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-Payer? répéta-t-il, troublé, les sorcières se font payer?

-Non, nous ne travaillons que par amour, fit-elle amèrement, et nous nous nourrissons d'air pur, nous nous habillons avec des volutes de nuages. (Elle se pencha et le transperça du regard)

Évidemment que les sorcières se font payer !

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En s’approchant, il entendit les cris fins et flûtés de son nouveau-né résonner par-dessus le vent.

La porte de la hutte s’ouvrit et Vorna, sorcière et sage-femme, sortit pour l’accueillir.

— Tu as le nom, dit-elle.

Ce n’était pas une question. Il acquiesça sans mot dire.

— Alors dis-le à voix haute, lui ordonna-t-elle.

— Il sera Connavar, l’Épée de l’orage.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:13:11+01:00

Il disparut entre les caisses durant plusieurs minutes. Conn en profita pour observer la pièce. Les murs étaient couverts de décorations, de peintures, de tapis et d’armes. Mais ses yeux furent attirés par un bouclier de bronze rond, orné d’une tête de lion. Conn serra les poings et essaya de se calmer. Lorsque Diakta revint, il portait deux gobelets en argent. Il en offrit un à Conn et posa le deuxième sur la table devant lui. Puis il s’assit confortablement dans son fauteuil.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:13:08+01:00

Garshon était petit, les épaules voûtées, et approchait de la soixantaine. Chauve et borgne, il portait un bandeau rouge sur l’orbite gauche. Ses bras étaient parés de rubans dorés et un anneau tape-à-l’œil brillait à chacun de ses doigts. Son unique œil était pâle, d’un bleu implacable, qui regardait fixement ou furieusement selon le cas. Il n’y avait jamais de demi-mesure avec Garshon. Et il n’y en avait jamais eu. Pas depuis ce jour atroce, quarante-quatre ans auparavant, où on lui avait crevé l’œil gauche dans la forêt de Doca.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:12:50+01:00

Soudain, le prisonnier fut pris de convulsions, et se cambra. Un léger filet de sang gicla de sa bouche. La foule poussa un cri de surprise en voyant quelque chose de noir se frayer un chemin dans la bouche du prisonnier. Le rat noir sortit d’entre les lèvres de l’homme et sauta dans la main de Frère Solstice. Lexac tomba à genoux et vomit. Deux gardes approchèrent et le relevèrent. Il était pris de tremblements frénétiques. Les yeux écarquillés, il regardait incrédule la petite créature dans la main tendue du druide. De nouveau, Frère Solstice leva le bras. De nouveau, le rat disparut. Le prisonnier poussa un hurlement.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:12:40+01:00

D’un geste, Arbon leur indiqua qu’ils pouvaient franchir le sentier pour le rejoindre dans les bois. Et, quelques minutes plus tard, ils découvrirent le second cadavre, celui d’une fille nue qui ne devait pas avoir plus de quatorze ans. De toute évidence, on l’avait violée avant de lui trancher la gorge. Ruathain s’agenouilla pour lui fermer les yeux. Banouin resta impassible devant la scène. Il était le seul à ne pas être choqué. Au cours de ses nombreux voyages, il avait eu le temps d’apprendre que ce genre de crime est assez courant. Mais pas ici, en territoire rigante. Il se contenta d’attendre qu’Arbon finisse de déchiffrer les traces. Le gardien de troupeau, le visage exsangue de rage, se releva finalement pour revenir examiner le premier corps. Le mort était vêtu d’une longue tunique bleue délavée, bordée de rouge. Il avait été poignardé au niveau du cou, et la lame avait dû lui briser la nuque. Sa charrette se trouvait un peu plus loin, renversée, et son contenu avait été éparpillé dans les fourrés. Il y avait deux coffres éventrés, qui n’avaient contenu manifestement que des affaires personnelles et trois petits sacs de provisions.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:12:19+01:00

Elle alla lui en chercher une coupelle, mais comme il était trop faible pour la tenir, elle l’aida à boire. Il but avidement. Il avait le visage baigné de sueur, ce qui brûlait la cicatrice qu’il avait sur la joue. Il leva la main et passa ses doigts sur les coutures. Il se souvint de l’ours : la mâchoire écumante et les terribles crocs. Il eut la vision fugitive de Govannan qui venait à son aide, et du pauvre Riamfada qui criait dans l’herbe. Il hésita un instant. Il avait peur de poser la question.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:12:05+01:00

Le son resta suspendu dans les airs. Ils gravirent une colline et sortirent des bois. Là, à terrain découvert, un corps était allongé dans l’herbe. Il était éviscéré et la moitié de son visage avait été arrachée. De grosses flaques de sang tâchaient l’herbe comme un champ de coquelicots. Connavar déposa Riamfada sur le sol et dégaina son couteau en argent. D’après les vêtements que portait le cadavre, ce devait être Galanis.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:11:55+01:00

Vorna vivait dans une caverne à deux kilomètres des chutes. Sa grotte était grande et spacieuse, avec d’épais tapis sur le sol et des étagères finement sculptées contre la paroi ouest. Il y avait un petit lit de camp avec une couverture en peau de chèvre et deux petites chaises taillées dans de l’orme. Une petite fontaine coulait du mur du fond, pour former un profond bassin. Le soleil entrait par trois cavités naturelles dans la roche, et les rais de lumière perçaient les ténèbres comme des chevrons d’or.

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Extrait ajouté par Djczq 2014-12-22T14:11:40+01:00

Elle se souvint du jour affreux où cette peur était née. Sa petite sœur de cinq ans, Baria, dormait avec elle dans son lit ; elle avait de la fièvre et toussait beaucoup. Mère lui avait donné une tisane avec du miel, et la petite s’était blottie contre Arian. Plus âgée, proche des treize ans, elle l’avait repoussée car l’enfant avait chaud et c’était une nuit d’été, moite et lourde. Baria avait roulé sur le côté en serrant fort sa poupée de chiffons. Elle avait toussé encore un peu et avait fini par s’endormir. En pleine nuit, Arian s’était réveillée, essayant tant bien que mal de se souvenir d’un rêve qu’elle venait de faire. Elle avait senti la jambe potelée de Baria contre la sienne. La jambe était froide.

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