes bébés à Kingman m’a peinée, car elles sont mes acolytes de trafic. Ma Mustang plus que ma Ghibli ; bien qu’elle appartienne à Evan depuis un certain temps ; mais ces deux bolides me rappellent que je suis Gygy. Je traverse la route, ravie de la marque de ce magasin, BMW. Un peu de qualités allemandes ne me feront pas de mal, et j’espère trouver le véhicule auquel je pense.

Je pénètre dans l’enceinte du bâtiment vitré, un doux parfum de neuf, de cuir et de détergent me chatouille les narines. J’ai toujours été sensible aux charmes des voitures, mais mes yeux se sont posés sur quelque chose de rare, de beau et de majestueux. Je l’approche, passe mes doigts le long de la ligne féline qui se prolonge jusqu’à l’arête du phare arrière. Les pneus sont larges et imposants, les jantes immenses et chromées, la carrosserie de couleur carbone, j’ai le coup de cœur pour ce 4X4 BMW X6. Un homme m’interpelle, me regardant de haut en bas :

— Puis-je vous renseigner, mademoiselle ? dit-il d’une voix mielleuse.

Je le fixe de bas en haut à mon tour. C’est un vendeur âgé de la quarantaine, je pense. Il est de taille moyenne et menu, vêtu d’un costume noir classique et d’une chemise bleu ciel. Il paraît sûr de lui et pourtant je sens chez lui une dose de stress. En revanche, j’espère qu’il parle anglais sinon je ne sais pas comment nous allons échanger. Bien que l’argent n’ait pas de langue.

— Combien pour cette merveille ? demandé-je.

Il comprend l’anglais au vu de l’air surpris qu’il affiche. J’ai toujours détesté l’attitude des hommes face à une femme qui s’offre une voiture de luxe.

— Est-ce pour votre mari ? La souhaitez-vous sur commande ?

— Non c’est pour moi, et je veux celle-ci maintenant, affirmé-je.

Il déglutit et me dit qu’il va appeler son responsable pour accéder à ma demande. Il semblerait que les Français n’aient pas l’habitude des achats payés comptant. Il se rend dans une salle vitrée dont on voit parfaitement l’intérieur d’où je me situe. Une table de six personnes s’y trouve, toutes m’observent à l’annonce du vendeur. Je m’appuie contre le véhicule en question et attends. Ce vendeur va finir par me mettre de mauvaise humeur. Une personne plus ou moins charismatique s’approche de moi. Il tire sur sa veste de costume nerveusement pour l’arranger, ce qui me fait sourire. Les hommes me fascineront toujours, ils se disent le sexe fort, mais ils sont très vite déstabilisés. La preuve en est, en ce moment même.

— Bonjour, madame, mon collègue m’a fait part de votre demande d’achat de ce 4X4. Savez-vous que son prix s’élève à 90 000 euros ?

Je souris de ce ton et de ce jugement porté par ces messieurs. Je sors de mon sac à main, neuf liasses de billets de cinq cents euros. Les deux hommes palissent et je me mets à rire. Le patron réveille d’un coup d’épaule le vendeur et lui dit d’aller chercher les clés. Je me régale de cet accueil français, il est dommage que mon passage dans ce pays soit si court.

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Extrait ajouté par Bibounine 2018-05-14T12:54:24+02:00

J’ai besoin de la toucher, de la caresser et de l’aimer. Je ne sais pas ce qu’elle mijote, mais les évènements qui se succèdent n’annoncent rien de bon. Ma Gabi est sublime dans cette de tenue de motarde. Je sais qu’elle m’aime, mais elle souffre beaucoup de ce qu’elle a vu. Je la regarde dormir après nos ébats. Je ne l’ai pas épargnée. Encore moins que la fois sur ma table de cuisine, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai l’impression que depuis que nous sommes ici le temps nous est compté. Et je ne ferai plus jamais l’erreur de ne pas profiter du moment présent quand je sens que la fin de je ne sais quoi est proche. Peut-être ma fin ? Ou la sienne ? Je ne connais pas la réponse, mais je suis convaincu qu’on ne repartira pas à trois. Enfin, si. Mais à deux dans un siège avec l’un de nous trois entre quatre planches. Gabi est paisible. Je ne l’ai jamais vue dormir, je crois. J’ai connaissance de ses nuits agitées, mais ce soir c’est différent. Ça ne présage rien de bon. Je me lève et me dirige vers le réfrigérateur pour me servir un verre de jus d’orange. Je me mets contre le mur à côté de la porte de la pièce. Mes pensées divaguent à travers la fenêtre. Mon cœur tape fort, je suis stressé par ces évènements. Moi qui pensais que la mort de Savannah était l’étape la plus dure de ma vie, je n’aurais pu croire que le pire restait à survenir.

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