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« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ?
Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien. »
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.
Claire Berest publie son premier roman Mikado à 27 ans. Suivront deux autres romans : L'Orchestre vide et Bellevue (Stock, 2016) et deux essais : La Lutte des classes, pourquoi j'ai démissionné de l'Éducation nationale et Enfants perdus, enquête à la brigade des mineurs. En 2017, elle écrit Gabriële avec Anne Berest qui fut un grand succès.
Tu sais pourquoi je pleure ? Parce que j'ai été victime de deux horribles accidents dans ma vie, Diego, le premier c'est le tramway. L'autre c'est quand je t'ai rencontré.
Habituellement, je ne suis pas très friande des romans qui se basent sur des faits réels, surtout lorsque les auteurs se mettent dans la peau (et la tête) des grands personnages (hauts en couleurs dans leur vie réelle), qu'ils s'approprient au fil des pages.
Que dire de celui-ci ? Si ce n'est qu'il est d'une justesse inouïe. L'auteure maîtrise sa palette de nuances sur le bout des doigts. C'est beau, harmonieux, plein d'émotions.
Ne reste plus qu'à s'imprégner des tableaux décrits entre ces lignes, et prendre le temps de contempler de nouveau (d'un regard encore différent) les incroyables toiles de Frida Kahlo.
Quand Frida est alitée et que des connaissances viennent lui rendre visite par curiosité: “Elle feint souvent de dormir, pour éviter les petites conversations qui font le bruit agaçant des castagnettes”
“Souvent Frida peint d’abord, réfléchit à ce qu’elle voit ensuite. Elle déchiffre après coup sa peinture, évalue cet animal vivant qui s’extériorise en images, suinte le pus des blessures, l’ichor de l’âme. Elle peint pour elle, pour s’enfoncer dans calcul ni stratégie, s’exprimer franchement”
“Depuis l’accident, Frida collectionne les médecins comme des amants. Plus que des guérisseurs, ils sont des interlocuteurs nécessaires d’une constance maïeutique: l’aider à accoucher de ce corps toujours malade et endolori”
“Chaque couple a des pierres d’achoppement ; on presse un bouton, on allume l’orage”
“Murmures de chagrin en contrebande”
Frida est trompée par Diego et sa soeur : “- Je bois pour noyer ma peine, ma belle Lucita, mais cette garce apprend très vite à nager - Mais pourquoi Diego a-t-il choisi y’a soeur? - Pourquoi pas, non ? Elle était là, elle est séduisante, elle est seule. Elle est fascinée. Comme toutes les autres, quelle différence ? Tu crois que c’était une manière de me faire encore plus mal ? Peut-être, je n’arrive pas à y réfléchir. Il y a des blessures qui te changent pour toujours. Est-ce que j’ai envie d’être changée ? Non, je n’en ai pas envie. Qu’est ce que je peux y faire ? Je me dis que ces blessures-là, tu les incorpores, tu les dissous en toi, comme si tu les mélangeais à tes os. Et alors tu parviens à rester un peu là même. C’est comme un jardin que tu visites après plusieurs année, un jardin que tu connaissais par cœur enfant, parce que tu y jouais tout le temps. Tu rentres et tu cherches ce qui a changé. Rien n’a changé. Il y a les mêmes oiseaux, l’odeur des roses est intacte, et les arbres sont toujours là. Toi tu es juste plus proche de la mort.
[…] Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle. - Et toi, Frida ? - Moi, je veut être aimée de Diego Rivera.”
“En vérité, rien n’a de couleur devant mes yeux, si je ne partage pas les visions avec toi, c’est un gris qui s’abat, et qui étouffe même les chants des perroquets, il n’y a plus de contours, c’est pour toi que je peins, pour que tu regardes ce qu’il y a dans ma tête, pour que ce soit toi qui achète un jour mes tableaux de malheur, c’est pour toi que je mange, Diego, pour que tu puisses écouter mon ventre et tamiser des bruits de caverne que produisent mes intestins, c’est pour toi que je pleure, Diego, sur tous mes tableaux, des larmes toutes figées, pour que tu puisses observer mon coeur, comme dans la Bible il est dit, je crois : ouvre et regarde ton coeur. Tu es mon gosse, mon faut, mon môme, mon âme, j’ai peur que tu ne te laves pas quand je ne suis pas là et que personne ne puisse frotter ton dos. Je suis toujours ta magicienne, non ? et ta Chicuita, qui tient toute petite dans la poche de ton tablier de peintre, et ta martyre en marmelade qui utilise toute ta salive pour te manger de baisers. Entends-moi bien Carasapo, tête de grenouille, je crois qu’en faite je suis un peu bête et chienne sur les bords, car toutes ces choses sont arrivées et se sont répétées durant les sept ans où nous avons vécu ensemble, et toutes les colères ne m’ont conduite qu’à mieux comprendre que je t’aime plus que ma propre peau, et bien que tu ne m’aimes pas de la même façon, tu m’aimes quand même un peu, non ? Et si ce n’est pas le cas, il me reste l’espoir que ce le soit, et ça me suffit… Aime-moi un tout petit peu. Je t’adore. Frida”
“Diego l’oblige à vivre pour elle-même”
“Au bout d’une heure, Julien murmure a l’oreille de Frida, avec une excitation espiègle, que la moitié de ses tableaux sont déjà vendus. Elle ? Vendre ses tableaux ? Gagner sa croûte ? Ça lui fiche un vertige. C’est comme si on lui indiquait qu’elle pouvait vivre sans Diego et qu’on rebattait des cartes distribuées il y a longtemps.”
Nickolas Muray, l’amant préféré de Frida : il porte beau un charisme de dompteur mais avec ce charme ambigu d’une ancienne timidité.
Fidèle communiste, Frida méprise les intellectuels, d’où son refus d’intellectualiser ses peintures
Coyoacan: “havre d’ennui qui devient si beau quand on est loin”
On n’est vrais que lorsqu’on est morts pcq on est rien. La vie n’est qu’un jeu de rôle => Dias de Los muertos = “superposer des masques de morts sur nos masques de vivants”
Frida Kahlo est une icône plutôt connue aujourd'hui. Que ce soit pour son style ou pour ses peintures assez déroutantes.
Dans ce livre, Claire Berest retrace des moments de la vie de cette artiste mexicaine. Nous en apprenons un peu plus sur son accident qui entrainera les grandes souffrances qu'elle aura tout au long de sa vie. Mais nous en apprenons aussi beaucoup plus sur sa relation avec le grand peintre, Diego Rivera. Frida Kahlo et Diego Rivera, un couple mythique à l'époque, et très connu. Dans ce livre, Claire Berest nous offre une autre vision de ce couple, une vision plus nuancé que ce que l'on aurait pu penser et certainement plus réaliste aussi. Et puis, nous voyons également l'émergence de l'artiste qu'est devenu Frida Kahlo. Nous en apprenons plus sur ces peintures, qui au final reflète tellement de chose.
C'est un livre vraiment très intéressant et passionnant, qui se lit très bien et très facilement. L'histoire est prenante, j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, toute en couleur.
Ce livre est d'une poésie rare. On suit le destin de la célèbre peintre Frida Kahlo, avec des chapitres ayant pour thème des couleurs. A lire si vous aimez les destins et envie d'en savoir plus sur cette artiste.
Elle était une colombe, une rebelle, une femme libre. Elle était forte, fragile, une artiste passionnée et une icône.
Frida Kahlo avait eu deux accidents graves dans sa vie : l'un causé par un bus qui l'a laissée brisée, et l'autre ce fut Diego, son grand amour. Leur histoire fut passionnelle et destructrice à la fois, ils se sont aimés pendant des années, se sont hais parfois, mais ils étaient et resteront un couple de légende.
Dans ce roman, l'auteure Claire Berest nous fait découvrir la vie, le vécu et les péripéties de l'une des plus célèbres artistes que le monde ait connu. Elle nous raconte sa jeunesse, ses souffrances et son amour pour le peintre mexicain Diego Rivera.
Frida a marqué l'histoire par ses oeuvres poignantes, elle puisait son inspiration de son enfer personnel.
Elle peignait sa réalité, sa douleur et son existence meurtrie.
C'est un roman magnifique et captivant que nous offre Claire Berest ❤️
Après l'univers artistique de Johannes Veermer dans "La jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier lu récemment, je me suis aujourd'hui plongée dans un tout autre univers artistique : celui de Frida Kahlo, grâce à "Rien n'est noir" de Claire Berest.
Frida Kahlo fait partie de ces personnalités qui m'intriguent en même temps qu'elles me fascinent. Sous forme de biographie romancée, Claire Berest raconte ici le parcours de Frida, de ses projets d'avenir avant "l'Accident" jusqu'à son décès. Elle raconte cette femme courage, entêtée, libre, artiste, féministe, communiste, amoureuse, cette femme au corps fragile mais toujours/souvent pleine d'énergie. Elle raconte également le couple qu'elle forme avec son grand amour de mari et peintre Diego Rivera, couple mythique et frivole.
Par le biais de ses œuvres, dont je dois dire que je ne m'étais jamais arrêtée sur les petits détails (il faut dire que je ne connais pas grand-chose non plus dans le domaine de l'art), Claire Berest m'a montré de nouvelles perspectives ou interprétations, un peu comme si j'en découvrais certaines pour la première fois. Ses œuvres, si révélatrices pourtant, restent très énigmatiques. Elles sont également très particulières, Frida ayant une façon plutôt atypique d'exprimer ses ressentiments et états d'âme.
Comme dit plus haut, j'ai toujours été admirative de Frida Kahlo, j'étais donc déjà attachée au personnage avant même de commencer ma lecture. Et comme le style de Claire Berest m'a immédiatement plu, c'est quasiment d'une traite que j'ai lu ce roman.
Un roman tout en sensibilité, passionné, coloré, saisissant.
Je n'avais jamais entendu parler de ce roman, je ne connaissais d'ailleurs pas l'autrice non plus. C'est totalement par hasard que je l'ai choisi à la bibliothèque, grâce à sa couverture (comme bien souvent, puisque j'évite autant que possible le résumé en quatrième de couverture), la "coiffure" me rappelant Frida Kahlo... Mes intuitions étaient bonnes, j'ai beaucoup aimé.
Une lecture qui m’abandonne figée, comme en point de suspension…Sidérée par leur ultime scène, cet « entre-eux » qui cloue dans ma rétine leur définition, l’essence de ce que Frida et Diego sont.
𝑫𝒊𝒆𝒈𝒐 = 𝑴𝒐𝒊 = 𝑫𝒊𝒆𝒈𝒐 𝒍’𝑼𝒏𝒊𝒗𝒆𝒓𝒔
Frida Kahlo… personnage qu’il est impossible d’enserrer avec des mots. Elle nous échappe, fascine ; étoile filante qui nous offre quelques secondes pour l’admirer et s’évapore pour mieux nous ébahir.
Frida la douloureuse, celle qui a 18 ans voit son monde basculer par l’encastrement d’un tramway la laissant meurtrie, poupée de papier mâché, corps et rêves hachés.
Frida l’amoureuse, qualificatif encore trop faible pour cette Déesse non conventionnelle. Frida aime de manière passionnée, ravageante, violente…Fatale.
Elle aime Diego comme on embrasse une religion. Il est son acte de foi, sa palette de couleurs, son brouillon de douleur.
Il est la colonne vertébrale et vénérable de sa vie.
L’éléphant et le colibri. Ils conjuguent le pluriel et le singulier : il incarne la voix du peuple, elle nous ouvre une fenêtre sur la psyché.
Un couple scénique hors du commun, hors langage, qui nous transperce de son ardeur. Leur amour n’empreinte pas les codes mais fait la révolution.
Frida nous captive, nous capture en nous montrant l’indicible. S’il est impossible de s’identifier à toutes ses excentricités, elle est pourtant l’écho de l’intime qui nous signe.
Frida, à la fois belle et cabossée. Libre et tellement amoureuse. Forte mais tellement fragile. Frida la provocante, fantasque.
Je me suis plongée toute entière dans les amours volcaniques, à la fois sincère et destructeur. (J'ai souvent eu envie de fracasser la tête de Diego Rivera).
Dans une explosion de couleurs, Claire Berest nous offre un livre époustouflant. L'écriture, sublime, sublime encore plus cette artiste fascinante.
Je n’ai pas du tout aimé l’écriture de cette biographie et certains moments sont assez vulgaires dommage moi qui suis fan de frida depuis des années cette lecture m’a plus que déçue !
C’est une succession de moments de sa vie sans réelle temporalité je ne savais pas quand se passait quoi c’était assez confus comme lecture !
De tous les artistes peintres que j'ai pu découvrir, Frida Kahlo est de loin celle que j'admire le plus. Son Œuvre est fascinante, ensorcelante, et il semble impossible de détourner le regard de ses tableaux sans s'être imprégné de chaque détail au préalable. C'était une femme sublime, sensuelle et captivante. Elle est la raison principale pour laquelle j'ai décidé de faire des études d'espagnol.
Ce roman m'a permis d'en apprendre encore davantage à son sujet, sur sa vie aux côtés de son Diego Rivera, sur ses souffrances perpétuelles, et les obstacles qu'elle a surmonté avec force et volonté. Comment cette jeune femme mexicaine, habitée par une furieuse envie de vivre, de chanter, de danser, est devenue la femme de l'artiste qu'elle épiait et admirait, puis a cessé d'être seulement Frida Rivera, épouse du peintre, pour devenir l'epoustouflante Frida Kahlo que le Monde a le bonheur de connaître aujourd'hui. Une artiste libre, bohème, au talent incomparable, blessée par la vie, dont les peintures reflètent sa cruelle et douloureuse réalité.
C'est un récit enivrant, magnifiquement écrit par Claire Berest, dont la plume est réellement prenante et belle. Je le recommande à tous ceux qui n'ont jamais vraiment fait connaissance avec Frida Kahlo, et qui souhaiteraient apprendre à la connaître. Pour les initiés, foncez également. Faire un bout de chemin supplémentaire en sa compagnie ne peut être qu'un moment délectable, coloré et mémorable.
Résumé
« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ?
Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien. »
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.
Claire Berest publie son premier roman Mikado à 27 ans. Suivront deux autres romans : L'Orchestre vide et Bellevue (Stock, 2016) et deux essais : La Lutte des classes, pourquoi j'ai démissionné de l'Éducation nationale et Enfants perdus, enquête à la brigade des mineurs. En 2017, elle écrit Gabriële avec Anne Berest qui fut un grand succès.
[Source : Éditions Stock 2019]
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