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En tout cas, il n’allait pas demander, il ne supplierait pas. Bordel ! Il essayait déjà de ne pas gémir et se lamenter. Sa fierté était aussi grande que l’Empire State Building, il ne pouvait donc pas la ravaler.

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“So.” Day called out into the room. “God, I think it’s our turn now.”

God shook his head, smirking at Day who came to stand beside him. “Day shut up.” God chuckled. The other guys were looking like cats that got the canary and Michaels’ heart started to beat hard against his ribcage.

“Michaels, is it our turn to take a fuck break?” Day shone that shit-eating grin he was famous for. “I mean that sounded like fun up there… I want a turn too. I worked hard today.”

Michaels knew he was red as a beet right now. His face felt like it was going to combust into flames. “You little shit.” Michaels laughed embarrassingly. He guess they weren’t as discreet as they thought.

“Oh come on, don’t be greedy.” Day laughed. “Fuck breaks for everyone!” Day yelled. All the guys raised their beers in the air, cheering their agreements.

“Curtis put your damn soda down.” Ruxs barked.

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“You’re not going with Judge, Austin. Forget about it.” Day’s voice had gone serious.

Michaels slammed his own cup down on the counter. He thought this was all settled.

“What? Why can’t I?”

“For the same reason you can’t have a wife and 1.5 kids… because God said so.”

“Which God?”

“Pick one.”

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— Je ne suis pas là pour vous ralentir. Je veux juste ramener ce connard en prison, là où est sa place. Je me fous totalement de votre éthique, de votre routine, de votre emploi du temps, de votre rythme ou de vos putains de sentiments. Je ferai mon boulot et me tirerai de vos sales pattes. Vous ne me reverrez jamais… si j’ai de la chance !

Michaels arracha son manteau du dossier de sa chaise.

— Je sors.

Judge le fixait, lèvres serrées.

Michaels pivota et émit un petit sifflement sec. Les oreilles du chien se dressèrent, avant de se tourner dans sa direction. La voix du détective était grave et exigeante quand il lui parla.

— Viens. Viens dehors avec moi, mon grand.

Tenant une main abaissée, le bout des doigts recourbés, il attendit, le temps que le grand danois renifle sa main et se familiarise avec son odeur. Lorsque Bookem fut certain que Michaels ne représentait pas une menace, il le suivit gaiment à l’extérieur.

Cela lui montrera de quel bois je me chauffe !

Il s’éloigna avec le chien du connard.

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— Tu es sûr que ce truc n’a pas besoin d’une muselière ? laissa échapper Day, désignant Bookem.

Judge garda les bras croisés, jetant un coup d’œil au partenaire de God.

— Tu es le seul à avoir besoin d’une muselière, Day. Godfrey, je constate que tu es toujours avec ce connard.

— Et je vois que tu achètes toujours tes vêtements dans « The Matrix » répliqua Day. C’est quoi ton histoire avec tout ce putain de cuir, Morpheus ? Nous sommes à Atlanta et c’est l’automne putain de merde !

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Michaels avait la tête plongée dans l’un des dossiers quand il entendit la voix grave de Ruxs murmurer :

— Oh. Putain. De. Bordel. De. Merde !

Des chaises grincèrent et gémirent tandis que tout le monde se retournait pour voir à quoi, ou à qui Ruxs faisait allusion. Quant à lui, il ne leva pas les yeux, bien que son cœur se mette à battre la chamade. Tout le monde regardait à travers la grande paroi de verre qui séparait l’espace de travail de leur équipe du reste du commissariat. Les expressions confuses, choquées et horrifiées que la plupart des membres de leur équipe arboraient lui donnèrent envie de voir. De toute évidence, il s’agissait de Judge, et bon sang, à quoi ressemblait ce gars ? Shrek ?

Ce ne fut pas avant que Vikki se lève et lisse sa jupe en laissant échapper un « miam ! » séduisant de ses lèvres rouges que Michaels décida de se retourner et de le lorgner.

Juste ciel !

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Il ne travaille pas comme ça non plus.

Michaels laissa échapper un soupir exaspéré.

— Comment diable opère-t-il alors ?

— Il travaille de la même manière que tu fais l'amour, Michaels… seul, plaisanta Day, lui lançant un clin d'œil.

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— Je vais bien.

— Hmm… hmm… fredonna Day, portant sa tasse à ses lèvres.

— J'essaie juste de rester concentré. Je ramènerai Switch.

— Tu n’accompagneras pas Judge, Austin. Oublie ça.

La voix de Day était devenue sérieuse. Michaels posa sa propre tasse sur le comptoir. Il pensait que tout avait été réglé la nuit dernière.

— Quoi ? Pourquoi je ne peux pas ?

— Pour la même raison que tu ne peux pas avoir une femme et 1,5 enfant... parce que God l'a dit.

— Quel Dieu ?

— Choisis-en un.

Michaels commençait à s’énerver. Day se foutait de lui et ça lui mettait les nerfs en pelote.

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— Pourquoi ? Parce que je l'ai décidé, répliqua God, entrant dans la pièce avec son partenaire derrière lui.

Sa voix était suffisamment grave pour faire frémir la poitrine d'un homme. Quand il criait, ils avaient tous l'impression que le tonnerre les traversait. Il était leur commandant et ses règles devaient être suivies ou les conséquences s'avéraient désastreuses.

Il s'approcha et se tint à côté de Syn. Sa taille d'un mètre quatre-vingt-quinze, sa mâchoire sévère et ses perçants yeux verts n'étaient pas ce qui le rendait effrayant. C'est la puissance qu'il possédait derrière son badge doré de lieutenant. Vingt hommes brillants et forts sous ses ordres, prêts à tout moment. Un maire et un capitaine qui le soutenaient avec tout ce dont il avait besoin. Et la meilleure partie concernait son partenaire God, ce qui les rendait impossibles à arrêter.

Day se tenait à côté de lui.

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Bien qu'il ait attiré l'attention de ses lieutenants en fonçant, la tête la première, lors d'une de leurs interventions, mettant sa vie en danger afin de sauver un des hommes de God, il avait tout de même réussi son examen de détective grâce à son éducation, et son père détestait cette idée. En outre...

- Pourquoi diable engage-t-il autant de détectives gays ? Tout le monde les appelle « L'escouade des Tapettes se moqua son père.

- Oh, ouais. Qui nous appelle ainsi? rétorqua Michaels, laissant tomber sa fourchette dans son assiette.

- Quelques gars.

- Eh bien, dis-leur de venir nous le balancer en face.

Son père lui adressa un sourire derrière sa tasse de café et il eut l'impression de se comporter comme un idiot. Il avait de nouveau laissé son père le provoquer.

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