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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-01T18:10:58+01:00

Le logicien - Autre syllogisme: tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.

Le vieux monsieur - Et il a quatre pattes. C'est vrai, j'ai un chat qui s'appelle Socrate.

Le logicien - Vous voyez...

Le vieux monsieur - Socrate était donc un chat!

Le logicien - La logique vient de nous le révéler....

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-01T18:10:58+01:00

-Bérenger: C'est une chose anormale de vivre.

- Jean: Au contraire. Rien de plus naturel. La preuve: tout le monde vit.

- Bérenger: Les morts sont plus nombreux que les vivants. Leur nombre augmente. Les vivants sont rares.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-04-23T20:06:50+02:00

Acte premier :

LE LOGICIEN : La peur est irrationnelle. La raison doit la vaincre.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-04T17:00:54+01:00

Rhinocéros, Ionesco

Acte II, tableau II

Bérenger

Vous vous trompez, Jean. C’est un ménage très uni, au contraire.

Jean

Très uni, vous en êtes sur ? Hum, hum, BRR…

Bérenger, se dirigeant vers la salle de bain dont Jean lui claque la porte au nez

Très uni. La preuve, c’est que…

Jean, de l’autre coté

Bœuf avait sa vie personnelle. Il s’était réservé un coin secret, dans le fond de son cœur.

Bérenger

Je ne devrais pas vus faire parler, ça a l’air de vous faire du mal.

Jean

Ça me dégage, au contraire.

Bérenger

Laissez-moi appeler le médecin, tout de même, je vus en prie.

Jean

Je vous l’interdis absolument. Je n’aime pas les gens têtus. (Jean entre dans la chambre. Bérenger recule un peu effrayé, car Jean est encore plus vert, et il parle avec beaucoup de peine. Sa voix est méconnaissable.) Et alors, s’il est devenu rhinocéros de plein gré ou contre sa volonté, ça vaut peut-être mieux pour lui.

Bérenger

Que dites-vous là, cher ami ? Comment pouvez-vous penser…

Jean

Vous voyez le mal partout. Puisque ça lui fait plaisir de devenir rhinocéros, puisque ça lui fait plaise ! Il n’y a rien d’extraordinaire à cela.

Bérenger

Evidemment, il n’y a rien d’extraordinaire à cela. Pourtant, je doute que ça lui fasse tellement plaisir.

Jean

Et pourquoi donc ?

Bérenger

Il m’est difficile de dire pourquoi. Ça se comprend.

Jean

Je vous dis que ce n’est pas si mal que ça ! Après tout, les rhinocéros sont des créatures comme nous, qui ont le droit à la vie au même titre que nous !

Bérenger

A condition qu’elles ne détruisent pas la notre. Vous rendez-vous compte de la différence de mentalité ?

Jean, allant et venant dans la pièce, entrant dans la salle de bains, et sortant.

Pensez-vous que la votre soit préférable ?

Bérenger

Tout de même, nous avons notre morale à nous, que je juge incompatible avec celle de ces animaux.

Jean

La morale ! Parlons-en de la morale, j’en ai assez de la morale, elle est belle la morale ! Il faut dépasser la morale.

Bérenger

Que mettriez-vous à la place ?

Jean, même jeu

La nature !

Bérenger

La nature ?

Jean, même jeu

La nature a ses lois. La morale est antinaturelle.

Bérenger

Si je comprends, vous voulez remplacer la loi morale par la loi de la jungle !

Jean

J’y vivrai, j’y vivrai.

Bérenger

Cela se dit. Mais dans le fond, personne…

Jean, l’interrompant, et allant et venant

Il faut reconstituer les fondements de notre vie. Il faut retourner à l’intégrité primordiale.

Bérenger

Je ne suis pas du tout d’accord avec vous.

Jean, soufflant bruyamment

Je veux respirer.

Bérenger

Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte que nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeurs irremplaçable. Des siècles de civilisation humaine l’ont bâti !...

Jean, toujours dans la salle de bains

Démolissons tout cela, on s’en portera mieux.

Bérenger

Je ne vous prends pas au sérieux. Vous plaisantez, vous faites de la poésie.

Jean

Brrr…

Bérenger

Je ne savais pas que vous étiez poète.

Jean, il sort de la salle de bains

Brrr…

Il barrit de nouveau

Bérenger

Je vous connais trop bien pour croire que c’est là votre pensée profonde. Car, vous le savez aussi bien que moi, l’homme…

Jean, l’interrompant

L’homme… Ne prononcez plus ce mot !

Bérenger

Je veux dire l’être humain, l’humanisme…

Jean

L’humanisme est périmé ! Vous êtes un vieux sentimental ridicule.

Il entre dans la salle de bains

Bérenger

Enfin, tout de même, l’esprit…

Jean, dans la salle de bains

Des clichés ! Vous me racontez des bêtises.

Bérenger

Des bêtises !

Jean, de la salle de bains, d’une voix très rauque difficilement compréhensible

Absolument.

Bérenger

Je suis étonné de vous entendre dire cela, mon chez Jean ! Perdez-vous la tête ? Enfin, aimeriez vous être rhinocéros ?

Jean

Pourquoi pas ! Je n’ai pas vous préjugés.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-01T18:10:58+01:00

Je ne peux plus changer. Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas. Je ne peux plus me voir. J'ai trop honte! Comme je suis laid! Malheur à celui qui veut conserver son originalité!

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T18:35:08+01:00

La vie est une lutte, c'est lâche de ne pas combattre !

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T18:34:59+01:00

Ne jugez pas les autres, si vous ne voulez pas être jugé. Et puis si on se faisait des soucis pour tout ce qui se passe, on ne pourrait plus vivre.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T18:34:02+01:00

Il y a plusieurs réalités ! Choisis celle qui te convient. Évade-toi dans l'imaginaire.

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Extrait ajouté par Sautumn 2013-03-31T03:20:55+02:00

«Jean : Vous rêvez debout!

Bérenger : Je suis assis».

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Extrait ajouté par anonyme 2013-01-11T17:42:05+01:00

Moi, je n'ai pas d'ambition. Je me contente de ce que je suis.

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