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Commentaires de livres faits par Rid-kaat

Extraits de livres par Rid-kaat

Commentaires de livres appréciés par Rid-kaat

Extraits de livres appréciés par Rid-kaat

Stake Sauce c'est un roman assez court de fantasy urbaine, avec des vampires et des sorcières pas comme ceux qu'on a l'habitude de voir, et de la représentation queer et autre à tout va.

Jude, le personnage principal, est grey-aroace, trans, et a un syndrome de stress post-traumatique. C'est un mec sérieux, obstiné, prêt à tout pour rendre justice à Félix, un de ses amis et ancien collègue pompier, qui est mort dans un feu - Jude est persuadé qu'il a été tué par un vampire, mais Eva, une autre - ancienne - collègue, ne veut pas y croire.

Il y a un peu un thème de famille choisie, avec les trois collègues, anciennement pompiers jusqu'à la fameuse nuit où Félix a été tué. Jasper, le mec pas très hétéro, anciennement fiancé à Félix, qui tient maintenant une boutique d'ésotérisme. Eva, la femme noire aromantique asexuelle qui était la cheffe du groupe de pompiers et est la plus raisonnable, terre à terre des trois. Et Jude. Je les adore tous très forts, et j'aime beaucoup leur relation un peu familiale.

Mais mon personnage préféré d'entre tous, ça reste Pixie, vampire qui refuse de boire le sang de quiconque, punk aux cheveux roses, adorable chauve-souris à mi-temps, un peu plus jeune que les trois autres, rond, à la peau grise - comme tous les vampires, cela dit - et aux oreilles pointues. C'est mon chouchou, et j'ai hâte de lire le second arc pour le revoir.

L'histoire n'est pas du tout centrée sur une quelconque romance, même si on parle pas mal de la relation de Jasper & Félix (et un peu Jude, aussi haha), et de Jude/Pixie. Non, l'histoire tourne autour de la découverte des vampires par Jude, Jasper et Eva, et l'intrigue implique des adolescentes vampiriques, un vol de guitare, un vampire vraiment méchant pas beau, et une sorcière vieille de presque deux cents ans.

Ça se lit vite, c'est super chouette, avec de la diversité à fond et une intrigue très cool, je recommande chaudement.
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J'avais lu et adoré Six Of Crows, donc j'ai évidemment voulu me plonger dans la saga Grisha. Je ne suis pas du tout déçue du voyage, même si pour l'instant, Grisha est loin de détrôner Six Of Crows dans mon cœur.

J'ai beaucoup aimé tout un tas de trucs. Déjà, l'univers est vraiment génial, même si je le connaissais déjà en partie, ça m'a fait plaisir d'être plongée de nouveau dedans, et d'en apprendre plus sur Ravka et les Grishas.

Aussi, et pour moi, le fait que j'apprécie un livre repose beaucoup là-dessus, j'ai beaucoup aimé la plupart des personnages. J'aime beaucoup Alina, même si elle est loin d'être une héroïne parfaite, et qu'elle un peu agaçante sur les bords, j'ai réussi à m'y attacher. J'adore le Darkling, mais pas en tant que love interest d'Alina. Il y a quand même un tros gros manque de consentement, et puis, hein
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c'est quand même le méchant du truc, et il est cruel et abusif, ce qui fait de lui un méchant génial mais un mec pas du tout fréquentable.

Mention spéciale pour David, qui apparait deux fois dans le bouquins, le temps de quelques clignements d'yeux, mais qui est mon personnage préféré quand même. Cela dit, j'adore Genya aussi, et j'espère très fort les revoir dans la suite.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue, même si c'est un peu lent par moments, il y a des plot twist super intéressants et on même si le rythme n'est pas toujours rapide, je ne me suis pas vraiment ennuyée. Je suis fan de la fin, sans en dire plus, qui m'a donné envie de voir la suite prochainement !

En bref, j'ai vraiment, vraiment beaucoup aimé ce premier tome, et j'ai hâte de voir la suite, et d'en apprendre toujours un peu plus sur l'histoire de Ravka, les Grisha, le Darkling et tout le beau monde du premier tome (et hâte rencontrer Nikolai, aussi).
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Je l'attendais depuis un certain temps, et je ne suis pas du tout déçue ! Déjà, bien que tous les persos ou presque le détestent, j'ai adoré Chase depuis le départ. C'est le mal-aimé, le mec un peu salaud qu'il est tellement facile de détester. Mais en même temps, c'est lui qui a peut-être la pire vie pourrie de tous les persos de la série, vu son enfance et tout et tout.

J'avais tellement, tellement hâte d'avoir plus de Chase/Elijah et je suis très contente de ce que j'ai reçu. L'intrigue avance et est même bouclée, avec la fin de certains aspects les plus sombres de la Communauté. Et en même temps, on a le droit à pas mal d'avancements dans la relation de Chase et Elijah, qui était loin d'être parfaitement saine et claire et bien définie des deux côtés au départ, sans se mentir.

J'ai adoré le dernier chapitre, qui laisse espérer après toutes les horreurs que les six personnages principaux de la série ont traversé. C'est un peu la série qui m'a vraiment fait découvrir Santino Hassell et je ne regrette pas du tout.
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C'était choupi. Sans avoir beaucoup plus à en dire, c'était choupi.

J'ai beaucoup aimé, surtout, la dynamique familiale, en fait. Nash est hyper proche de sa famille, que ce soit de son père inventeur d'objets inutiles, de son jumeau brillant parti étudier loin du patelin familial, ou de sa soeur handicapée, en fauteuil roulant & avec des lésions cérébrales qui affectent sa mémoire. J'ai adoré le personnage de la petite soeur, du coup. Shelby est très chouette, très déterminée à s'en sortir toute seule et à ce que son père et ses frères arrêtent de la surprotéger. Elle sonnait très juste, et elle était plus profonde et intéressante que juste "la petite soeur handicapée."

Nash est mécano, Spencer est acteur, et il y a un monde entre les deux, donc c'est aussi à propos de ça, la différence de milieux. Spencer se remet - pas super bien - de son divorce avec Peter, et j'ai bien aimé aussi que Nash remette en question l'attirance de Spencer en se demandant s'il n'était pas juste là pour l'aider à aller mieux après sa rupture. Enfin, la dynamique Nash/Spencer était très sympa.

Ce que j'ai préféré, ça reste le côté famille, même si la romance était très très chouette. Je sais qu'il y a une histoire sur Hailey, le jumeau de Nash, donc j'ai envie de voir pour la lire aussi, parce que même si on ne le voit pas beaucoup, je l'aime déjà !
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J'ai déjà dit que je voulais adopter les Foxes ? Je veux adopter les Foxes.

Ce dernier tome est peut-être le plus sombre, violent, pesant. Mais c'est aussi celui où l'équipe se surpasse, devient une vraie équipe, fait sa fête à Riko (on attend tous que ça depuis le premier tome, mouhaha), et les personnages (en particulier Neil "I'm Fine" Josten et Andrew "I hate you" Minyard) comprennent certains trucs et me donnent moins envie de leur crier dessus (ce qui est une qualité, ça veut dire qu'ils sont réalistes et tout).

On a la résolution de toutes les intrigues dans ce tome-ci, et ça ne finit rarement dans la joie et les paillettes, mais toute l'ambiance depuis le premier tome nous le disait. C'est toujours sanglant, et plus profondément en lien avec le passé de Neil, Kevin, Riko, etc et leurs familles.
Spoiler(cliquez pour révéler)
La relation Andrew/Neil est trop chouette, vraiment. Andrew reste Andrew et ne se met pas à dégouliner de guimauve, il reste l'imprévisible et un peu violent sous les bords Andrew qu'on connait, sans jamais jamais JAMAIS être abusif. Et Neil respecte ses limites et tout, et ils vont merveilleusement bien ensemble, c'est parfait. Et j'adore ces moments où tout le monde est là "Nan mais Andrew, fera jamais ça, impossible" et Neil demande à Andrew de le faire et Andrew le fait, enfin voilà, j'adore !

J'aime toujours autant les personnages (on s'en serait pas douté) et je veux toujours les adopter (comment ça je l'ai déjà dit ?) et jouer à Exy pour de vrai quitte à souffrir parce que, hey, ça a pas l'air délicat comme sport.

J'étais vraiment horriblement, terriblement déçue d'avoir terminé. J'en veux beaucoup plus. Je veux un tome sur Jean. Je veux aussi un tome sur l'attaquant que Neil choisit et dont on ne sait rien mais que, heu, je veux savoir. Je veux une histoire sur Neil et Andrew quand ils sont adultes et qu'ils jouent comme professionnels. Je veux... Plein de trucs. Plein d'autres moments avec les Foxes. Trois tomes, c'est définitivement pas assez. Ok, on a résolu tous les dramas dans cette série, mais on peut en rajouter d'autres ? Non ?

Je suis plus que ravie d'avoir lu cette série d'une traite, mais je suis tellement en manque, déjà. Donnez m'en pluuus !
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Second tome, toujours aussi génial, voilà. C'est un tome où l'équipe des Foxes commence vraiment à devenir une vraie équipe, avec un certain esprit d'unité, maintenant que Seth n'est plus là (oui, bon, c'est dur dit comme ça mais c'est vrai).

L'histoire devient un peu plus sombre et sanglante et dure dans ce tome-ci. (TW : Violence, meurtre, viol, drogue, j'en oublie probablement). C'est plus dur à lire que le premier, mais tout aussi addictif, et, je maintiens mon amour inébranlable pour les personnages. Neil "I'm Fine" Josten est génial, un peu drama queen peut-être, et vraiment un boulet quand il s'agit de relations humaines, mais il a le passé qui va avec.
Andrew. Andrew, Andrew, Andrew. Je l'adore vraiment, vraiment beaucoup. Et j'adore le fait que même si les personnages évoluent, que l'équipe change et tout ça, tous les personnages restent plein de défauts et de problèmes, et on n'a pas de guérison miracle ou soudainement tout le monde s'entend parfaitement et tout va bien dans le meilleur des mondes. C'est principalement pour ça que j'adore. Ça, les problèmes de Neil, les coups de sang d'Andrew, les remarques de Nicky, l'obsession de Kevin pour Exy, les encouragements grincheux de Wymack, et les intrigues autour des Moriyama et Wesninski (c'est de mémoire, pardonnez l'orthographe, ok ?)

La fin de The Raven King, au sens large, les six derniers chapitres peut-être, est super dure et violente et sanglante et horrible et dure (je l'ai déjà dit peut-être ?) et c'est pas le truc le plus facile à lire de l'univers, mais ça vaut le coup. L'intrigue évolue, les personnages aussi, les relations entre eux, et plus ça va, plus on veut adopter les Foxes. Je veux adopter les Foxes. Pour toujours. Même Andrew (parce que c'est dangereux, un peu, d'avoir Andrew dans les parages).
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Alors, pour être honnête, j'ai lu toute la série en quatre jours. Ne lire que le premier tome ne m'aurait pas décidé à le placer en diamant, mais la série comme un tout vaut largement le coup d'être à ce rang.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais je me suis laissée embarquer. La série se centre sur la première année de Neil à l'université de Palmetto State, là où il va être attaquant pour son équipe d'Exy, qui est un sport fictif qui ressemble un peu au hockey mais pas vraiment mais voilà. Déjà, j'adore le principe d'Exy, un sport assez violent mais aussi très basé sur l'équipe. J'ai adoré le concept.

Ensuite, les personnages. C'est peut-être ce qui m'a vraiment eu, quoi. L'équipe des Foxes est connue et reconnue pour ne compter que des jeunes à problèmes, et j'adore le principe. Lire la série, c'est un peu adopter neuf (dix) gamins à problèmes d'un seul coup et ne plus vouloir les lâcher d'une semelle. Neil qui fuit son père, Le Boucher (ce qui veut bien dire ce que ça veut dire, oui oui), Allison une fille très riche qui a préféré abandonné sa famille pour faire sa vie comme elle l'entendait et jouer à Exy, Dan la capitaine au passé un peu tumultueux, Matt fils d'une boxeuse reconnue qui a eu des problèmes de drogue, Seth le colérique, Renee la seule qui paraisse un tant soit peu normale (haha), Nicky l'impossible bavard et gay out-and-proud, ses cousins Aaron et Andrew et Kevin l'ancien champion. Mais, les gars, les personnages. Surtout Andrew et Kevin et Neil, qui restent peut-être les plus importants. Andrew a d'évidents problèmes psy, et au début il a l'air carrément abusif et violent et impossible, mais plus ça va et plus on l'aime.

C'est un univers assez sombre et violent, il faut être préparé à pas mal de sang et de larmes en commençant. Il y aurait tellement de TW à mettre, je ne sais même pas par où commencer. Mais si vous êtes prêts pour ça, laissez une chance à la série.

Le défaut principal pour moi, c'est que ça reste assez lent. Le premier tome était vraiment chouette, hein, mais j'ai vraiment eu la sensation qu'il mettait juste en place le reste et qu'il était assez lent en rythme. La suite est un peu meilleure là-dessus, mais il faut s'accrocher je pense parfois.

Je m'attendais pas vraiment au côté un peu mafia, meurtres, criminels et tout ça, mais au final ça rend vraiment bien. Je me demandais un peu comment Neil allait finir par se dépatouiller de tout ça mais bref, sans en dire plus, la série vaut vraiment le coup, pour l'ambiance, la diversité, Exy et les personnages. Les personnaaaages. Neil, Andrew, Kevin. Et même Wymack, l'entraineur. J'adore Wymack. Bref. Lisez-le si vous pouvez.
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date : 22-08-2017
C'est une novella assez courte, et un premier roman de l'auteure, donc ça a pas mal de petits défauts, mais ça reste adorable.

Phil et Tyson se rencontrent sur un jeu vidéo, alors que Phil essaye désespérément de retrouver quelqu'un grâce à des applications de rencontres. Phil a 55 ans et Tyson 27, donc grooos écart d'âge qui donne des insécurités aux deux personnages. Je trouvais l'écart d'âge très bien géré ici.

J'adore les deux personnages, Tyson est adorabilissime et Phil est un peu grincheux mais adorable au fond.

J'ai trouvé le tout un peu court ? Un peu rapide ? Il m'a manqué plusieurs scènes que je trouvais importante, genre la rencontre de Tyson avec la famille de Phil qui est évoquée mais qui n'arrive pas vraiment, ou d'autres trucs qui m'avaient vraiment manqué sur le coup, je trouvais que tout était bien, mais pas... assez ?

Ce qui n'empêche pas le tout d'être super adorable à lire (et ça coûte quelque chose comme un euro, quoi, donc ça vaut le coup).
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Bon. C'était chouette. Et je suis très branchée truc sportifs en ce moment, allez savoir pourquoi. Mais tout le monde en parlait tellement sur Twitter pour en dire tellement de bien que je m'attendais à un truc formidablement génial. Mais en fait, bon. C'était sympa comme tout, mais pas beaucoup plus.

On suit donc Gavin, joueur de football américain professionnel, qui est forcé à rester chez lui pendant six mois suite à un acte de violence effectué sur un civil. Gavin a des problèmes de violence, est super grincheux mais aussi parfaitement dédié à son sport et à son équipe.
Noah est la personne embauchée pour l'aider pendant ces six mois, et il n'aime pas le sport, pense aux footballeurs comme des imbéciles qui courent après une balle pour des millions de dollars, et souhaiterait plutôt travailler dans un centre LGBT (trop chouette !)

Globalement, c'est sympa, la relation avance doucement, mais j'ai trouvé super dommage que ça ne se passe que pendant les six mois où Gavin est arrêté, parce que du coup on ne sait pas trop comment leur dynamique va évoluer en dehors de ça. Je sais pas, je trouve qu'il manquait vraiment quatre/cinq chapitres pour que j'y crois vraiment. J'ai complètement adhéré aux personnages individuellement, mais ensemble, un peu moins. J'ai un peu fait une overdose de romance ces derniers temps donc ça doit jouer, mais quand même, je m'attendais à un truc fou après la pub qu'on m'en avait fait et du coup j'étais vachement déçue.

Ça reste sympathique, mais pour moi pas du niveau de certains autres écrits de l'auteur.
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Hum, tatouages ? Tag ? Romance avec différence d'âge ? Discussions sur le street art ? Il y a tout ça dans ce bouquin, et c'est un peu les arguments qui m'ont décidé à le lire. Globalement, j'ai trouvé ce que je cherchais, surtout sur le côté artistique. La romance était sympa en soi, mais je lui trouve plusieurs petits problèmes qui m'ont bloquée plus personnellement qu'autre chose.

Déjà, pour le contexte artistique, j'avais peur que ça reste assez en arrière plan et que je sois un peu déçue. Alors, oui, ça aurait pu être encore plus mis en avant, mais c'était quand même très présent et super intéressant. On a des discussions et des réflexions sur le tatouage, le côté émotionnel et artistique de la chose, les spécificités d'être un artiste tatoueur, comme Jericho tient un salon de tatouage. Poe, quant à lui, est un graffeur, et son père lui reproche un peu son "vandalisme" donc on retrouve beaucoup de réflexions autour du street art en tant qu'art ou "crime" et même quelques disputes entre Jericho et Poe à ce propos, et j'aime bien, c'est chouette d'avoir des réflexions sur les formes d'art.

Les personnages en eux-mêmes sont très bons, attachants juste comme il faut, avec leurs défauts respectifs qui les rendent un peu têtes à claque parfois, mais c'est loin d'être dérangeant, ça leur donne juste plus de relief. Les personnages secondaires sont très, très chouettes aussi, et j'ai vraiment envie de voir le tome 2 qui sera probablement, selon ma théorie, entre Blue et Callum, et comme je les ai beaucoup aimé tous les deux je verrai pour lire la suite.

Bref, pour en venir à ce qui m'a un peu dérangée. Jericho a deux fois l'âge de Poe, donc on a un perso de 40 ans et l'autre de 23. Bref, ce n'est absolument pas mon problème, parce que les écarts d'âge bien gérés, ça me dérange pas. Mais là, comme Jericho est un personnage assez autoritaire, qui s'avère être en plus le patron et le mentor de Poe... mouais. Je veux dire, il y a plusieurs moments où Jericho agit plus en figure d'autorité qu'autre chose et ça m'a un peu bloquée pour les voir vraiment comme un couple. Saaans compter sur le sexe où même là la dynamique est un peu dans l'idée d'obéissance, tout ça. Jericho remet souvent en question ce côté boss/mentor et tout ça, mais ça m'a quand même pas paru super sain par moment. Donc. Bon. Ça m'a un peu bloquée. Maiiis les personnages en eux-mêmes sont intéressants, le fond artistique me plait beaucoup, et j'ai adoré Blue (même si c'est un crétin les trois quarts du temps, ok) donc je verrais si la suite est dans le même genre de dynamique ou pas pour voir si je lirai toute la série.
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date : 02-08-2017
C'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais, mais c'était sympa. Je m'imaginais un récit beaucoup plus concentré sur la clinique, les pensionnaires et ce que c'est de grandir au milieu des fous, mais c'est plutôt le récit de souvenirs d'enfance. La Borde n'est au final qu'un décor de fond à l'enfance d'Emmanuelle Guattari.

Le roman se compose principalement de brefs souvenirs/tableaux de l'enfance de la jeune fille, entourée des enfants des autres membres du personnel de la Borde, de ses frères et de ses parents. C'est assez doux, nostalgique et il y a un peu de fantaisie dans ces souvenirs, du fait d'avoir grandi dans un environnement un peu différent, un peu fantasque. C'est plutôt chouette à lire, même si ça reste assez décousu et pas très... consistant ?

Une courte lecture assez sympathique, mais qui ne colle pas vraiment à ce que je m'en étais imaginé à la lecture de la quatrième de couverture.
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Une suite à la hauteur du tome précédent. Déjà, l'objet-livre est tout aussi chouette que le premier volet de la série, avec une mise en page folle, un dossier plein de documents différents, et une esthétique globale qui plonge encore plus dans l'univers du roman. Comme c'est en association avec Syfy ou je ne sais quoi, je me demande si ça va être adapté à l'écran, mais je me dis qu'on ne retrouvera jamais cette touche très particulière qu'apporte la forme du bouquin, le côté dossier/documents.

Bref. Pour en venir au roman en lui-même, j'étais contente de découvrir de nouveaux personnages, puisque pour moi Kady/Ezra avaient un peu fait leur temps ? Je veux dire, je les ai adorés dans Dossier Alexander, mais on avait un peu fait le tour de leurs aventures et repartir sur d'autres personnages était ce qu'il fallait. Surtout qu'ils sont vachement cools, les petits nouveaux. Un peu clichés peut-être, avec la fille pourrie gâtée et le bad boy mafieux, mais ils étaient bien tournés. Je veux dire, Hanna est une guerrière en plus d'être une gamine à la jeunesse dorée, et elle ne manque pas de force, de courage ou de détermination. Et Nik a une belle image de bad boy mais ça n'a jamais vraiment sonné cliché pour moi, parce qu'il y'a pas vraiment le côté "Oh mon Dieu, je suis tellement torturé et sombre et blablabla" c'est un ado plutôt normal, si on omet le fait qu'il a grandi dans une mafia. Et puis, il est drôle. Je l'aime bien, définitivement. Je préfère globalement les garçons d'Illuminae, d'ailleurs.
Exception faite pour Ella, mon coup de coeur absolu du tome en terme de personnages. Elle est en partie paralysée, donc handicapée, et ça reste un peu une des clés du tome, et sans elle et ses compétences informatiques Nik et Hanna n'aurait pas été bien loin. Je l'aime très, très, très fort.

Il y a un peu moins de "De toute façon tout le monde meurt" dans ce tome. Ce qui était bien, d'un côté, parce qu'on avait pas eu le droit à beaucoup de survivants dans le premier bouquin. Ici, ça va un peu mieux (quoique pas de beaucoup) mais j'ai du coup un peu moins eu cette sensation de m'être attachée à tous les personnages secondaires que dans le premier tome, peut-être parce qu'il y en avait tout simplement moins.

Pour ce qui est de l'intrigue, c'est toujours aussi bien ficelé, super intéressant. J'avais deviné quelques trucs censés être de grosses révélations, mais ça restait bien tourné et intelligent, doooonc ça passe, je pardonne. Les auteurs arrivent à tourner une intrigue avec beaucoup de similitudes au premier tome (attaque de BeiTech, problème de 'santé' extérieur, quête pour sauver qui on peut sur le vaisseau/station) en quelque chose qui ne sonne pas redondant. Donc, bien joué, chapeau bas, hâte de voir la suite et fin !

Je me jetterai sans aucun doute sur la suite avec beaucoup de plaisir, et je suis contente de voir que d'après le résumé du tome 3, Asha est vivante ! Je me disais, sinon, ça commençait à faire beaucoup de pertes pour tout le monde. Peut-être le père d'Ezra aussi ? Mais je suppose que c'est trop demandé. Tout ça pour dire, très bon second tome, une originalité dans la forme qui reste assez saisissante pour le lecteur, et une fin qui laisse présager une excellente conclusion à la série.
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J'étais bizarrement contente de voir que la suite concernait Holden. Il se comporte comme un parfait salaud avec Nate dans le premier, mais j'étais curieuse de voir ce qui se passait dans la tête de ce gosse de riche qui a grandi dans la Communauté et veut croire à tout prix en ses bienfaits, mais qui a aussi un grand sens de la justice. Je veux dire, la plupart des trucs biens de la Communauté qu'on voit dans le premier tome sont dus à Holden. C'est un chouette type. Doublé d'un mec super arrogant. Mais bon.

L'histoire reprend peu après ce qui s'est passé dans le premier tome, donc définitivement les histoires ne peuvent pas être lues séparément. Du point de vue de Holden, on va s'avancer un peu plus dans les histoires de la Communauté et ce qui se cache sous cette belle façade altruiste. J'ai beaucoup, beaucoup aimé avoir sa vision de la situation. Holden a grandi dans la Communauté, y a été élevé, et n'a jamais eu l'occasion d'en voir les vices. Il est le fils du "commandant en chef" de l'organisation, et donc il a toujours vu la Communauté comme la parfaite aide aux psychics. Et se rendre compte que ce n'est pas ce qu'il croit est difficile. Il essaye toujours de voir et de trouver ce qui reste de bon dans l'organisation, tout en étant déterminé à trouver la vérité (quand je vous dis que c'est une chouette type, quoi) et ce sans se faire embobiner par la Communauté, ni les ennemis de ladite Communauté.

Pour cela, il va un peu tenter de manipuler Sixtus, son garde du corps/babysitter envoyé par son père. Sauf que le pouvoir de Sixtus, c'est d'être impénétrable aux vibrations que dégage les autres, donc aux pouvoirs psychiques (et aussi aux capacités sociales fonctionnelles, mais il est chou quand même quand il essaye). Sauf que Sixtus est plus que ce qu'il ne montre, et que Holden/Sixtus va faire des étincelles. J'ai beaucoup aimé leur relation, même si c'est encore plus en arrière plan dans ce tome que ne l'était celle de Nate/Trent dans Insight.

L'intrigue avance, les relations entre tous les personnages évoluent, on découvre des trucs sur la Communauté et Ex-Comm, bref, c'est très très chouette. Et il y a moins les trucs qui m'ont un peu gênée dans le premier tome. Quoique toujours une espèce d'apologie de la jalousie, même s'il n'y a qu'une seule scène sur ce thème, ça m'a fait lever les yeux au ciel. Je trouve pas ça mignon, moi, les types jaloux qui supportent mal les contacts entre deux amis. Bref.

La fin est un peu un cliffhanger quand même. Si Nate et Trent avaient eu le droit à un épilogue, Holden et Sixtus ne sont pas aussi chanceux. Je sais qu'on les reverra dans la suite mais quand même. Faut être préparé à l'idée que le roman finit en plein milieu d'une escapade, quoi. J'ai super-hyper-méga hâte de voir le tome sur Chase et Elijah, parce que ce sont un peu mes personnages préférés de la série, je crois, alors que j'ai même pas encore eu leur point de vue. Et hâte de voir comment la Communauté va (mal) finir.

TW pour ce tome : évocation de torture, violence physique, violence psychologique.
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The Community est beaucoup plus intéressant que ce que je pensais. J'ai décidé de le lire principalement parce que j'avais beaucouuuup aimé la série Cyberlove, écrite par Santino Hassell & Megan Erickson, et que je voulais voir ce que l'auteur pouvait faire tout seul de son côté. Et c'était vraiment intéressant. Vraiment, vraiment.

En gros, c'est l'histoire de Nate, empathe, déteste son don, vit dans une famille fucked-up, et décide d'enquêter sur le meurtre de son jumeau, à New York, après avoir reçu une vision prouvant qu'il ne s'était pas suicidé. Et je m'attendais à ce que la romance soit assez centrale et l'intrigue peu poussée, mais pas du tout ! Bon, la romance reste assez importante, mais c'est très loin d'être le cœur du bouquin. Santino Hassell a réussi à construire un monde paranormal, avec des "psychics" différents (empathes, télépathes, precog, postcog, etc.) et une intrigue complexe avec pas mal de suspens. L'histoire tourne autour de La Communauté, qui se vante de s'occuper des psychics et de leur offrir une vie meilleure en échange d'une certaine loyauté. Sauf que ouais, ça fait un peu secte, et qu'il y a pas mal de choses à découvrir là-dessous.

J'ai adorééé les personnages de Nate et Trent. Nate est complexe et intéressant, avec beaucoup de combats intérieurs : à propos de sa famille, de son don, de sa difficulté avec les relations interpersonnelles. Je l'ai trouvé vraiment attachant, et très concerné à l'idée de bien utiliser son don. Trent a raison de le qualifier de héros, même s'il est très loin d'être un parfait enquêteur, que son don est moyen (ça c'est cool aussi, d'ailleurs, il ne fait pas partie des personnages les plus badass en termes de pouvoirs, ce n'est pas un élu ou je ne sais quoi) il est concerné par les autres et tout ça, et c'était un super protagoniste de mon point de vue.
Trent a un peu moins le devant de la scène, mais c'est sympa d'avoir un simple humain aussi, qui s'intègre malgré tout bien dans l'intrigue, et qui a un certain humour, beaucoup de charme, et s'inquiète pour Nate.
Un truc que je reprocherai quand même aux livres de Santino Hassell (celui-ci comme Oversight) c'est cette espèce d'apologie de la jalousie. Je suis quelqu'un qui exècre la jalousie, donc la voir représentée comme quelque chose de charmant à tendance à me hérisser, mais c'est fréquent dans les bouquins et je trouvais ça dommage ici.

J'aime beaucoup les personnages secondaires aussi. Holden, qui est un sacré salaud mais qui a quand même un bon fond, Elijah que je trouve adorable, et Chase qui est absolument génial. Hâte de voir le dernier tome centré sur Chase/Elijah, d'ailleurs.

Ce premier tome permet d'entrer dans l'univers créé par Santino Hassell et de découvrir les bases de la Communauté, mais c'est la suite qui va probablement révéler le fond du problème et de l'intrigue. J'étais très contente de voir que tout n'était pas centré sur la romance et qu'il y a un vrai fond à l'histoire, qu'il est assez addictif de suivre !

Autre truc que je signalerai : il y a des questions sur le consentement dans le bouquin. C'est pas qu'il manque ou quoi que ce soit, et j'aimerais autant ne pas trop en révéler là-dessus, mais les pouvoirs psychiques de certains personnages peuvent influencer le consentement d'autres, et c'est une question récurrente dans le bouquin, assez bien traitée, mais ça peut peut-être mettre certains mal à l'aise ? Donc bon. Il y a juste une scène qui mêle mon problème avec la jalousie et ce truc d'influence psychique qui m'a un peu fait tiquer, mais ça reste correct.

TW pour le reste du bouquin : inceste, alcoolisme, évocation du suicide, violence physique & psychologique, manipulation psychique/psychologique.
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Une très bonne découverte, vraiment. Déjà, l'objet-livre avec la mise en page particulière est une aventure en soi, avec des pages de textes qui formes des dessins, des mails, des rapports, des conversations instantanées... Le fait que le tout soit un dossier informatique apporte quelque chose au livre en lui-même, et je crois fermement que c'est le genre de bouquin qu'il faut lire en version papier même si on a une liseuse, ce que j'ai fait, parce que ça permet de vraiment avoir l'objet-livre assez exceptionnel en main, je le retourner quand le texte et à l'envers, c'est super cool.

Pour en venir à l'histoire, elle est vraiment, vraiment bonne. Je ferai un parallèle avec Red Rising assez brièvement, juste parce que ce sont deux livres de SF YA qui n'ont pas peur d'aller dans la violence physique et psychologique. Illuminae un peu moins que RR, mais il a quand même quelques scènes, quelques phrases auxquels il faut être préparé si on est un peu sensibles, en tout cas. J'ai trouvé, personnellement, que c'était une bonne chose. On ne nous épargne pas la violence de ce qui se passe tout au long de l'intrigue. C'est d'autant plus immersif et 'réaliste' je trouve.

Ensuite, j'adore Kady et Ezra. Franchement, j'aime beaucoup le principe d'avoir deux personnages qui viennent de rompre, et qui au milieu d'une semi-apocalypse sur leur planète, arrive à trouver le moyen de s'engueuler ou de se faire la tronche. Et du coup, ils ont une dynamique assez particulière entre eux qui m'a énormément plu. J'adore Ezra et son côté un peu sportif impulsif pas toujours tellement malin, et Kady, un peu plus froide et brillante et pas très douée avec les relations, parfois. On est très centrés sur ces deux-là, ainsi que sur AIDAN, mais il y a aussi des personnages secondaires à foison (dont deux queer, je les ai repérés, même si c'est trois fois rien). Et ce que j'ai à la fois adoré et détesté, c'est que j'ai ressenti le même truc que pour Red Rising : on nous présente des personnages secondaires, on réussit à nous faire s'attacher à eux en trois pages et demi, et puis ils meurent. Haha. Parce que oui, il y a beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de morts. Donc soyez prêts à être déçus quand vos personnages secondaires préférés y passeront.

Autrement, autre truc important, AIDAN. L'IA devenue folle. En fait, j'aime bien AIDAN. Il est un peu creepy avec son étrange obsession (amour ?) pour Kady, mais j'ai beaucoup apprécié être dans sa tête, découvrir qu'il prend conscience de lui-même, qu'il aimerait bien être un homme, tout ça. Et ce côté un petit peu condescendant de la machine qui sait tout mieux que les humains, aussi. Bon, bien sûr, ça fait aussi de lui un sacré salaud, maiiiis quand même. J'ai hâte de le revoir.

L'intrigue en elle-même est bien, c'est intéressant de la découvrir au travers des dossiers, et le pavé de 600 pages passe plutôt facilement du fait de la forme donnée au récit. J'ai assez hâte de voir la suite au vu de ce que la fin du roman laisse entendre, et de rencontrer de nouveaux personnages, en espérant qu'il y en ait quand même moins qui meurent cette fois ! En tout cas, une très chouette lecture, encore mieux que ce que j'en espérais.
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date : 25-07-2017
Aaah, c'était chouette. Je m'y attendais pas trop, mais c'était vraiment le genre de romance que j'avais envie de lire. Quelque chose qui se développe sur le long terme, avec deux personnages principaux super intéressant, et un background de sport pro auquel je n'espérais pas adhérer autant.

En gros, Jeremy est un jeune plongeur professionnel (pas pour la plongée, hein, pour le plongeon, l'épreuve olympique où les gars plongent de dix mètres de hauteur en faisant des figures folles) qui a manqué les derniers JO à cause d'une blessure et veut à tout prix décrocher l'or la prochaine fois. Il est profondément dans le placard puisque sa famille est homophobe, et avoir l'or aux JO lui semble être la seule solution de rendre son père fier. Haha. Bref. Il est super doué, s'entraine seul avec Andrey un coach professionnel russe (qui est plus un père que ne l'est son père mais passons). Jusqu'à Brandon. Qui va venir s'entrainer avec eux parce que quelqu'un a détecté son talent. Bref, je ne suis pas là pour faire un résumé de l'histoire.

Tout ça pour dire que les personnages sont vraiment, vraiment bien. Jeremy et son obsession, sa passion pour son sport et son côté un peu coincé, trop studieux. Brandon qui ne résiste pas à un défi, est bourré de talent, et très fier de ce qu'il est et... je l'adore aussi parce qu'il demande 150 fois le consentement de Jeremy dans le bouquin, à peu près, et heu, demander le consentement de quelqu'un est chouette ? Voire sexy ?
En personnages secondaires, on a Andrey, le coach qui ne mâche pas ses mots mais fait un peu office de figure paternelle pour tout ce petite monde. Et Val, la meilleure amie de Jer, demisexuelle (elle va avoir le droit à son livre prochainement *-*), que ses parents poussent à aller aux JO pour accomplir leur rêve au travers de leur fille.
J'ai vraiment, vraiment adoré tous les personnages. La dynamique entre eux, les relations développées, tout est terriblement bien rendu et rien ne m'a semblé artificiel, et les personnages font de bonnes grosses erreurs et... j'adore.

Il faut savoir que l'histoire se passe sur deux ans complets, ce qui permet de ne rien précipiter du tout. Ça signifie aussi que parfois on a un peu l'impression que plusieurs mois passent à la trappe, mais bon, sinon on n'avancerait pas et il y aurait des longueurs, donc c'est un mal pour un bien.

La relation Jeremy/Brandon a donc beaucoup de temps pour évoluer, lentement mais sûrement, et avec beaucoup de douceur, de consentement (je me répète mais c'est important) et une certaine innocence pour ces jeunes de vingt-deux ans (surtout Jer).

J'ai aussi carrément adoré le contexte sportif, même si je ne pensais pas. En toile de fond, on a l'entraînement des trois jeunes prodiges, leurs compétitions, leurs évolutions, et je me suis vraiment prise au jeu de cette partie du bouquin, j'en ai appris pas mal sur le plongeon et ça m'a donné envie de faire plus attention à ce sport la prochaine fois qu'il passera à la télé aux JO. On sent que l'auteure s'est renseignée (ou peut-être pas, je peux pas dire, je ne suis pas plongeuse mais voilà, ça m'a fait l'effet d'un univers sportif assez détaillé pour que je puisse m'y plonger. Haha.) On a aussi les mauvais côtés du sport avec le corps qui souffre, les blessures sur le long terme et tout ça. Mais ouais, ça m'a fait découvrir et aimer un sport auquel je m'intéressais pas vraiment, c'est une bonne chose.

Oh, et puis l'auteure elle-même est queer, ace en tout cas, et je trouve toujours que ça se ressent dans les écrits de relations, ou de scènes de sexe ou autre, parce que c'est pas... exagéré ? Et on n'essaye pas de mettre du sexe partout à outrance ou je ne sais quoi. Bref, j'aime beaucoup ce que fait Elyse Springer et je vais m'intéresser de plus près à sa série Seasons Of Love prochainement !
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date : 25-07-2017
Après en avoir entendu tout un tas d'acclamation sur Twitter, je suis un peu déçue. J'adoooore l'idée d'un personnage voleur d'oeuvres d'art, sauf qu'en fait, Vaughn vole par ci par là, mais on n'a pas vraiment le... frisson du crime ? C'est un peu décevant.

Globalement, ça va trop vite. J'ai du mal avec les relations qui se développent en deux minutes et demi, et ça m'a fait un peu cet effet là. Ils se rencontrent et paf, ils se sont pas adressés trois phrases que... scène de sexe. Ce qui m'a un peu refroidie dès le début. Après, ça se passe mieux, je trouve, et j'ai quand même bien aimé les développements de la relation sentimentale mais bon. On a moins la sensation de rush sur la fin, et il y a pleiiiiin de trucs adorables dans ce bouquin, mais c'est pas du tout aussi bien que ce qu'on m'avait vanté.

Alors, oui, peut-être qu'en tant qu'ace je devrais arrêter de lire des trucs avec des scènes de sexe, mais le fait est qu'elles ne me dérangent pas si elles sont bien amenées et qu'elles ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe.

Toujours est-il que Vaughn et Will sont deux personnages très chouettes, et j'adore le contraste entre les deux. J'adore définitivement Vaughn, ce snob un peu prétentieux qui se croit tout permis mais ne se rend pas compte qu'on ne peut pas jouer avec les règles du monde entier quand on sort avec un agent du FBI.

Bien moins bien que ce que j'espérais, mais tout de même plutôt bon. Juste décevant pour moi.

Oh, et, je rajoute qu'il y a un chaton. Juste comme ça. Pour prévenir.
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Timekeeper est très, très proche d'être un coup de cœur pour moi. Son seul défaut est probablement d'être venu juste après ma lecture de The Upside Of Unrequited, qui était juste parfait.

Pour entrer dans le vif du sujet, le roman se déroule dans une Angleterre Victorienne alternative : les technologies comme le téléphone, la voiture, y sont arrivés plus rapidement que dans notre monde à nous et, de plus, le temps est contrôlé par les tours d'horloges de chaque ville. En effet, si, par exemple, l'horloge de Londres (Big Ben) venait à s'arrêter, toute la ville serait stoppée dans le temps.
Le principe est juste génial. J'ai complètement, entièrement adhéré à l'univers créé par l'auteure, et à ce principe du temps comme quelque chose de bien plus concret et tangible qu'il ne l'est dans notre monde. En plus, cette Angleterre Victorienne modifiée a fait des avancées technologiques plus rapides, mais il en est de même au niveau social ! Les femmes peuvent travailler et porter des vêtements 'masculins' - même si cela reste mal vu - et l'homosexualité est acceptée - quoique peut être mal vu, mais globalement, le traitement donné aux homosexuels est plutôt indifférent, et c'est cool, je m'attendais à ce qu'avec un personnage principal gay dans une époque comme celle-ci, on ait le droit au "C'est mal il faut que je me cache" et, en effet, Danny doit se cacher mais pas pour son attirance pour la gente masculine mais on y reviendra.

Au niveau personnage, j'en ai beaucoup aimé pour la plupart. Danny, personnage principal, a eu mon amour sans trop de difficulté à partir du moment où on sait qu'il est mécanicien pour les horloges, qu'il sent le temps comme seuls ces mécanos spéciaux peuvent le faire et tout. Les mécaniciens, ça me charme à tous les coups. En soi, son personnage n'est pas extraordinaire non plus, mais hey, il est très très classe. Après, il y a quelque chose (dans l'écriture, le personnage, je ne sais pas trop) qui fait qu'il ne m'a pas accrochée à 100%, mais ça aurait pu.
Ensuite, il y a Colton. Colton, qui est l'esprit d'une horloge d'une petite ville nommée Enfield. Et bon sang, COLTON LES GARS. Pardon. Il est juste d'une adorabilitude (je sais, ça n'existe pas) impossible et je suis totalement amoureuse du personnage. Colton est super méga hyper chou. Voilà. Tout ce que j'ai à dire là-dessus.
Les autres personnages sont globalement chouettes aussi, j'aime bien Cassie (meilleure amie de Danny, mécanicienne automobile) et Daphne (mécanicienne pour horloge, à moitié indienne, super cool et forte et indépendante et badass) et le développement des relations familiales de Danny avec sa mère ou Matthias sont plutôt sympa.

L'intrigue est vraiment géniale, même s'il y a quelques longueurs qui restent. Beaucoup de l'action et des révélations (géniales, par ailleurs) arrivent assez tard, mais donnent très très envie de voir la suite. En tout cas, je me suis fait en partie avoir par surprise, et c'était très cool. Il reste encore plein de problèmes à venir et à résoudre à Danny et Colton (en espérant que ce dernier soit un peu moins une Raiponce en détresse dans la suite, même si c'est difficile quand on ne peut pas quitter sa tour d'horloge) et j'ai hâte de voir ce que ça va donner.

Autre point super positif, il y a une mythologie derrière le fonctionnement des horloges et du temps qui est bien construite et intéressante, et on a le droit à des espèces de mini-chapitres sur les Quatre Dieux et je les ai adorés.
Et encore un point positif : niveau diversité positive et tout, comme je l'ai dit, on a des persos non-hétéros, une femme forte biraciale, un apprenti noir, etc. Et rien de tout ça n'est vraiment mal vu, en tout cas je n'ai tiqué sur rien, donc pour moi, c'était très bien joué d'insérer tout ça dans une Epoque Victorienne plus avancée socialement et technologiquement que celle qui a eu lieu dans notre monde. Voilà voilà. Vraiment un excellent bouquin, même si c'était pas parfait et que ça n'est pas un énorme coup de cœur, j'ai quand même vraiment, vraiment adoré.
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date : 10-07-2017
C'était vraiment très très chouette (un mot que j'utilise tout le temps dans mes commentaires en ce moment mais voilà).

On a donc Jaxon, un chauffeur de taxi noir (diversité !), avec une dyslexie plutôt grave (diversité !) à qui on a dit et répété qu'il était stupide à cause de ça, puisqu'il ne réussissait pas à l'école. Donc, en devenant chauffeur, il a appris par coeur toute la carte de la ville pour se sentir moins idiot, et il a une mémoire assez phénoménale.

A force d'aller le chercher tous les mardis soirs au même bar, il va commencer à lier un lien avec Caleb, un client qui ne parle pas (parce qu'il a un bégaiement prononcé) et qui (malheur) lui écrit parfois des trucs. Qu'il envoie à sa soeur pour qu'elle les lui déchiffre. Et de là va commencer une relation, avec des moyens de communication alternatif puisque l'un parle peu et l'autre a énormément de difficultés à lire. Donc on a le droit à des logiciels qui lisent les textos et les écrivent à partir de la voix, mais aussi à de l'ASL (langue des signes américaine) et surtout, à un message sur le fait qu'il y a plein de types d'intelligence et qu'un handicap/une difficulté d'apprentissage ne font pas de quelqu'un une personne stupide, ce que Jaxon va un peu devoir apprendre puisque jusqu'ici, pratiquement personne ne l'a aidé là-dessus. Et vraiment, c'était très cool. Assez doux et très positif vis-à-vis des personnes qui ne rentrent pas dans la "norme" et qu'il est un peu trop facile de vite appeler idiots.

Bref, j'ai beaucoup aimé. C'est un peu court, peut-être, mais ça fait son petit effet.
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Hum, je crois que j'ai plus aimé ce tome que tous les autres. Parce que Riley. Donc déjà, c'est à partir de ce tome que je me rends compte que toute la série parle un peu de voyages, road-trip, croisière, randonnée, etc. C'est chouette, comme contexte, et c'est toujours un peu différent. Ça donne des scènes vraiment sympas. Bref.

Dans ce tome-ci, on a Colin, qui rate un peu tout ce qu'il entreprend et ne finit jamais rien, ne se bat pas trop pour garder ses relations, bref, c'est pas trop la joie. Il vient d'abandonner l'université et traverse le pays pour rentrer chez lui et bosser au restaurant familial (et c'est cool, parce que c'est un de ces livres qui vous dit : c'est pas grave de pas faire de grandes études, on peut être heureux quand même sans grand diplôme). Colin est un personnage cool, un peu dans le genre ours protecteur, sans l'insupportable jalousie qui va avec, donc globalement je l'aime beaucoup.

Mais Riley. Rileeeeeey. Ancien top model, il se bat avec l'anorexie et la dépression et ce road-trip c'est un peu celui de la dernière chance, il cherche à trouver un truc qui lui donnera envie de vivre. Il se fait offrir l'aide de Colin, et voilà, vous devinez la suite, qui va donner envie de vivre à Riley ? Mais ! Mais ce n'est pas l'histoire de "Oh mon Dieu l'amour a guéri ma dépression". Riley est dans un état assez grave, et il y a des scènes assez lourdes où il a des comportements très borderlines donc il faut le savoir en lisant. Ça évoque le suicide, et autres. Riley a besoin de traitement. Colin ne le sauve pas miraculeusement en claquant des doigts. Et c'était vraiment bien. Sans parler des familles qui soutiennent à mort leurs fils et tout ça. Donc, ouais. Riley. Tout ce qui concerne Riley m'a définitivement fait aimer ce bouquin.

C'est beaucoup plus sombre que tous les autres tomes, je dirais, mais j'aime beaucoup le message positif qui est délivré, sans être un truc d'amour-miraculeux ou je ne sais quoi. Et puis le fait qu'il y a vraiment le souhait de faire passer l'idée de "Tu essayes de guérir pour toi-même, pas pour moi, sinon ça n'a pas de sens." Ça m'a fait très plaisir. La représentation était vraiment chouette. Donc voilà. Le meilleur argument de Focus On Me, c'est Riley. Rien d'autre à ajouter.
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date : 05-07-2017
C'était une lecture incroyablement mignonne. Dès le premier chapitre, j'ai été charmée par la voix que l'auteur a su donner à Alex. En effet, les chapitres sont en fait des enregistrements d'Alex parlant à n'importe quelle intelligence extraterrestre susceptible de trouver son iPod une fois lancé dans l'espace. Et ce garçon de onze ans, à la fois naïf, innocent et extrêmement intelligent, a su me faire rire et me toucher énormément.

C'est une lecture super intéressante (d'autant plus si on est passionné par l'espace, les fusées, etc, ce qui n'est pas tout à fait mon cas mais ça n'empêche pas la lecture d'être excellente) avec des personnages adorables et même si ça aborde parfois des sujets assez difficiles (d'ailleurs, j'aimerai citer un trigger warning pour l'évocation de parent abusif) ça reste enrobé d'humour, d'intelligence et de douceur.

Quoi qu'il arrive, Alex est entouré de personnes qui sont géniales avec lui. J'avais un peu peur que ce garçon si optimiste et enthousiaste soit obligé d'apprendre à la dure que le monde est loin d'être parfait, mais il est si bien entouré que quoi qu'il se passe, j'ai toujours eu la sensation qu'il était en sécurité, et il n'y avait pas de temps trop sombre, ou de désespoir, ou je ne sais quoi, et c'était très chouette. C'est une lecture qui fait vraiment plaisir du fait qu'elle parle de la vie et de ses bons et mauvais côtés mais sans jamais être dramatique, et surtout, portée par la voix d'Alex qui est un personnage adorabilissime, très intelligent et innocent et... super, vraiment.

Les autres personnages sont très chouettes aussi. Zed qui a fait vœu de silence, Ronnie le grand frère, Steve l'ami de Zed, Terra qui accepte et aime Alex très vite. Et puis, Carl Sagan, le chien, qui est quand même un personnage important de l'histoire !

Tout ça pour dire que ce livre se lit rapidement, mais est vraiment une lecture qui fait se sentir bien, qui fait rire et qui émeut, qui aborde plein de sujets avec beaucoup de douceur et d'amour et d'espoir et tout ce que vous voulez. Vraiment chouette. Quelques longueurs parfois, peut-être, mais vraiment, vraiment chouette.
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Mon ressenti sur ce court roman est assez compliqué, mitigé. Déjà, l'écriture en VO était plus dense et complexe que tout ce que j'avais lu jusque là, ce qui m'a un peu sorti de ma lecture par moments. Qui plus est, l'univers mélange science-fiction et fantasy, donc ce n'était pas forcément le truc le plus simple pour m'immerger efficacement, surtout avec une écriture assez lourde pour quelqu'un dont l'anglais n'est pas la langue maternelle. Je suis sûre que j'aurais beaucoup plus apprécié ma lecture si j'avais eu une traduction sous la main, parce que parfois j'en venais à sauter des paragraphes un peu descriptifs et alambiqués.

Ensuite, l'histoire en elle-même est sympa. C'est la rencontre entre deux gars de pays différents, leur courte idylle sachant que Lucrio doit repartir quelques jours plus tard, et la vie que mène Aqib sans lui une fois qu'il est reparti. En fait, il y a alternance entre des passages de leur rencontre et la vie future d'Aqib (avec sa femme, sa fille, etc), et même si c'est assez facile à comprendre (les coupures, je veux dire) comme j'avais déjà du mal avec la langue, ça me sortait un peu du truc aussi. Ce qui est chouette aussi c'est que la plupart des personnages sont des personnes de couleur, ça ne se voit pas tellement en Fantasy.

Surtout que j'en suis venu à me dire "Oh, super, génial, encore une histoire à la tragédie grecque parce que deux personnes de même sexe ne peuvent pas s'aimer, bla bla bla" j'avais un peu perdu tout espoir mais, miracle ! Il y a un super retournement de situation qui m'a un peu fait revoir à la hausse mon avis sur la globalité du bouquin.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Parce qu'en fait, Aqib est effectivement parti avec Lucrio, et ils ont été heureux ensemble. Toute l'histoire d'Aqib qu'on voit et qui est franchement triste et noire et solitaire, c'est juste une vision qu'il a eut en allant voir une Sibylle. Et du coup, ça rendait tout plus chouette de savoir que l'histoire n'était pas aussi lourde que je l'avais pensée.


Après, j'ai bien aimé les personnages mais sans plus, parce que j'étais un peu détachée du texte et que parfois, bon, je trouvais les réactions exagérées. Mais je le redis, certaines nuances m'ont probablement échappé au vu du style d'écriture qui était aux limites de ma portée, mais qui n'était en tout cas pas assez clair pour que ma lecture soit fluide. Pour le reste, ça reste assez sympa comme histoire, plutôt court et avec un univers intéressant. C'était juste un peu au-dessus de mes capacités linguistiques.
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Sur ce tome, je n'ai à dire que des choses qui ont sans doute été dites milles fois... C'était formidable. L'univers de Christelle Dabos s'étend encore un peu plus sous nos yeux dans ce tome, puisqu'il se situe dans l'arche de Babel, qui semble d'inspiration un peu indienne, avec les mots en anglais parsemés dans les répliques des Babéliens, le style vestimentaire, le climat ! C'était chouette, parce que ça veut dire une diversité de personnages très sympa.

Les personnages. Ha. On s'éloigne un peu de ceux qu'on connait bien, mais on en rencontre un tas de nouveaux que j'ai TOUS adorés. Octavio, Ambroise (yay, une personne en fauteuil en roulant !), le professeur Wolf, Blasius (adorable), le Sans-Peur, Mediana. Tous aussi géniaux les uns que les autres. On a même le droit à quelques chapitres vus par les yeux de la petite Victoire, et c'est super, j'ai hâte d'en savoir plus au vu de ce qui se passe à la fin de ce tome ! J'ai vraiment vraiment vraiment adoré tous les personnages, et c'est chouette que l'auteure ait inclus un peu de diversité (personnes de couleur, handicap, homosexualité) sans que les personnages ne se définissent par ça. C'est rare dans la sphère des livres populaires et/ou français de YA. Il faut toujours que j'aille chercher dans des livres non traduits pour avoir ça, habituellement.

Evidemment, Ophélie et Thorn sont toujours des personnages géniaux, et même si une bonne partie du livre laisse Ophélie seule, ça ne m'a pas dérangée du tout, étant donné que j'adore le personnage, et que l'intrigue évolue et reste passionnante. La relation entre Ophélie et Thorn est vraiment bien, elle évolue assez doucement et comme ce sont deux caractères atypiques, c'est très sympa de les voir évoluer l'un par rapport à l'autre. Très, très hâte de les revoir ensemble dans la suite.

Au vu de la fin du tome 3, l'attente pour la suite va être une torture, mais ça a tout de même été un véritable plaisir de retrouver les personnages que j'aime tellement, le style d'écriture et l'humour parfois un peu désuets que j'adore, et l'ambiance incroyable de l'univers de l'auteure. L'attente va être terrible, mais je suis déjà tellement contente de savoir qu'on reverra tous ces nouveaux personnages super intéressants. Pas grand chose de plus à en dire, étant donné que c'est une lecture quasi parfaite. Oh, si ! Dans ce tome-ci, l'écharpe m'a quand même un peu manquée !
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date : 27-06-2017
Il y avait longtemps que je n'avais plus lu de dystopie, parce qu'elles se ressemblent toutes et qu'à force on en a marre. Mais Red Rising n'a pas arrêté de ramasser les bonnes critiques et donc je me suis lancée, et je confirme que c'était vraiment bon. Pas parfait, mais vraiment bon.

On est dans un monde beaucoup plus violent que la plupart des dystopies YA qu'on a pu croiser jusque là. Meurtre, torture, viol, tout y passe. Et c'est bien traité, pas trop gore, mais suffisamment dur pour être... réaliste pour ce monde ? Et adulte.

Le background est super intéressant et complexe, et je suis sûre de n'en avoir vu qu'une petite partie dans ce premier tome et que la suite me réserve des surprises. Le classement par couleur est bien fait, pas simpliste du tout. On rencontre pas mal de Couleurs dans le livre, et j'adore les Violets et tout ce qu'ils peuvent faire. Enfin, j'aime vraiment l'univers et l'ambiance créée par Pierce Brown.

Qui plus est, j'ai l'impression qu'on fait vraiment beaucoup de chemin en un seul roman. On commence chez les Rouges, avec un Darrow Fossoyeur et agile et la situation évolue jusqu'à le porter chez les Ors (entièrement refait) dans l'école spécialisée qui entraine les plus hauts commandeurs et politiciens de la société. On parcourt beaucoup de chemin dans l'univers, et pratiquement tous les personnages sont super attachants. Même les plus dangereux et sadiques ont quelque chose qui me les rendait sympathiques. Sans compter sur Eo, qui n'apparait qu'au début du livre mais qui marque les esprits, ou même Matteo qui ne sert pas à grand chose au final, j'avais tous envie qu'ils restent, ou de les revoir, ou qu'ils survivent. Enfin, voilà là où Brown a pour moi le mieux réussi son coup : j'avais de la sympathie pour quasiment tous ses personnages. Mais surtout Sevro. Sans mentir, Sevro reste le meilleur d'entre tous et s'il n'est pas vivant à la fin de la trilogie, je retrouverai l'auteur pour déverser ma rage dans un mail interminable. Ou quelque chose du même genre.

Et il y a tellement moyen d'y avoir des personnages queer. J'espère que c'est le cas. Pierce Brown remonterait encore plus dans mon estime.

L'intrigue est super intéressante, le suspens est là, la violence aussi juste comme il faut pour une telle histoire, et j'attends avec impatience de voir comment les choses vont évoluer. Red Rising m'a vraiment fait plaisir, parce que ça montre qu'il reste des bonnes choses à faire en dystopie YA et c'est génial. Je n'y croyais plus trop mais Red Rising m'a vraiment pris aux tripes et je l'ai dévoré en deux jours (alors que je devais réviser mon bac, oui oui). Le jeu, l'arène, les références à la mythologie romaine, tout était bien pensé et bien dosé et vraiment intéressant. Le jeu de l'Institut m'a pas mal passionné, ainsi que toutes les références aux dieux. C'était bien trouvé, un peu Hunger Gamesque mais pas dans le mauvais sens du terme et, ouais, c'était un bon bouquin.
Donc, voilà. Je suis vraiment, vraiment heureuse d'avoir lu ce bouquin.

Pour un petit truc qui m'a dérangé : l'usage de mots comme "fou" et "cinglé" de manière un peu inconsciente, mais c'est un défaut qui se retrouve dans beaucoup de livres. J'essaye moi-même de limite mon usage de ces mots quand je ne parle pas de véritable maladie mentale, parce que, hey, ça peut être offensant en fait.

Bref, voilà, vraiment hâte de voir l'évolution des choses dans Golden Son et de retrouver mes adorables Darrow, Sevro, Roque et autres.
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date : 27-06-2017
C'est une courte nouvelle qui en apprend un peu sur la mythologie chinoise. En effet, c'est l'histoire de Siew Tsin, après qu'elle soit morte, en Enfer. Elle vit dans le dixième cercle et son oncle l'a mariée de force à un homme assez riche, dont elle est la deuxième épouse.

L'arrivée d'une troisième épouse, en terre cuite (une sorte de robot magnifique et intelligent, en quelque sorte) va tout changer pour Siew Tsin, qui va alors songer à s'échapper et à aller boire le thé avec la femme qui s'occupe des réincarnations et de l'oubli de l'ancienne vie.

Sauf que. Je m'attendais à une romance F/F, or on ne peut pas dire que ce soit le cas. Bien que Siew Tsin développe des sentiments envers Yonghua (et de mémoire j'espère que je l'orthographie correctement), ce n'est pas en soi une romance. Pas vraiment de sentiments partagés, en tout cas pas avec elle.

C'est une histoire assez douce-amère, au final, qui est très intéressante du point de vue de la mythologie chinoise abordée, et du fait qu'on se situe en Enfer. Et que c'est queer. Même si ça ne finit pas forcément comme je l'aurais souhaité.
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C'est la conclusion de cette courte série (les tomes n'étant pas bien longs), du point de vue de Freight Train, cette fois. J'aimais bien ce personnage, et avoir l'occasion d'avoir le point de vue du héros était vraiment intéressante, surtout dans l'idée que Craig (c'est son prénom) n'a pas été touché depuis 7 ans.

On a la conclusion du problème de GenCorp qui manipule Craig, ainsi que du savant fou qui dirige l'Abattoir. C'est encore un tome avec pas mal d'action, mais aussi une relation entre Ari/Craig. Alors là... Ari est un peu froid, c'est un scientifique dont on ne sait pas grand chose, et si j'ai trouvé Craig très attachant, je n'ai pas compris ce qu'il trouvait à Ari (outre le fait qu'il soit chauve et que ça me perturbe étrangement). Je n'ai pas trouvé leur relation intéressante du tout en fait.

Le plus passionnant du livre, ça reste l'histoire de la ville, qui la gouverne vraiment, le questionnement du bien fondé de la bataille entre héros et méchants, et tous les rebondissements autour de l'histoire. C'était bien de revoir un peu Raul/Edward (qui pour le coup ont toujours une relation convaincante) et d'avoir le point de vue de Craig, et une sorte de dénouement aux problèmes de la ville. Par contre, pas convaincue par l'ersatz de romance qui faisait un peu forcée. Au pire, on faisait sans et on se contentait d'amitié et c'était bien aussi !
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