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Extrait

Extrait ajouté par lili-cool 2017-06-24T00:16:45+02:00

Pour détourner l’attention de moi, je lance à Landon :

— À qui envoies-tu tous ces SMS, bordel ?

Il a une main sur ses couverts et l’autre sur son téléphone, sur ses genoux.

Ce mec a eu la tête dans le cul toute la journée.

Il me foudroie du regard. Ma mère en reste bouche bée.

— Landon ! Pas de téléphone à table. Je vous jure, les gosses et la technologie, dit-elle en secouant la tête.

— Nous ne sommes plus des gosses, rétorque Landon, les sourcils froncés, qui me fait un doigt d’honneur avant de se remettre à manger. À trente ans, on fait ce qu’on veut, putain.

— Pas de gros mots ! rouspète ma mère.

— Les garçons… Candace, intervient mon père.

— Alors, qui est-ce ? demande ma mère.

Elle me fait penser à un chiot qui vient de ramasser un nouvel os à mâchouiller. Ses yeux se mettent à scintiller dès qu’elle surmonte le choc que quelqu’un ait osé transgresser sa règle pas-de-téléphone-à-table.

— Personne. Une fille, répond Landon en haussant les épaules, la bouche pleine de pommes de terre. Je t’ai dit que j’avais eu un rencard sympa, y a quelques semaines.

— Et ?

Je pince les lèvres, ignorant l’intérêt qui perce dans la voix de ma mère.

Landon lève les yeux au ciel. Puis, dans un geste inhabituel, il se penche en avant, pose les deux avant-bras sur la table et sourit à ma mère.

— Elle s’appelle Karly. Elle travaille dans une banque près du gymnase et on sort ensemble depuis un mois. C’est tranquille ; il se peut que ça devienne sérieux, et non, tu ne vas pas la rencontrer.

— Mais…

Landon l’interrompt :

— Non, maman. Et si tu te pointes chez moi un dimanche matin je peux te garantir que je n’aurai pas de caleçon, que tu mettras Karly horriblement mal à l’aise et que ce n’est pas une fille que j’ai envie d’effrayer tout de suite.

— Très bien, râle ma mère en se tapotant les lèvres avec sa serviette. Pas besoin de me menacer.

Je m’esclaffe en la voyant si contrariée.

— Sérieusement, m’man. Quand je voudrai que tu la rencontres, tu la rencontreras, déclare Landon.

— T’as dit « quand », pas « si ».

Je souris quand mon frère tourne la tête vers moi, les yeux plissés.

— Et toi, t’es un sacré trouduc.

Je raille :

— Faut en être un soi-même pour savoir les reconnaître.

— Les garçons ! s’écrie mon père.

Landon et moi pinçons les lèvres pour ne pas éclater de rire.

— Bon sang ! grommelle mon père. Je veux juste passer un repas sans que vous vous conduisiez comme des petits merdeux. C’est impossible ?

Landon pointe sa fourchette vers moi.

— C’est lui qu’a commencé.

Ma mère lève les yeux au ciel et marmonne quelque chose comme quoi on la tiendrait à l’écart des compagnes de ses garçons.

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