Rien ne t’appartient

Violent mais délicat, on comprend petit à petit la vie du personnage principal. Écriture poétique pour des thèmes très durs. Joli.

C'est un livre excellent, vraiment très bien écrit, avec des personnages riches, intéressants et atypiques. Le scénario, l'écriture, le suspense, tout est très bien dosé. Mais j'ai eu du mal car je l'ai trouvé trop dur, trop triste. J'étais dans un tel état à la fin de la lecture, je pleurais sans pouvoir m'arrêter et je me demandais "pourquoi tant de tristesse ?"

Ce qui est aussi la preuve que c'est un live extraordinaire, car il crée des émotions très fortes.

Un livre drame fort. Très fort. D'une violence inouïe alors même que les sensations et les mots sont gommés, les actes atténués par une sensation de lointain.

L'auteure a renoué avec la noirceur de Tropique de la violence. Le style est toujours raffiné. Les descriptions percutantes, évocatrices. Mais quelle détresse. N'y a-t'il pas un juste milieu entre feel good et désespoir sans nom ? Sans l'ombre d'un doute, le ciel par-dessus le toit reste le livre de cette auteure que je préfère.

Un livre qui dérange qui dans son style d écriture qui dans la manière dont les différents thèmes sont exploités.

Une femme au destin complexe qui essaye de survivre.

Un petit livre qui mérite le détour.

C’est d’abord un personnage perdu et atypique que j’ai rencontré dans les premières pages de Rien ne t’appartient. Un personnage blessé et hanté, dont nous allons petit à petit comprendre le passé. C’est cette histoire de vie que retrace donc Nathacha Appanah.

Les épreuves que Tara a vécues m’ont touchée, j’ai compati face aux évènements qui ont marqué cette jeune fille au fer rouge, qui l’ont modelée et changée à jamais. Et au-delà de ce récit de vie, c’est aussi et surtout l’histoire d’un pays qui nous est présenté. Un pays prisonnier de sa politique, de ses mœurs, de ses traditions sociales et qui n’a donc pas de place à accorder à ceux qui dévient légèrement sa trajectoire. Ce fut donc une véritable plongée dans une culture et une expérience de vie riche et difficile.

Pourtant, quelque chose m’a retenue de totalement m’intégrer à cette histoire. Je ne saurais pas la nommer exactement. Mais je sais déjà que ce roman ne restera pas pour toujours dans ma mémoire. C’est typiquement ce genre de livres « oubliables », ce qui traduit bien mon ressenti final qui veut que je n’étais pas vraiment mécontente de le refermer.

Ce fut donc une lecture qui, malgré ses sujets difficiles et poignants, ne m’a pas emballée plus que de raison.

https://desrevesdanslamarge.com/nathacha-appanah-rien-ne-tappartient/

Tara vient de perdre son mari. Elle se retrouve seule, dans son appartement. On sent que la situation la dépasse, qu'elle perd le fil, que parfois, elle n'est plus vraiment là.

Flashback : Vijaya est une petite fille heureuse, élevée par des parents aimants. Mais son père est un opposant politique, et un jour, elle se retrouve orpheline. Après avoir été recueillie par l'ancien jardinier de son père, elle est envoyée dans un couvent pour jeunes filles. C'est là qu'elle apprend que rien, dans la vie, ne lui appartient...

Portrait d'une femme, qui a vécu plusieurs traumatismes, et qui a malgré tout connu le bonheur, portrait d'un esprit qui se délite, récit d'une triste vie. Ce roman, mon "premier" Nathacha Appanah, ne laisse pas indemne : même enfouis profondément, les blessures du passé reviennent nous hanter si on ne les affronte pas

Sensible, prenant, terrifiant parfois, ce livre est rempli de vérités et d'émotions. L'horreur de la réalité est inimaginable... L'autrice parvient à lier en une histoire de nombreuses problématiques et tragédies, c'est un livre qu'on ne referme pas si facilement.

Ce livre raconte l'histoire de Tara qui après la mort de son compagnon Emmanuel part un peu à la dérive. Elle se rappelle de souvenirs, de sensations, sans réellement mettre de mots dessus. Quand le fils de son compagnon décide de fouiller dans sa poubelle il découvre le mot : Vijaya inscrit sur un papier.

Vijaya et bien c'est Tara. On découvre alors son passé d'indienne, de fille d'opposants politiques. Une enfance floue, qu'on ne comprend pas totalement. Tout comme Tara ne l'a comprenait pas elle même. Des thèmes sombres sont expliqués de manière poétique mais cela fait qu'on ne comprend pas tout totalement.

Une femme à la dérive après la mort de son compagnon. Son beau-fils s’en inquiète et veut l’hospitaliser. Retour arrière sur sa vie de souffrance : guerre, pensionnat inhumain, tsunami, etc.

Les choses sont dîtes à demi-mot, les lieux non définis, les sentiments en demi-teinte. Donc avis à moitié partagé aussi malgré quelques belles tournures de phrases. Trop sombre.