Ajouter un extrait
Liste des extraits
« Peu à peu, les braises du feu faiblissent. On se réveille par intermittence, on s'enfonce davantage au fond du sac pour échapper à la morsure du froid. Au petit matin, le bord du sac est couvert de la glace produite pendant la nuit par notre respiration et la condensation de nos corps. Mauvaise nouvelle, l'intérieur de notre sac de couchage est humide. Il faut le faire sécher au plus vite devant le feu. Pas question de perdre ce refuge vital pour nous. Dorénavant, il nous faudra plus de quantité de bois pour entretenir le feu toute la nuit. C'est un supplice de se remettre en route.
Le quatrième jour, notre progression est toujours lente pour échapper aux pièges des fines couches de glace cachées sous la neige qui recouvre le ruisseau. Nos chiens se débattent dans la poudreuse, ils résistent. Targus confirme sa puissance sa volonté. Toujours enjoué.»
Afficher en entier« - à cette heure de la nuit, on pense tous à nos familles. On a le coeur gros. Ce n'est pas si grave. On a trouvé notre petit royaume ici, près de la rivière. Alors un joyeux Noël à tout le monde ! à vous les plantes, à vous les animaux... à tout ce qui vit...
Dès le lendemain, pas de répit, comme prévu. On coupe des arbres, on prépare des rondins bien lisses. Deux semaines plus tard, la cabane de M. Marc est prête. Il s'y installe, joyeux. Terminées les nuits seul au bord du lac comme un pestiféré de la glace. En allumant le poêle, il me dit :
- Tu es vraiment le genre de bonhomme sur qui on peut compter, toi. Quand il faudra retourner à Mayo au printemps, je sais pas trop comment on va s'y prendre... ça me chagrine moins depuis que je t'ai vu machiner les bois dans le froid glacial. Tu vas bien trouver le moyen de nous sortir de là.»
Afficher en entierPeu à peu, les braises du feu faiblissent. On se réveille par intermittence, on s'enfonce davantage au fond du sac pour échapper à la morsure du froid. Au petit matin, le bord du sac est couvert de la glace produite pendant la nuit par notre respiration et la condensation de nos corps. Mauvaise nouvelle, l'intérieur de notre sac de couchage est humide. Il faut le faire sécher au plus vite devant le feu. Pas question de perdre ce refuge vital pour nous. Dorénavant, il nous faudra plus de quantité de bois pour entretenir le feu toute la nuit. C'est un supplice de se remettre en route.
Le quatrième jour, notre progression est toujours lente pour échapper aux pièges des fines couches de glace cachées sous la neige qui recouvre le ruisseau. Nos chiens se débattent dans la poudreuse, ils résistent. Targus confirme sa puissance sa volonté. Toujours enjoué.
Afficher en entier- à cette heure de la nuit, on pense tous à nos familles. On a le coeur gros. Ce n'est pas si grave. On a trouvé notre petit royaume ici, près de la rivière. Alors un joyeux Noël à tout le monde ! à vous les plantes, à vous les animaux... à tout ce qui vit...
Dès le lendemain, pas de répit, comme prévu. On coupe des arbres, on prépare des rondins bien lisses. Deux semaines plus tard, la cabane de M. Marc est prête. Il s'y installe, joyeux. Terminées les nuits seul au bord du lac comme un pestiféré de la glace. En allumant le poêle, il me dit :
- Tu es vraiment le genre de bonhomme sur qui on peut compter, toi. Quand il faudra retourner à Mayo au printemps, je sais pas trop comment on va s'y prendre... ça me chagrine moins depuis que je t'ai vu machiner les bois dans le froid glacial. Tu vas bien trouver le moyen de nous sortir de là.
Afficher en entier