Ricky banlieue
Auteur
- Frank Margerin (Écrivain)
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Classement en biblio - 17 lecteurs
extrait
—Fais pas cette tête-là, Roger ! Ç'aurait pu être pire, la dernière fois il a plu toute la journée, tu te souviens ? Et la fois où on a perdu Josette dans la forêt ?!
—C'est vrai, et puis la voiture n'est pas tombée en panne... et on a pas encore eu de PV, cette fois-ci ! Et puis t'as as oublié d'emporter la bouffe comme la dernière fois, c'est déjà ça !
—Ho ! Je repense à la fois où on a roulé toute la nuit parce que tu avais voulu prendre un raccourci ! HA!HA!HA!
—Hé, je t'en prie, Simone !
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Un bon petit parfum de eighties et d'un Paris révolu... Plusieurs histoires fleurant parfois bon le vécu parsème cet album, où l'on suit d'une part Lucien et ses potes dans les troquets parisiens, mais où l'on part aussi dans des aventures intergalactiques qui rappellent qu'à l'époque, Margerin émargeait de Métal Hurlant. Une petite dose de nostalgie sur des rythmes de rock'n roll et de bagarres de rue.
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Une bande dessinée très fine ou la caricature affiche une étude de mœurs ciselée. Des personnages ancrés dans la réalité des banlieues des années soixante dix quatre vingt. Une vrai réussite ,un vrai plaisir à lire.
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Une BD drôle est plutôt pas mal dessinée, j'ai beaucoup aimé ! Je la recommande, je l'ai lue plusieurs fois, et je ne m'en lasse pas !
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Date de sortie
Ricky banlieue
- France : 1986-07-01 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
Dans ses BD, Margerin dépeint la société qui l’entoure avec cynisme. On y retrouve la faune : le beauf’ à rouflaquettes, la concierge aigrie, les loubards à banane, les flics qui les embarquent, etc... Les histoires de Margerin racontent l’histoire des petites gens, ou dénoncent une société de plus en plus axée sur la consommation et la discrimination.
Ricky Banlieue, le troisième album de Margerin, est le premier ou apparaît la bande à Lucien, Ricky et Gillou. Une bande de loubards délurés qui va s’embarquer dans des plans plus foireux les uns que les autres, provoquant accidents, bastons, se tapant l’incruste dans des boums de boutonneux pas jouasses pour deux sous, etc... Prévu comme un faire-valoir de Ricky, Lulu apparaît d’abord comme un voyou plutôt gras à rouflaquettes et banane en forme de corne d’abondance. Cette banane le rendra célèbre au point d’en faire la représentation type du rocker.
Le Rock ’n’ Roll, musique fétiche des blousons de cuir, héros de Margerin, est toujours présent dans ses albums. Dans Ricky Banlieue, il sert même de base à deux histoires. Dans la première, le groupe Ricky Banlieue et ses riverains profite d’un concert tremplin pour se faire connaître. Mais après une répèt’ catastrophique dans une cave, et une baston générale, le groupe se fait embarquer par la police pour qui ils vont finalement devoir jouer... La deuxième histoire raconte la vie de Tutti Frutti, fils d’un couple d’artistes lyriques classiques célèbres. Les fées de la musique classique se penchent sur son berceau lui promettant richesse, talent, etc... (ce qui n’est pas sans rappeler certaines histoires de Gotlib). Mais la fée Rockie qui n’est pas invitée ne l’entend pas de cette manière et décrète que la seule passion de Tutti sera le Rock ’n’ Roll. Et voilà le jeune garnement qui se fera virer de toutes ses écoles, ne jurant que par Eddie Cochran ou Gene Vincent. Tutti devient vite une rock star, se marie à une autre rock star et fait à son tour un enfant sur lequel les fées du rock vont se pencher, oubliant malencontreusement la fée du classique...
Ricky Banlieue est un album haut en couleur et en rire. Il marque le début des aventures de la bande à Lucien que l’on retrouvera toujours dans les albums suivants. Margerin s’inscrit ainsi dans la liste des auteurs de BD comiques incontournables.
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