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« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Parfois je rêve que je reviens à la fiction, je me roule dedans, j'invente, j'élucubre, j'imagine, j'opte pour le plus romanesque, le moins vraisemblable. J'ajoute quelques péripéties, m'offre des digressions, je suis mes chemins de traverse, je m'affranchis du passé et de son impossible vérité.
Parfois je rêve au livre que j'écrirai après, délivrée de celui-ci.
Eblouissant ! Alors qu'il traite de sujets graves, ce livre n'est jamais pesant. Une écriture maîtrisée, pas un mot de trop, on y entre immédiatement de plein pied. On vit les émotions dont parle la narratrice. Et comme pour nous bousculer encore davantage, l'auteur utilise une sorte de métaécriture qui ajoute une dimension à l'ouvrage. Un vrai bonheur, un des très grands livres de cette année 2011.
Un douloureux décryptage des relations familiales qui ne vont pas toujours de soi, quand la folie s'en mêle, quand les douleurs sont inscrites dans la chair et dans l'âme, il faut apprendre à faire avec pour aimer malgré tout, jusqu'au bout.
Un roman poignant et parfois difficile à aborder car il nous ramène forcément à des choses vécues.
Une belle écriture, une pudeur des mots et des maux qui en fait un roman qui marque forcément.
Une plume décapante qui aborde le sujet lourd de la bipolarité jusque dans ses recoins. Un roman dramatique mais nécessaire.
Delphine de Vigan ne se préoccupe pas des retombées, elle couche les émotions sur le papier telles qu'elle les ressent. Parfois brut, parfois doux, son style est unique.
Delphine de Vigan fait le portrait douloureux de sa mère bipolaire, de sa lutte émouvante contre la maladie, de sa solitude. Un livre qui permet sinon de comprendre, au moins de ne pas ignorer (en évitant les interprétations délirantes auxquelles une certaine psychiatrie analytique nous a habitués.)
Dans ce roman autobiographique, l'auteure nous évoque à la fois ses souvenirs d'enfance, mais aussi les souvenirs de sa mère, sa maladie, ses dépressions... Ce roman est écrit à la suite du suicide de sa mère Lucile. Ses souvenirs nous font découvrir Lucile une femme aux multiples facettes: bipolaire, battante, dépressive, créative, mère et perdue.... Lucile traverse beaucoup d'épreuves difficiles notamment à cause de sa maladie. Dès sa jeunesse, la vie de Lucile n'est pas évidente et elle est brisée suite à des événements familiaux. Nous suivons également l'enfance de Delphine et les abandons de sa mère, ses retours... Une relation compliquée et difficile.
Ce roman autobiographique m'a beaucoup touché, dès les premières lignes, j'ai eu envie d'aller plus loin, de continuer ma lecture, et je n'ai pas été déçue. Attention, il s'agit d'une lecture difficile et compliquée, qui fait appel à notre sensibilité. En revanche, l'écriture est simple, pure, les mots choisis sont évidents et permettent une lecture plus "douce". Alors que les thèmes abordés sont difficiles: viol, inceste, abandon, bipolarité, maladie psychologique... Ces sujets bien que difficiles restent des sujets importants sur lesquels il est nécessaire d'informer.
En conclusion, cette lecture ne laisse pas indemne.
Premier livre que je lis de Delphine de Vigan. J'ai beaucoup aimé la première partie, j'ai calé sur la seconde que j'ai trouvé décousue et répétitive. Je ne me suis pas senti impliqué, ému par les drames familiaux racontés. Delphine de Vigan écrit bien, la lecture est très agréable, fluide. Je comprends l'engouement des lycéens pour ce livre, Le récit de la vie dramatique de cette famille rocambolesque qui pourtant reste uni m'a fasciné. C'est un livre que je vais garder dans ma bibliothèque et que je vais faire circuler.
Gros coup de cœur pour ce roman familial qui retrace la vie de la vie d'une famille sur plusieurs générations, centrée autour du personnage de la mère de la narratrice. Il est essentiel de plonger dans les tréfonds de son enfance et du passé familial pour comprendre cette mère atypique. Ce roman montre l'impact du vécu de plusieurs générations sur les générations actuelles et comment le poids des secrets et des événements familiaux se transmettent... jusqu'au point de non retour, jusqu'à la folie, jusqu'à la mort pour briser la chaîne.
C'est aussi un travail de rechercher de la part de la narratrice, qui compile toutes les informations et les récits subjectifs des membres restants de la famille, avec ses propres souvenirs.
Rien ne nous dit que ce roman soit autobiographique ni qu'il soit de la fiction... ni un mixte des deux. Là est toute la magie de la plume de cette auteure, tout dans le mystère et la suggestion.
Avec se livre on rentre dans l'histoire intime d'une famille et la complexité des relations de celle-ci. Un livre qui vous changera, fait d'une sensibilité naturel et poignante. Je vous le conseille fortement
C’est un abandon. A un peu plus de la moitié. C’est une lecture douloureuse. Âpre. Et l'autrice nous sort trop souvent de son histoire familiale avec ses considérations créatrices. Qui n’en sont pas moins intéressante mais qui brisent le rythme. Aucun personnage n’est vraiment attachant. Ils sont (trop) nombreux. Et final ment l’histoire est très partiale. Déçue puisqu j’en attendais plus.
Résumé
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
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