On passe toujours un bon moment avec un roman de Linda Dasilva. Je te promets ne fait pas exception.
Une histoire pleine d’émotions qui m’a chamboulée. Alors qu’elle devait passer la soirée avec son mari, Luna se retrouve dans le coma après un accident de voiture. Evan se sent responsable car une fois de plus son travail a pris le pas sur sa vie privée. Il décide de tout faire pour se rattraper. Mais Luna verra-t-elle un jour les efforts qu’il a fait pour elle ?
L’histoire est intéressante par sa construction. La plume douce et agréable de Linda permet une lecture fluide et rapide. On ressent tout un panel d’émotions. Les personnages sont très réalistes, imparfaits comme je les aime, au fort caractère (Salomé par exemple qui agace parfois), mais dans lesquels on peut toujours se retrouver. Qu’aurions nous fait dans une telle situation ?
Les relations familiales sont mises en avant, la remise en question d’Evan est bouleversante. Un médecin peut-il vraiment délaisser son travail aussi facilement ? Il est tellement facile de juger quand on n’est pas concerné. Toutefois, ce roman m’a permis une belle évasion au cœur d’une famille touchante et attachante, une jolie reconquête sans que quoi que ce soit ne soit évident. La vie réserve parfois de drôles de surprises et n’est pas toujours juste. L’humour parsème quelques scènes et permet d’alléger l’ensemble. J’ai passé un très agréable moment de lecture.
À vous de découvrir comment cette famille va surmonter cette épreuve entre entraide et reproche, émotions et bouleversements.

J’ai lu avec beaucoup de plaisir le second volet du Nouvel ordre animal de Bonniaud julie.
L’autrice a délibérément choisi d’écrire son histoire en plusieurs petits épisodes et l’effet est plutôt réussi. Le suspense reste entier à chaque final et donne réellement envie de découvrir la suite.
On s’attache très rapidement aux personnages, certains sont en demi-teintes et nous donne envie de creuser leur personnalité, leurs intentions. Le mystère de l’origine du dérèglement de la nature, et de l’attitude hyper agressive des animaux envers les humains s’intensifie. Cependant, certains passages amènent de nouvelles questions. L’autrice joue avec nous, augmente la pression et éveille notre curiosité.
L’ambiance générale est anxiogène, rien n’est acquis pour ces survivants sur la sellette. Léonie tente de sauver ses amis et l’ensemble des habitants de sa bulle. Dans ce nouvel opus, on la suit en terrain hostile, dans la nature, pour trouver une solution au manque d’eau, qui aurait condamné de façon hasardeuse certains de ses congénères.
Comment va se finir cette mission ? Que va-t-elle révéler de nouveau sur la situation ?
Je vous invite à découvrir cette série post apocalyptique originale et dynamique !
Hâte de connaître la suite !

J’ai découvert la plume d’Alice Masson avec ce recueil de nouvelles multigenres. Ce fut une belle découverte et un grand plaisir de me plonger dans ces histoires aussi différentes qu’originales.
J’ai apprécié les thèmes choisis pour chaque histoire ainsi que les émotions diverses et intenses qu’elles m’ont fait ressentir.
La plus émouvante a été pour moi « L’école des vampires ». Difficile d’en parler sans trop en dire… Des enfants juifs se cachent, on ment pour alléger la situation, on déguise la vérité et on se laisse porter par les émotions dues au grand écart entre réalité et innocence.
Le croustilleur de Versailles était succulent ! Une enquête au cœur du château de Versailles, en 1661, rédigée sous forme épistolaire. Quelle originalité ! Suspense, immersion et intrigues ! Un petit bonbon de lecture !
Les autres nouvelles sont tout aussi savoureuses, variées et plaisantes ! La plume est agréable, fluide et malicieuse parfois.
J’ai passé un excellent moment de lecture !

J’ai lu cette deuxième partie de la biographie de Serge Bertrand, Dans le feu du tempo, un itinéraire d’amour et j’ai adoré le voyage ! Dans tous les sens du terme !
Ce deuxième volet est axé sur la carrière musicale de Paul, le héros, et ses nombreux voyages. Au fil des pages, il rencontre l’amour de sa vie et fonde sa famille. C’est attendrissant, pudique et sincère.
Les descriptions des pays parcourus sont vraiment magiques. On s’y croirait. J’ai adoré voyager aux côtés de Paul, comprendre ses émotions, son intérêt pour les diverses cultures, son admiration pour les panoramas. Un magnifique voyage hauts en couleur, intense et dépaysant.
Côté musical, on en apprend plus sur la création d’un groupe, les opportunités qui le fondent. On oscille entre le côté pratique et le côté émotion. D’ailleurs, comme pour le premier tome, des citations de chansons ponctuent chaque chapitre.
La plume est fluide, vivante. Le récit est très accessible, intéressant et souvent passionnant.
Je suis ravie d’avoir osé découvrir cette autobiographie remplie d’émotions et d’une richesse incroyable.
Un merveilleux voyage en deux tomes que je vous recommande chaudement !

J’ai enfin lu le tome 1 de la saga Fantasy de Lea Northmann, Elea, Le Maistre Escuyer Royal et j’ai beaucoup aimé ce voyage dans un monde où les chevaux ont une belle place !
Les codes de la Fantasy sont bien présents, l’univers moyenâgeux avec les princes, les chevaux, le pouvoir et le code d’honneur. Mais l’autrice apporte sa touche d’originalité avec le métier d’écuyer royal qu’elle nous présente. Il résulte de toute une formation, avec ses propres codes dont celui de l’honneur, de la fusion entre l’écuyer et sa monture, de la perfection à atteindre.
Nous suivons donc Elea, de l’enfance à l’orée de sa vie de femme. Elle doit quitter sa famille pour réaliser son rêve et suivre sa passion. Afin de l’aider dans sa tâche, elle rencontrera d’autres personnages de caractère, justes et droits, qui sauront la guider. Dans le même temps, elle découvre les plaisirs de l’amour. Aucune lourdeur ni vulgarité dans cet initiation qui a tout à fait sa place dans l’histoire.
J’ai beaucoup aimé comment l’autrice nous décrit les différentes tâches qui incombe aux écuyers, la relation de confiance qu’ils établissent avec leurs chevaux, presque magique.
Les personnages sont attachants, avec du relief, et même si ce premier tome est assez calme côté action, on ne s’ennuie pas un seul instant. Entre courses et compétitions, initiation et honneur, découverte et premiers sentiments, la plume fluide, élégante et agréable de l’autrice nous entraîne dans l’apprentissage d’un métier qui s’apparente plus à une vocation et au milieu duquel le cheval est roi.
Ce premier opus donne très envie de découvrir les suivants et de voir comment va évoluer la vie de la jeune Elea, aux prises avec ses différentes passions.

Je viens d’achever le roman autobiographique de Serge Bertrand, tome 1, Destination Rock : un rêve de musique et de liberté, et j’ai vraiment apprécié le voyage !
La plume est fluide, agréable, sans fioritures. Pour ce qui est de la construction du récit, on découvre l’histoire de façon chronologique, par les origines, les parents, l’enfance, l’adolescence puis le début dans la vie en tant que jeune adulte de Paul.
J’ai adoré découvrir Marseille et ses environs à travers quelques descriptions efficaces, l’ambiance, les habitants, leur vie, leur travail, leur attitude et leurs travers !
La musique ponctue le récit avec de nombreux extraits traduits en fin de chapitre. C’est très bien trouvé et toujours pertinent. On sent le côté passionné de l’auteur, curieux, bienveillant, gourmand de la vie malgré une éducation stricte.
De son éducation à ses histoires d’amour en passant par de nombreux voyages, retranscris de façon époustouflante, et un furieux désir de suivre sa voie, quels que soient les sacrifices, ce livre vous embarque dans un parcours de vie original, intense et plein d’émotions.
Jamais ennuyeux, toujours riche de partages, je vous recommande chaudement ce témoignage écrit avec le cœur et les tripes.
Il existe la suite, Dans le feu du tempo, un itinéraire d’amour, que je prendrai plaisir à lire plus tard.

J’ai enfin pris le temps de lire La chinoise du tableau de Florence Tholozan Auteur qui était dans ma PAL depuis bien longtemps et j’ai adoré le voyage qu’elle nous offre à travers son roman !
La plume est poétique, agréable et fluide. Les descriptions nous emmènent en Orient, en Chine plus exactement. Le voyage est dépaysant, magique et il m’a enchantée.
L’autrice aborde plusieurs thèmes tels que la réincarnation, la vie après la mort et les âmes sœurs. Cette lecture nous donne à réfléchir avec douceur. J’ai apprécié l’histoire, les personnages attachants, avec leur caractère, leurs réactions, leur cheminement. L’intrigue principale se construit autour d’un tableau trouvé dans une brocante. Il va bouleverser la vie de Mélisende et Guillaume dont la rencontre est particulièrement troublante elle aussi. On s’interroge avec eux, on mène l’enquête à leur côté, impatient d’en savoir plus. On savoure les décors au fil des pages, si bien décrits avec poésie et finesse qu’on s’y croirait.
Les personnages secondaires enrichissent le récit d’une pointe de curiosité, de sourire, d’émotions, selon les passages. Ils sont intéressants, passionnés et passionnants, comme leur histoire, leurs sentiments, leur travail. D’ailleurs, l’univers de la recherche sur l’art abordé dans cette histoire m’a beaucoup plu.
Bref, j’ai passé un très agréable moment de lecture entre douceur, mystère et poésie, témoin d’un amour passionné à travers les âges. Oserez-vous prendre un instant pour admirer la chinoise du tableau et vous laisser transporter dans cette belle histoire ? Je vous le conseille vivement.

J’ai découvert la plume de Christal Card Auteure avec La Mante religieuse et je n’ai pas été déçue ! J’appréhendais un peu le côté sexe et torture mais franchement, ces scènes servent très bien l’histoire et ne sont pas du tout malvenues. Je classe donc ce roman dans la catégorie des thrillers sachant que la mention « Pour public averti » est annoncée dès le résumé.
La plume est très agréable, fluide, sans fioriture. L’histoire est vraiment bien amenée et menée, du début à la fin, rien n’est laissé au hasard. J’ai adoré le parallèle entre les deux personnages principaux, Elia et Gaëlle, deux alters d’une même personne qui souffre de TDI sans même le savoir. Cette idée m’a fascinée. La construction des personnages est très bien réalisée. Les deux alters sont aussi différentes que le jour et la nuit. On s’attache à l’une, on redoute l’autre, et pourtant on ne peut s’empêcher de vouloir connaître les raisons de cette réponse extrême d’Elia à un probable traumatisme subit par Gaëlle. On passe donc d’un quotidien plutôt calme, avec Gaëlle, à travers son travail, ses visites dominicales chez ses parents, qui amènent du répit pendant notre lecture à des nuits bien plus agitées aux côtés d’Elia, qui nous changent totalement d’ambiance. Séduction, sexe, violence, mort.
Les scènes de sexe et de violence qui s’enchainent et augmentent crescendo la pression enrichissent le scénario d’une sacrée dose de frissons et d’adrénaline. Je n’en dévoile pas plus sur l’histoire au risque de trop en dire, mais cette lecture est devenue rapidement addictive. Faire souffrir, se venger, tuer en le faisant avec violence, sans limite, pour compenser un mal-être impossible à contenir. Les meurtres s’enchainent, l’incompréhension grandit chez Gaëlle qui ignore tous des actes de son alter. Elle finit par chercher des réponses auprès d’un thérapeute et ce qu’elle va découvrir va la bouleverser. Le lecteur devient le témoin d’actes de plus en plus barbares, choquants, l’autrice ose tout, mais elle le fait bien. J’ai été totalement absorbée par cette lecture, cette histoire, à la fois secouée, mais également bouleversée. Les personnages deviennent rapidement attachants, même Elia, dans une certaine mesure.
Bref, malgré ma sensibilité, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, donc à vous de voir si vous voulez tenter l’aventure, mais ce serait dommage de passer à côté ! Et comme il y a une suite, je vais m’empresser de la découvrir dans les prochains mois.

Des nouvelles très bien écrites, des histoires addictives. Les plumes sont variées et succulentes. On ne s’ennuie jamais. Certaines interpellent plus que d’autres, mais aucune ne laisse indifférent. Les auteurs nous régalent pour nous permettre de nous évader à travers la noirceur, l’étrange, le thriller ou le surnaturel parfois. Des touches d’humour parsèment certains récits et permettent de reprendre son souffle. J’ai passé un excellent moment de lecture et d’évasion.
J’ai eu l’honneur de participer à ce recueil avec ma nouvelle Les âmes sœur et j’en suis très honorée. Ce fut une belle expérience.
Filez découvrir différentes plumes qui vont donneront surement le goût d’en lire davantage et rendez-vous le 1er octobre au Salon du livre Sang pour sang thriller mais pas que, orchestré par Nadine Doyelle, avec pour marraine la talentueuse Gabriel C et pour parrain, l’irremplaçable Nil Borny.

Pour public averti !
J’ai dévore la Damnation de Automne Auteure avec un réel plaisir.
Un second recueil de nouvelles bâti comme un roman car il y a un fil conducteur, comme dans la Perdition. Pourtant, on peut les lire dans le désordre si on le souhaite. Automne récidive donc avec la Damnation et même si j’étais plus attachée à Abigaëlle qu’à ce nouveau héros, j’ai été davantage embarquée auprès de Denis dans ce dédale de l’enfer. La plume est toujours aussi délicieuse et fluide.
La mise en situation m’a beaucoup plu. Un rendez-vous mystérieux dans une maison abandonnée, une pièce secrète, un pacte… On est rapidement séduit !
L’intégration des nouvelles qui s’enchainent au sein de l’histoire principale nous offre les détails qu’il manquait peut-être parfois dans le Perdition. Nous avons accès aux réactions de Denis après avoir découvert les récits qu’il collecte, ainsi qu’à la mécanique de ses recherches d’histoires toujours plus addictives et croustillantes les unes que les autres afin de garnir son calepin. Il doit en effet collecter des histoires, il les trouve donc auprès de ceux qu’ils rencontrent au hasard de son errance en Enfer. Pourtant, l’issue de ce pacte semble toujours aussi hasardeuse que celui proposé à Abigaëlle dans la Perdition. Peut-on faire confiance à un démon quand il vous propose ou plutôt vous impose un pacte… ? Y a-t-il vraiment une issue favorable pour celui qui s’engage ?
Au fil des récits, le personnage évolue. Il finit par prendre goût à ce supplice particulier. L’autrice nous offre un univers infernal, unique, intéressant, j’aime ces enfers que créé Automne dans chacun de ses romans. Ici, on erre librement, mais on est prisonniers de soi-même. Denis va l’apprendre à ses dépens, même s’il se complait dans cette situation.
Les nouvelles sont variées et nous offrent une palette d’émotions intenses et une addiction qui nous fait tourner les pages avec intérêt : De tueurs en série inattendus en massacre, de malédictions en fantasmes, on plonge dans l’angoisse, l’horreur qui se mêlent à la curiosité et au besoin d’en avoir plus. Serions-nous pris nous aussi dans les filets de Lucifuge Rofocale ?
J’ai beaucoup aimé le petit clin d’œil à Cathy (du roman éponyme Moi, Cathy qui vient de se refaire une beauté soit dit en passant ! 😉 )
Amateurs du genre, foncez découvrir ces récits passionnants et infernaux !

Quel plaisir de lire Sylvie Marchal que j’ai eu la chance de rencontrer à deux reprises au salon de Lorris (45) en 2022 et 2023. J’ai enfin pris le temps de découvrir son roman, Le disparu de la Corniche et j’ai adoré sa plume, son style et l’histoire ! Un coup de cœur !
L’intrigue interpelle immédiatement. Un adolescent disparait… Tout un petit monde se met en marche pour le retrouver, ignorant la logique, le danger et les règles. Une enquête atypique va débuter.
Les personnages sont très attachants et leur psychologie est vraiment creusée. Ils sont très humains et réalistes. Le cadre est bien trouvé, un lycée médicalisé qui nous offre de belles perspectives. Un lieu de vie où la jeunesse est au cœur des préoccupations et le côté médical augmente davantage chaque problématique. On est sous pression dès les premières lignes. La psychiatre qui dirige le centre est investie et nous permet de nous identifier à ses émotions, ses souhaits, ses choix.
L’enquête se construit en différents chapitres, et pas seulement ceux du roman. Le stress monte crescendo, au fur et à mesure qu’on découvre de nouveaux éléments. On se retrouve dans des situations incroyables, compliquées. L’enquête sur fond de cybercriminalité est menée sur plusieurs fronts et seule la mise en commun des efforts pourra porter ses fruits. Les personnages issus de divers horizons finissent par travailler main dans la main pour atteindre leur but commun. Entre amitié, obligations professionnelles, talent et intuition, l’originalité, les rebondissements et les multi points de vue font de ce roman un polar addictif, riche et très réussi. Et on parle du switch final ? Bravo !

Les assiettes cassées de Emilie Riger est un roman extraordinaire, émouvant, bouleversant. J’ai adoré ! A lire absolument !
« Chère Rose, cher Nathan,
Que d’émotions ressenties lors de la découverte de votre échange épistolaire…
Bravo pour ton audace, Nathan. Tu as osé prendre contact avec Rose, la mystérieuse femme de la photo qui décore ton intérieur et comme tu as bien fait. Au fils de vos lettres échangées, on enfile le costume de voyeur et on se fait les spectateurs indiscrets de vos histoires qui nous sont révélées à travers les lignes que vous rédigez. Quel plaisir de voir naître cette complicité, puis les sentiments qui se déploient, malgré votre différence d’âge.
J’ai vraiment adoré l’idée même de votre rencontre, son originalité, les émotions qui s’en dégagent. Vos plume et style sont savoureux, vos courriers plein d’humour, d’impatience, de silence parfois, de frustration, d’émotions, d’amour et de déraison… Savant mélange entre amour impossible et espoir farfelu ! Je ne sais pas trop comment le décrire…, preuve que votre histoire m’a bouleversée et tellement plu !
Grâce à vous, j’ai voyagé, aussi bien autour du monde qu’au cœur de mes émotions en m’appropriant les vôtres. J’ai frissonné, sourit, eu la larme à l’œil pendant ma lecture. Comme vous, je ne savais pas où j’allais, mais je me suis laissé emporter par votre folle correspondance. Au fils des billets que vous avez échangés, j’ai découvert vos vies, puis votre histoire. Je n’en dis pas plus… Laissons aux autres le plaisir de découvrir tout cela à leur tour ! Et ces assiettes cassées me donnent encore le sourire aujourd’hui, quand je repense à vous… moi, qui n’aime pourtant pas le désordre !
Votre rencontre, votre histoire est originale, magique, émouvante du début à la fin. Merci pour ce beau cadeau et le paquet d’émotions que j’ai ressenti. Je vous souhaite de vous aimer éternellement !
Bien amicalement,
Rime de Bervuy »

La suite des enquêtes de Léa Déage avec Voulez-vous jouer ? de Florence Jouniaux, 3ème enquête de la série. Des thrillers toujours agréables à lire et efficaces côté scénario.
J’ai retrouvé Léa avec beaucoup de plaisir. On partage sa vie, côté perso, côté pro. Cela amène du dynamisme et du relief à l’histoire. Plume fluide et agréable, on retrouve tous les personnages auxquels on s’est attaché au fil des romans.
Entre événements familiaux, amitié, quotidien de l’enquêtrice à travers plusieurs enquêtes qu’elle mène, on suit Léa dans sa vie, cherchant déjà les liens, des indices. Tout cela est-il lié ? Florence, en parallèle, utilise ses romans pour dénoncer des phénomènes de société dont il est toujours important de parler et ne pas en minimiser les conséquences. Cela s’intègre bien à l’histoire.
Et puis brusquement se profile l’intrigue principale, là où on ne l’attendait pas vraiment. J’ai bien aimé l’originalité de cette histoire, les personnages qui se construisent au fil de la lecture, le suspense naissant, l’horreur du piège qui se referme sur les victimes. Le lieu où se déroule l’histoire, un asile psychiatrique, apporte beaucoup à cette intrigue, qui devient le théâtre d’un jeu pervers et sans limite.
Le changement de focus tout au long du roman permet d’accéder aux différents points de vue, cela apporte dynamisme et intensité au récit.
Meurtres en série sur fond d’addiction aux jeux, on plonge dans l’angoisse, l’horreur, la perversité. Les descriptions restent sobres, mais la torture est présente tout de même. Les rebondissements s’enchaînent, le piège se resserre, d’abord autour des victimes, puis du tueur. Comment Léa va-t-elle mener cette enquête peu conventionnelle ? Je n’en dis pas plus…
Un très agréable moment de lecture et un savant mélange entre thriller et feel good pour le côté perso de la vie de l’héroïne.

Un thriller court, mais où tout est là ! Émotions, efficacité, addictivité… Un nouveau coup de cœur pour ce roman de Nelly Topscher, Vous n’auriez pas dû, que j’ai dévoré en une soirée.
On est plongé directement dans l’histoire, pas de temps mort. Notre curiosité est immédiatement aiguisée. Extrêmement bien écrit, j’ai trouvé qu’on était à un niveau d’excellence côté plume, suspense, personnages, construction du récit.
L’amitié, thème cher à l’autrice, est une nouvelle fois centrale dans ce récit, associée à la fidélité, la complicité entre collègues policiers. Ils se comprennent sans se parler, sont présents les uns pour les autres, quel que soit le problème. Ils sont très attachants et de ce fait, les enjeux sont plus élevés. Même le lecteur partage les émotions des personnages. Ils sont bien travaillés, ont des caractères différents, mais complémentaires et enrichissent de ce fait le récit, l’enquête, l’évolution des rapports entre les personnages. En effet, le métier de policier ne nécessite pas que des capacités, il faut de l’humanité, de l’instinct, de l’écoute. L’autrice travaille les rapports entre ses personnages, en fait une force. Ils ont chacun une façon bien à eux d’aborder les faits, les témoins, les coupables, les victimes. On mène donc l’enquête à leur côté sans frustration, comme si on avait accès à tout, même si les éléments nous sont livrés progressivement. Une rencontre avec un personnage précis enrichit l’histoire. J’ai adoré ! Il apporte de la profondeur au récit, une nouvelle vision des choses, de nouvelles questions, des doutes… Cette jeune femme si particulière va-t-elle aider à résoudre cette affaire ou au contraire, compliquer les choses ?
La violence des meurtres évolue crescendo, ménageant tout d’abord le suspense et nos émotions. Tout doit être tenté ! Le rythme accélère. On plonge dans l’angoisse. On est embarqués dans cette enquête incroyable, fascinés par les faits, le mode opératoire, puis émus, lorsqu’un enfant entre en ligne de compte. Vient alors la note surnaturelle qui n’est pas pour me déplaire, mais reste cohérente dans l’histoire. L’enquête devient alors surprenante, inattendue, effrayante même. On souffre avec les personnages, on tremble jusqu’à la fin, on ne sait pas du tout comment cela va finir... Le rythme est rapide, mais se prête très bien à cette intrigue.
La seule frustration est qu’on n’en ait pas eu plus… car tout y était, sans fausse note ! Et j’en redemande !
Bravo, Nelly !

Voilà une nouvelle enquête du Capitaine Thébault avec Sans retour de Severine Vialon Auteure, servi sous un jour différent des précédents romans. Originalité, prise de risque.
L’autrice enchaîne donc les points de vue, changeant de narrateurs, ce qui donne un autre rythme au roman et nous offre une palette d’émotions, de réactions et de réalisme. J’ai bien aimé la façon dont l’autrice joue avec les différents niveaux de langage selon la personne qui prend la parole. L’objectivité n’est pas toujours de mise car chacun expose ce qu’il ressent et les réactions ne sont pas toujours logiques ou évidentes. Cela permet d’enrichir un peu plus le suspense de l’histoire. Cependant, j’ai moins aimé cette façon d’aborder le récit, mais l’histoire et la lecture reste addictive. Il y a du suspense, on est tenu en haleine jusqu’au bout, frôlant parfois l’agacement de ne pas comprendre où on est amenés. La thématique abordée est intéressante : une disparition, de la manipulation… une situation originale et qui nous pousse à vouloir comprendre, connaître les tenants et les aboutissants de ce fait que je ne détaille pas davantage pour ne pas spoiler.
Les personnages sont toujours aussi creusés, vrais, certains excessifs même, par contre, je les ai trouvés moins attachants et j’ai eu un peu de mal à me confronter au Capitaine Thébault à la première personne. Je l’ai trouvé différente de d’habitude.
Bref, l’histoire tient en haleine et la lecture est agréable. L’autrice nous livre pas mal de mises en garde sur un fait de société à travers son histoire et j’aime cet aspect qu’on retrouve chaque fois dans ses enquêtes, toujours d’actualité et pleines de vérités. Seule la narration est différente par rapport aux précédents romans, mais c’est un style intéressant qu’il fallait oser.

Pour public averti !
La perdition des Romans d'Automne est un roman qui contient 16 nouvelles. Sélectionné pour le prix Masterton, je vous recommande la lecture de ce roman-recueil, qui vous plongera dans un enfer des mille et une nuits de l’horreur.
La plume est toujours aussi agréable, l’histoire originale et les différents univers qui s’y imbriquent flirtent avec l’horreur, l’effroi, la mort…
La situation de départ pourrait presque nous semblait anodine, une jeune femme doit surmonter un deuil… Mais comment faire quand celui-ci semble injuste et totalement insupportable ? L’héroïne reçoit alors une invitation, une proposition qui lui promet une libération… Pacte simple, mais étrange. Elle va alors tout quitter pour s’installer chez son hôte, un certain M Caugloffe, et va devoir inventer des histoires pour lui, basées sur un objet donné chaque jour.
On s’attache rapidement à l’héroïne, on veut comprendre ce qui lui arrive. L’ambiance est lourde, le lieu d’accueil devient une prison. Son désespoir comme seul guide, Abigaëlle se plie aux exigences d’Elouric Caugloffe. Plus on découvre ses récits plus on sent un piège se refermer autour d’elle.
Une fois de plus, l’autrice nous surprend et nous offre une vision de l’enfer originale et cauchemardesque, aussi bien dans le fil du roman que dans les différentes nouvelles qui s’y déclinent.
Le final est époustouflant et à la hauteur de nos attentes.

J’avais hâte de poursuivre les péripéties de Rosie, Mauricette et Fernande et je n’ai pas été déçue !
Quand le rire sucre nos souvenirs et les rend plus savoureux, tome 2, de Lindsay Liétin (Line Sé) tient toutes ses promesses, entre rire et émotions !
La plume est toujours aussi agréable, fluide et douce.
Ce roman est parfait pour s’évader sans s’ennuyer. Dès le début, on assiste à un cataclysme… La suite de l’histoire est à la hauteur du premier opus. Différent, mais avec les mêmes ingrédients qui font son succès. Des personnages hauts en couleur, qui nous font à la fois rire et trembler… Certains n’ont aucune limite ! L’humour est bien présent, le langage patoisant agrémente l’histoire d’une bonne dose d’authenticité. Rosie aborde un nouveau chapitre de sa vie, sa mère et son absence. L’enquête de Rosie va l’emmener bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Rosie s’est entouré d’une famille qu’elle s’est créé elle-même et on adore assister à leurs péripéties, leurs joies, leurs drames… Le rythme est soutenu, il se passe beaucoup de choses, pour chacun des personnages. On n’a pas le temps de s’ennuyer. L’auteur nous offre un feel good sans guimauve, elle respecte les codes de la vie avec ses imperfections, ses peines, ses obstacles.

Waouh ! Je suis bluffée ! Impuissante de Bonniaud julie est un roman de hantise version horrifique très bien construit, avec frisson mais sans exagération. J’ai adoré et l’ai dévoré en quelques jours !
Les personnages, les lieux, l’ambiance, tout est extra, original et efficace en ce qui me concerne.
La plume de l’auteure est en perpétuel progrès. Fluide et agréable, elle m’a embarquée dans cette sombre histoire. Le noyau central, une mère et son enfant essayent de se reconstruire une vie. Le premier hic, leur nouveau foyer devient le théâtre de hantise et les entraîne jusqu’à la possession démoniaque. Le second, cette puissance les suit dans les autres lieux où ils se réfugient. L’ambiance est lourde et s’intensifie dans ce sens. Lina, la jeune mère se retrouve dépassée. Pourtant, son extrême sensibilité est un lien avec cet univers paranormal. Alors, que faire ? Comment lutter pour protéger son enfant et se reconstruire malgré tout ? Elle ne lâchera rien. Belle détermination, personnage central extrêmement cohérent et attachant. Lina nous partage toutes ses émotions, ses peurs, ses doutes à la première personne. Pour moi, aucune fausse note au niveau de la construction de l’histoire, des éléments apportés sur le thème du surnaturel que j’adore. Les réactions des personnages face à tout ce qui se passe semble réaliste, apporte questionnement, effroi et besoin de comprendre pour mieux combattre. Que ferions-nous à la place des personnages ?
Le dénouement m’a beaucoup plu ! Bref, un roman de hantise parfait et un très agréable moment de lecture en perspective pour les amateurs du genre!

Un roman surprenant co-écrit par Sandra Demoulin et Jessica Peterkin. On se retrouve confronté à une histoire à mi-chemin entre Dexter et Frankenstein, mais en y ajoutant une sacrée dose de tendresse, d’humour et de vie de famille.
J’ai adoré être bousculée et surprise par cette lecture. Au-delà du fait de découvrir à travers ces pages la famille de Sandra sous un certain aspect, car je suis persuadée qu’elle y a bien mis une grande partie de chacun d’eux, on est rapidement confronté à une situation rocambolesque qui nous désarçonne totalement. Mais bon sang, que c’est bon !
La fiction rattrape rapidement les possibles. On est vite mis au parfum et on ne peut s’empêcher de se dire « Mon Dieu, elles ont osé ! D’accord, c’est là qu’elles m’emmènent… Waouh ». J’ai adoré ce côté décalé, devoir laissé le « probable » de côté pour savourer cette histoire extrêmement touchante et déjantée sans s’imposer de barrière ni de limite !
Les expressions québécoises ponctuent l’histoire et apportent de l’authentisme, ce qui est savoureux. On est plongé dans la vie des personnages qui traversent une épreuve vraiment difficile et qui n’est livrée qu’à demi-mot tout au long du roman. La narration est faite par une adolescente, ce qui aide à l’immersion dans cette histoire touchante et décalée. La famille Lémieux est soudée, ils vont tous, sans le savoir, dans la même direction quel que soit les contraintes. Le seul objectif : sauver le pilier familial !
J’ai beaucoup aimé les scènes impliquant la cave inquiétante, nous plongeant dans une sensation d’effroi et d’incompréhension, les réactions des ado, typiques et tendres, la complicité entre les sœurs, les changements de lieux, l’ambiance générale et les situations du quotidien qui glissent, malgré tout, toujours vers l’horreur …
Bref, un thriller unique et haletant, une lecture rafraichissante et agréable malgré un côté morbide et surprenant car un cocktail détonant de sentiments vous assaillent tout au long de cette lecture : tendresse, émotion, humour, angoisse… Bravo Sandra et Jessica ! J’ai été ravie de partager ce moment avec vous !

L’héritage de la chamane de Claire Huth nous plonge dans un monde riche et magique entre chevaux, amitié et mythes… J’ai trouvé très agréable de découvrir l’univers chamanique dans une telle dimension. Nous voilà en immersion totale au fil des pages dans la steppe, au cœur de tribus qui vivent au plus proche de la nature.
Nos guides sont Ewart, un homme brisé qui a perdu la femme de sa vie dans un accident brutal et qui l’a détruit, et son amie Kersten, qui a subi elle aussi pas mal de déboires. Ils vont suivre un étrange cheval qui s’impose dans leur vie et va les emmener bien au-delà de là où ils auraient pensé aller…
On oscille entre rêve et réalité, sans vraiment comprendre les différentes étapes du chemin mais c’est agréable de se laisser embarquer par la plume fluide de l’auteure. Les personnages sont torturés et l’émotion est intense tout au long de lecture. On s’attache à eux très rapidement et on veut savoir jusqu’où cet étrange chemin va les guider. Rebondissements, malédiction, magie, spiritualité, quête et résilience, si ces ingrédients vous plaisent, ce roman est fait pour vous !
J’ai apprécié le voyage pour ma part !

J’ai dévoré le livre en quelques heures. Le rythme à 200km/heure vous plonge inexorablement dans une boucle infernale. Au départ, un fait tout simple : Une caméra, un site en ligne, une vente… Mais rien ne va se passer comme prévu. La chronologie est bouleversée en vous livrant les informations sur l’histoire et les personnages progressivement, juste ce qu’il faut pour vous donner envie d’en savoir plus, d’espérer une issue correcte pour tous mais on sait déjà que c’est impossible.
Là où l’auteur est très fort, c’est que ses personnages sont terriblement réalistes et crédibles, humains, avec leur défauts, leurs qualités… Ils deviennent attachants et ressemblent à ce qu’on pourrait être. Face à un trio d’amis, l’acheteur, le pigeon… Oui mais… Nous, qu’aurions-nous fait à la place de Al ? Quelles auraient été nos réactions si on s’était fait arnaquer ? On peut comprendre les réactions de celui qui devient « le chasseur », initialement la proie, mais tout va basculer. Frustration, colère, folie… ou quand l’expression des sentiments n’a plus aucune borne ! Entre ce qu’on imagine faire et ce que l’on fait, il y a toujours un fossé mais là, il est franchi sans limite et nous offre un thriller très réussi. Parfois, la vie ne tient qu’à une rencontre… et si on laisse le hasard d’un site de ventes en ligne décider, ça peut vite virer au cauchemar car personne n’aime se faire avoir.
J’ai été bercée par la plume fluide et toujours aussi prenante de Christian. Le thème de l’amitié revient une fois encore et reste au cœur de l’histoire du début à la fin, sans que l’on tombe dans la mièvrerie. L’auteur parvient à développer plusieurs autres thèmes autour de l’arnaque (la maladie, la violence conjugale, la difficulté de faire sa vie). Ces thèmes nourrissent notre curiosité et apportent beaucoup d’émotions et de crédibilité au fil de la lecture. Ils alourdissent davantage l’ambiance générale et collent parfaitement au cadre et aux lieux dans lequel on se croirait projetés, en quelques mots, sans descriptions lourdes ni ennuyeuses.
Bref, un très bon moment de lecture pour ma part ! Je récidiverai avec plaisir au prochain livre de Christian !

La plume de Dominique est toujours aussi fluide et agréable, parfois même poétique sur de très courts passages et c’est un enchantement ! L’autrice nous embarque dans son univers sans qu’on y réfléchisse. L’immersion a été immédiate pour ma part au sein de la Mongolie Intérieure ; et ce qui est bluffant, c’est qu’avec le recul, je m’aperçois qu’avec très peu de descriptions des décors, je me suis retrouvée projetée dans ce pays rien qu’à travers la retranscription des us et coutumes locales ! On s’imagine facilement les décors grâce à la manière dont vivent les divers personnages. Plusieurs sens sont alors en alerte à travers de simples mots : la vue, l’odorat, le toucher ! On voyage d’une ville en développement, à une zone industrielle, puis on s’envole dans les steppes sauvages avant de se retrouver dans un monastère ou près des paysans, au cœur d’une vie simple mais respectueuse. Le voyage proposé dans cette lecture est déjà incroyable !
Mais l’autrice ne s’arrête pas là ! À travers la quête de son héroïne, Cyrielle, une journaliste au caractère bien trempée, on se retrouve face à un problème qui nous concerne tous en tant qu’humain, la pollution et la dégradation de notre planète. La jeune femme recherche un ami, qui a mystérieusement disparu des radars, et elle est alors confrontée à une grosse entreprise polluante locale, au cœur d’un pays où tout est différent. Le danger réside dans la moindre de ses réactions, de ses choix, des risques qu’elle prend. Elle trouve un allié précieux en Bruno, un collègue qui vit sur place et forme rapidement un très beau duo avec la jeune femme.
Les personnages sont variés, touchants pour la plupart, en demi-teinte parfois. Mais ils sont tous amenés avec profondeur et beaucoup de réalisme, ce qui rend l’histoire vraiment intense, vivante, addictive ! On côtoie toutes les strates de population, mais une question les concerne tous, notre relation par rapport à la pollution. Il y a ceux qui se révoltent, ceux qui l’ignorent et ceux qui s’enrichissent à cause d’elle. La maladie, la corruption, la résignation, la lutte, plusieurs réactions naissent au fil des pages chez les personnages.
La problématique principale mise en avant dans ce roman est l’exploitation à outrance des terres rares pour fournir le monde entier dans sa course à l’évolution. Les méthodes utilisées sont dangereuses pour les ouvriers qui les manipulent et tragiques pour l’environnement lorsque les solvants utilisés sont rejetés sauvagement dans la nature. Les notions un peu plus pointues sont expliquées en notes de bas de page sans aucune lourdeur. Parfois, je n’ai pas ressenti le besoin de les lire, mais elles apportent un plus dans certains passages, afin que le lecteur comprenne bien les enjeux.
Une enquête s’impose rapidement dans l’histoire, avec une course contre la montre, un questionnement constant sur notre façon de consommer, les conséquences que cela a sur notre planète. L’autrice a su gagner l’intérêt du lecteur grâce à des éléments mystérieux, des messages codés, des prises de risque de la part des héros, jusqu’aux révélations d’un autre niveau par une chamane, obligée de cacher ses dons. L’immersion est donc totale à tous les niveaux dans cette histoire !
Bref, un roman important, touchant, qui questionne et envoûte ! Il parle de traditions, de respect, de pollution, de responsabilité sans oublier l’humain en tant qu’individu unique. On rencontre une kyrielle incroyable de personnages et on partage avec eux l’amitié, les valeurs, les choix assumés, le refus de penser que rien d’autre n’est possible, les drames parfois aussi. Une magnifique histoire qui serait trop longue à décortiquer, je me rends compte que je le fais bien maladroitement, comme à chaque fois qu’une lecture m’a touchée ! Bravo, Dominique !
Un roman à lire sans a priori, chaque lecteur le découvrira différemment…

Toujours un régal d’ouvrir un roman de Nil Borny ! J’ai été ravie de retrouver l’équipe atypique du Début de la faim, surtout étant donné comment fini le tome 1 ! Ce deuxième opus ne fait d’ailleurs pas exception à la règle du suspense pour son final et je prévois de lire très rapidement la suite.
On retrouve ainsi nos fidèles zombies, nos héros et l’humour unique de l’auteur qui allège toutes les situations. L’histoire ne manque tout de même pas de suspense et d’action, et j’ai plus d’une fois rongé les pages dans l’attente de l’issue de certaines scènes. Le scénario est tout de même incroyable ! On reprend difficilement son souffle tant il y a de rebondissements. Sans compter les fous rire et les larmes à l’œil car les émotions ponctuent également la lecture. Bref, vous n’aurez pas fini d’être surpris et votre petit cœur sera mis à rude épreuve plus d’une fois.
On dévore ce roman comme un zombie dévorerait une cervelle ! Avec gourmandise et impatience !
Les personnages nous offrent un large panel de profils et suscitent des sentiments variés, du rire aux larmes, de la peur au soulagement, de l’agacement à la consternation… mais on en peut s’empêcher de les aimer, avec leur défauts, leur courage, leurs remarques incongrues ! Une belle équipe s’est formée. Tous sont différents, mais ils restent fidèles les uns aux autres même au-delà de la mort, luttant contre la fin du monde en gardant un semblant de vie normale parfois, en continuant à s’aimer, à rire, à lutter et à garder l’espoir et leurs valeurs, sans jamais abandonner malgré les difficultés, les ennemis, qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit…
Viktor, quant à lui, est un personnage extrêmement attachant malgré sa condition et j’ai trouvé très intéressant d’amener cette nouveauté dans une histoire de zombie. Et même si l’issue semble évidente, on se prend à espérer…
Bref, je ne sais pas encore ce que me réserve le troisième tome, Nuance de noir, mais j’ai vraiment hâte de le découvrir ! Une série addictive, originale, qui mêle plusieurs genres pour notre plus grand plaisir !

Toujours un régal d’ouvrir un roman de Nil Borny ! J’ai été ravie de retrouver l’équipe atypique du Début de la faim, surtout étant donné comment fini le tome 1 ! Ce deuxième opus ne fait d’ailleurs pas exception à la règle du suspense pour son final et je prévois de lire très rapidement la suite.
On retrouve ainsi nos fidèles zombies, nos héros et l’humour unique de l’auteur qui allège toutes les situations. L’histoire ne manque tout de même pas de suspense et d’action, et j’ai plus d’une fois rongé les pages dans l’attente de l’issue de certaines scènes. Le scénario est tout de même incroyable ! On reprend difficilement son souffle tant il y a de rebondissements. Sans compter les fous rire et les larmes à l’œil car les émotions ponctuent également la lecture. Bref, vous n’aurez pas fini d’être surpris et votre petit cœur sera mis à rude épreuve plus d’une fois.
On dévore ce roman comme un zombie dévorerait une cervelle ! Avec gourmandise et impatience !
Les personnages nous offrent un large panel de profils et suscitent des sentiments variés, du rire aux larmes, de la peur au soulagement, de l’agacement à la consternation… mais on en peut s’empêcher de les aimer, avec leur défauts, leur courage, leurs remarques incongrues ! Une belle équipe s’est formée. Tous sont différents, mais ils restent fidèles les uns aux autres même au-delà de la mort, luttant contre la fin du monde en gardant un semblant de vie normale parfois, en continuant à s’aimer, à rire, à lutter et à garder l’espoir et leurs valeurs, sans jamais abandonner malgré les difficultés, les ennemis, qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit…
Viktor, quant à lui, est un personnage extrêmement attachant malgré sa condition et j’ai trouvé très intéressant d’amener cette nouveauté dans une histoire de zombie. Et même si l’issue semble évidente, on se prend à espérer…
Bref, je ne sais pas encore ce que me réserve le troisième tome, Nuance de noir, mais j’ai vraiment hâte de le découvrir ! Une série addictive, originale, qui mêle plusieurs genres pour notre plus grand plaisir !

Je vous parle aujourd'hui d'une pièce de théâtre incroyable, Souffle ma flamme de Florent Lucéa !
Je suis plutôt bonne lectrice et je m’emballe facilement, mais alors là, j’ai pris une sacrée claque ! J’ai même lu des passages à voix haute à plusieurs reprises et ma fille de 6 ans a trouvé que c’était très beau. J’ai choisi les passages en question car l’histoire est dramatique.
Inspirée de la Commedia dell’arte et du style de Molière et de Marivaux, Florent a su ajouter à sa pièce sa touche personnelle. Auteur solaire et enthousiaste, bienveillant et généreux, il aborde toutefois dans ce texte un sujet grave et toujours d’actualité, la violence conjugale et la corruption.
J’ai été bouleversée par cette pièce, forte et précise, dans ce qu’elle fait ressentir et ce qu’elle dénonce. Florent s’attaque à un sujet pas évident à traiter dans une pièce. On s’attend à quelque chose de léger, de comique, mais on est bien dans un drame. Violence, discrimination, corruption… que tout le monde connait mais dont on ne parle pas car c’est dérangeant. Colombine subit les coups de son mari mais a toujours tu sa situation pour préserver sa fille. Or un jour, celle-ci comprend ce qui se passe et décide d’aider sa mère.
Le style est parfait, les discours tiennent vraiment la route. On retrouve la patte de Florent qui aime partir dans des tirades poétiques et succulentes. Il joue avec les mots, fait des rimes, s’emballe, tel un virtuose sur les touches de son piano.
Coup de cœur pour les tableaux que l’auteur présente en ombres chinoises, pour nous ménager, peut-être ? Finalement cela ajoute de l’intensité à ces moments horribles de violence qu’on devine, comme des spectateurs indésirables, des témoins muets qui n’osent pas dénoncer, accepter l’évidence, comprendre le drame…
Florent a écrit avec un tel talent que je visualisais exactement les scènes, les personnages, comme si j’étais allée au théâtre. J’en ai un souvenir très précis et cette pièce m’a marquée à vie !
Le final est subtil avec le retour des personnages sur scène qui vient saluer le public et prend la parole du point de vue des victimes, des bourreaux, de nous tous… On nous exhorte à agir différemment, on nous donne à réfléchir, à nous remettre en question.
J’ai adoré ! Tout est excellent dans cette pièce ! Coup de cœur et sacrée claque pour ma part ! Merci Florent !
L’avis de mon fils de 15 ans :
J’aime le théâtre, j’ai donc apprécié cette pièce. L’auteur a gardé les codes de l’époque et l’a adapté à notre actualité. On y retrouve beaucoup de personnages qui font penser à ceux de Molière.
Dans le scénario, on retrouve le rythme des pièces du 17ème siècle. L’histoire est triste mais fait passer plusieurs messages, comme le faisait Molière. On ne doit pas rester aveugle ou muet face à la violence, quelle qu’elle soit.
Une bonne pièce à découvrir !

Les romans de Florence Jouniaux sont vraiment incroyables, toujours différents, riches et profonds !
Avec ce roman à suspense, difficile à classer, (thriller psychologique, peut-être ?) Florence nous met face à un fait de société rarement mis en lumière, l’esclavage moderne… Une histoire forte et poignante.
De l’esclavagisme sur les chantiers, au travail de bonne chez un mafieux russe, ou dans des restaurants et en passant par l’esclavage sexuel d’enfants mineurs, l’autrice nous dépeint un panel complet et glaçant de tous les types de rabaissements et d’exploitation possible des hommes par d’autres qui se pensent surpuissants et intouchables.
Une famille thaïlandaise est séparée dès son arrivée en Suisse malgré les belles promesses qu’on leur avait faites. On découvre d’abord l’expérience de Ratana, qui passe de la désillusion à l’effroi d’être devenue l’esclave d’une famille russe. Elle subit l’humiliation et l’enfer. Et malgré quelques alliés, même les plus surprenants, qui vont tenter d’adoucir sa situation et l’aider à retrouver les siens, elle traverse un calvaire. Ses larmes et ses prières achèvent chacune de ses journées et nous vrillent le cœur.
Les scènes concernant l’esclavage sexuel sont dures, car réalistes, et on sait que cela arrive. Personnellement, je n’ai pas pu lire certains passages mais j’ai veillé à ne rien perdre de l’histoire. Ces passages ont été vraiment compliqués pour moi, mais tout est décrit avec intelligence et sans tomber dans le scabreux. On est horrifiés de découvrir certaines pratiques, les esclaves deviennent des sources de profit, ils sont totalement déshumanisés. Comment peut-on tomber aussi bas ? Et je parle des bourreaux, quelle que soit leur place sur cette échelle de l’horreur.
Nous sommes plongés au cœur de la vie d’esclave des quatre membres de cette famille, chacun en subissant une différente. Florence nous dépeint leur quotidien sans tomber dans l’excès mais la réalité est déjà bien assez sombre. Inutile d’en rajouter et c’est fait intelligemment.
On s’attache très vite aux personnages et on espère une issue heureuse. Le suspense est présent, les descentes aux enfers se succèdent, tout en préservant l’humanité par les sentiments des personnages. La tendresse et l’amitié s’invitent grâce à d’autres personnages. Certains passages nous permettent de reprendre notre souffle et ajoutent des rebondissements dans l’intrigue.
On est pris dans cette histoire, on veut connaître la fin, le destin qui attend cette famille… Florence parvient à créer un rythme haletant et addictif. Quand le sort d’une jeune fille émeut ceux qui l’entourent et donne des ailes pour combattre l’injustice… Ce roman est un très beau témoignage de courage. J’ai vraiment été bouleversée par cette lecture.
La famille de Ratana va-t-elle survivre ? Se retrouver ? Comment peut-on se reconstruire après avoir subi de telles atrocités ? Comment supporter de telles tortures ? Toujours s’indigner, ne jamais accepter… et pourtant, on se sent tellement impuissants. Autant de réflexions que fait naître cette lecture.
Un sujet fort qu’il était important d’aborder, mais une lecture pour lecteurs avertis… même si Florence le présente avec respect et beaucoup d’humanité, et toujours avec une plume fluide et agréable.